Benais (Wikipedia) est une commune de l'Ouest de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Benaisiens, les Benaisiennes.
Le village a porté les noms de: Beniacum (XIIe siècle), Benaist (XIVe siècle), Benest (XVe siècle), Benays (XVIe siècle) et Benais (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Le village a porté les noms de: Beniacum (XIIe siècle), Benaist (XIVe siècle), Benest (XVe siècle), Benays (XVIe siècle) et Benais (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Benais était une châtellenie relevant de Chinon, à foi et hommage lige. L'ancien prieuré-cure, fondé en mai 1378 par Guy de Laval, fut donné à l'abbaye poitevine de Notre-Dame de la Réau. Ce territoire a successivement appartenu aux familles: de Beauçay, de Laval, du Bellay, d'Anglure-Savigny, de La Grange-Trianon et de Montmorençy-Robec.
Le plus ancien registre paroissial date de 1553.
Coordonnées GPS de Benais: 0°13'00"E - 47°17'42"N
Code INSEE: 37024 - Code postal: 37140 - Superficie: 2008 hectares
Altitudes: de 33 à 114 mètres
Cours d'eau: le Changeon (ou l'Authion)
Code INSEE: 37024 - Code postal: 37140 - Superficie: 2008 hectares
Altitudes: de 33 à 114 mètres
Cours d'eau: le Changeon (ou l'Authion)

Cette ancienne carte postale montre l'église avant la destruction de la nef qui s'est écroulée en 1916. Cette nef a été en partie reconstruite, dans des dimensions plus réduites, en 1921-1923.
Le retable de 1686 comprend six colonnes en marbre, un bas-relief en plâtre peint (la cène), deux statues d'évêques revêtus de leurs habits sacerdotaux (saint Germain et saint René) et un tabernacle en bois doré sculpté.
Ses vitraux, situés dans le chœur et les chapelles collatérales, ont été réalisés entre 1868 et 1875 par Lucien-Léopold Lobin (Tours). Ils représentent: saint Germain (1868); la Vierge à l'Enfant (1868); saint Louis (1868); saint René et sainte Élisabeth (1875); un saint empereur (1875); une sainte martyre (1875); saint Martin, saint Vincent et saint Urbain (1870, 📷).
Des stalles en bois sculpté datent de la fin du XVIIe siècle.
Le château privé (XVIe siècle) a été, en partie, reconstruit au XIXe. Les deux grosses tours sont celles du château primitif dans lequel, en septembre 1532, François Ier fut reçu par Gilles de Laval qui avait partagé sa captivité après la défaite de Pavie. Au XXe siècle, ce château a abrité une colonie de vacances de Boulogne-Billancourt.

Du côté du parc, ce bâtiment est éclairé au rez-de-chaussée et au premier étage par des fenêtres à croisée de pierre. Les combles reçoivent la lumière grâce à des lucarnes à gâble en pierre.
Ce châtelet est bien visible sur ce dessin de l'ancien château réalisé en 1699.
La cour est limitée à l'Ouest par d'autres constructions. L'une des cheminées pourrait dater du XVIIe siècle avec hotte à corniche moulurée et petit trumeau rectangulaire aux côtés en relief.
La fuie (pigeonnier) du prieuré Saint-Gilles date du XVIe siècle. Supportée par un cul-de-lampe, elle est constituée de briques et de pierres de tuffeau agencées en damiers irréguliers. Son toit d'ardoise pointu, en multiples facettes, déborde sur une mince corniche. A l'intérieur, il reste la trace de ses trois travées de boulins. Cette tour flanque l'angle d'une servitude à laquelle faisait suite une chapelle, déjà signalée en 1496, dont il ne subsiste qu'un fragment du mur Nord avec son contrefort et l'ébrasement d'une baie.
Le manoir de L'Argenterie (XVIe siècle) présente un pigeonnier original sur la face interne de sa porte charretière à linteau cintré. Cette fuye compte 43 boulins (nids de pigeons) sur cinq rangées. Le logis possède deux tours, une ronde coiffée d'un toit en poivrière, l'autre polygonale à l'Est. Cette dernière renfermait un escalier à vis qui s'est effondré vers 1911.
Cette gentilhommière privée (2 rue de la Croix-Rouge) a été construite au XVIe siècle. Restaurée en 1970, elle a perdu ses lucarnes ainsi que le pigeonnier qui occupait tout son pignon Sud (à gauche). Par contre, elle a conservé deux fenêtres à croisée de pierre.
Cette gentilhommière privée (2 rue de la Croix-Rouge) a été construite au XVIe siècle. Restaurée en 1970, elle a perdu ses lucarnes ainsi que le pigeonnier qui occupait tout son pignon Sud (à gauche). Par contre, elle a conservé deux fenêtres à croisée de pierre.
