Chenonceaux (Wikipedia) est un village de l'Est de la Touraine, sur le Cher. Ses habitants sont appelés les Chenoncellois, les Chenoncelloises.
Il s'est appelé: Chenumcello (vers 1096, Cartulaire de Noyers), Chinuncellum (1105, cartulaire de Villeloin), Parochia de Chenunceau (1334), Chenuncellum et Chenunceau (1243, chartes de Marmoutier), Chenonceau (1290, pouillé de Tours), Chenoncello (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Chenonceau (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Chenonceaux (1824 et 1932, cadastre).
D'abord simple fief, il ne fut érigé en châtellenie qu'en 1541.
Il s'est appelé: Chenumcello (vers 1096, Cartulaire de Noyers), Chinuncellum (1105, cartulaire de Villeloin), Parochia de Chenunceau (1334), Chenuncellum et Chenunceau (1243, chartes de Marmoutier), Chenonceau (1290, pouillé de Tours), Chenoncello (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Chenonceau (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Chenonceaux (1824 et 1932, cadastre).
D'abord simple fief, il ne fut érigé en châtellenie qu'en 1541.
Le plus ancien registre paroissial date de 1621.
Coordonnées GPS de Chenonceaux: 1°04'07"E - 47°19'56"N
Code INSEE: 37070 - Code postal: 37150 - Superficie: 433 hectares
Altitudes: de 54 à 128 mètres
Code INSEE: 37070 - Code postal: 37150 - Superficie: 433 hectares
Altitudes: de 54 à 128 mètres
Cours d'eau: le Cher
Le Château de Chenonceau (sans le x) a été construit sur le Cher à partir de 1513, à la place d'un moulin fortifié, par Catherine Briçonnet, épouse de Thomas Bohier. Par la suite, Diane de Poitiers fit édifier les arches du pont sur le Cher selon les plans de Philibert de l'Orme.
Ce château est aussi visible depuis le GR 41, sur la rive gauche du Cher, à Francueil. L'accès est gratuit.
En 1560, Catherine de Médicis fit bâtir la galerie sur le pont. En 1730, le château a été acheté par M. Dupin, fermier général. C'est Mme Dupin qui sauva le monument lors de la Révolution. C'est pourquoi, on l'appelle le château des Dames.
On accède au château par une longue allée, plantée de platanes, qui fut tracée par Diane de Poitiers. Cette allée se prolongeait plus au Nord mais elle fut coupée par le chemin de fer et la route. A gauche, dans une allée secondaire, se trouve un portique orné d'un bas-relief de Jean Goujon qui appartenait à la façade du château avant sa restauration. Deux sphinx, venant de Chanteloup, gardent l'entrée de l'avant-cour qui est limitée, à l'Ouest, par les communs appelés souvent le bâtiment des dômes à cause de la forme de ses combles.
Un pont-levis, franchissant les douves, donne accès à une terrasse rectangulaire qui est la base de l'ancienne forteresse des Marques (XVe siècle) dont il ne reste plus que le donjon dressé à l'angle Sud-Ouest. Cette importante tour cylindrique, flanquée d'une tourelle, a été remaniée par les Bohier: les mâchicoulis ont disparu, une porte ornée d'arabesques et des fenêtres à croisée de pierre ont été percées dans la muraille. Devant cette tour est resté aussi l'ancien puits surmonté par une ferronnerie du XVIe siècle.
Depuis la rive Nord du Cher, on entre dans le château après quelques marches et un pont aux arches inégales. Ce château des Bohier, édifié sur deux grosses piles réunies par une arche étroite, ancien soubassement du moulin fortifié de Jean II Marques, est constitué par un grand pavillon carré flanqué, à chaque angle, d'une tourelle en encorbellement. La porte de la façade Nord, dont les vantaux sculptés portes les initiales T.B.K. de Thomas Bohier et de Katherine Briçonnet, est surmontée par un balcon accosté de deux trompes en demi-lune, devant la fenêtre médiane. Au second, étage, trois lucarnes avec pilastres ornés, frises sculptées, pinacles et clochetons, cachent en la décorant, la plus grande partie de la toiture.
La même disposition se retrouve, plus simplement, dans la décoration de la façade Ouest. A l'Est, les avant-becs des deux piles soutiennent, l'un l'abside de la chapelle, l'autre une petite terrasse au niveau du rez-de-chaussée.
Le pont et les galeries qui unissent le logis Renaissance à la rive Sud du Cher, sont de style classique. Long de 60 mètres, le pont a cinq arches reposant sur des piles dont les avant-becs soutiennent des tourelles engagées de moitié, et s'élèvent jusqu'au seuil du premier étage. Les fenêtres de la galerie supérieure sont surmontées par un fronton. Les lucarnes du toit sont percées par une œil-de-bœuf.
A l'intérieur, au rez-de-chaussée, un vestibule central est voûté sur croisées d'ogives à moulures prismatiques, dont les clefs sont désaxées. A gauche, la salle des gardes a été convertie en salle à manger dont la porte offre les images de saint Thomas et de sainte Catherine. Son plafond a conservé sa décoration primitive, avec des C entrelacés, initiales de Catherine de Médicis. Depuis cette salle, on pénètre dans la chapelle par une porte aux vantaux sculptés. Cette chapelle est gothique, en style du XVe siècle, avec fenêtres à meneaux flamboyants et voûtée sur