La mairie est une construction typique des locaux administratifs du XIXe siècle. Le rez-de-chaussée était utilisé comme réserve pour le matériel, dont la pompe à incendie. Le premier étage comprend un petit bureau et la salle du conseil municipal, également salle des mariages.
Près de Petit-Mont, une loge de vigne a été conservée.
Toujours à Petit-Mont, au milieu des vignes, on découvre un puits surmonté d'un toit à bâtière.
Près du Moulin-Piard, cette édifice est l'abri (XIXe siècle) d'un arrêt facultatif de la ligne de chemin de fer départemental allant de Port-Boulet à Château-la-Vallière. Ces abris ont presque tous disparus par manque d'entretien.
A Grand-Mont, il existe plusieurs caves creusées dans le tuffeau. Elles auraient servi de refuges à des chouans qui ont sévi dans la région en 1795. Elles ont été utilisées comme carrières de pierres de taille, caves à vin ou champignonnières (pour cultiver Agaricus bisporus: le champignon de Paris).
Près de Petit-Mont, une loge de vigne a été conservée.
Toujours à Petit-Mont, au milieu des vignes, on découvre un puits surmonté d'un toit à bâtière.
Près du Moulin-Piard, cette édifice est l'abri (XIXe siècle) d'un arrêt facultatif de la ligne de chemin de fer départemental allant de Port-Boulet à Château-la-Vallière. Ces abris ont presque tous disparus par manque d'entretien.
A Grand-Mont, il existe plusieurs caves creusées dans le tuffeau. Elles auraient servi de refuges à des chouans qui ont sévi dans la région en 1795. Elles ont été utilisées comme carrières de pierres de taille, caves à vin ou champignonnières (pour cultiver Agaricus bisporus: le champignon de Paris).
A voir
- Les anciens moulins à eau sur le Changeon: le Moulin-Bertrand (XVIIIe siècle), le Moulin-Assier, le Grand-Moulin (XVIIe siècle) et le Moulin-Piard.
Patrimoine disparu
- Situé à l'Ouest de la mairie, le porche (XVIIe siècle) de l'ancien prieuré a été détruit en 1930 lors de la construction du foyer rural.
- La chapelle Saint-Jacques avait été fondée en 1255 par André de Benais.
- La chapelle de la Sacristie avait été fondée en 1529 par François de Laval et Catherine de Bastarnay. En 1631, elle fut annexée au prieuré de Benais.
- La chapelle Sainte-Marguerite-de-Chinon n'était plus utilisée en 1715.
- L'éolienne Bollée de 1886 située dans le parc du château.
Lieux-dits: Beaulieu, Beauvais, Bois-de-Cosses, Chabanerie, Chavannes, Deniau, Forêt-de-Benais, Fougeray, Grand-Champ, Grand-Mont, La Boule, La Caillère, La Cave-au-Loup, La Chanteleuserie, La Coudraie, La Crocharderie, La Croix-Jacquet, La Croix-Morte, La Croix-Rouge, La Grand-Cour, La Grande-Maison, La Grille, La Hurolaie, L'Aireau, La Loge, La Martinière, La Motte, La Noiraie, La Pasquérie, La Péraudière, La Perrée, L'Argenterie, La Rue-Basse, La Rue-du-Frêne, La Ruée, La Sourderie, La Toinerie, La Vallinière, La Varanterie, La Vernellerie, La Ville-aux-Fourriers, Landes-Communales-de-Benais, Le Carroi-Bodin, Le Carroir-Froid, Le Château, Le Chêne-Arrault, Le Clos-Charaut, Le Fort-Hudeau, Le Grand-Moulin, Le Jaunai, Le Machet, Le Maupas, Le Mortier-au-Loup, Le Moulin-Assier, Le Moulin-Piard, L'Enfumé, Le Patois, Le Petit-Jardin, Le Petit-Jaunai, Le Peu, Le Pied-Fourrier, L'Ereau, Le Vau-Gelé, Le Vau-Godard, Le Vivier, Les Aubuis, Les Barfrais, Les Barricades, Les Caves-Caillots, Les Caves-Vinum, Les Chêneaux, Les Clos-Noyers, Les Eraults, Les Hautes-Raguenières, Les Mesurés, Les Moriers, Les Mottes, Les Neusaies, Les Quatre-Chemins, Les Ricordières, Les Rigaudrets, Les Tévins, Mont-Forton, Motte-Guillot, Motte-Ronde, Moulin-Bertrand, Nozillon, Petit-Mont, Pontarin, Saint-Gilles, Vallée-Chanrie, Vallée-Robineau, Vaumoreau
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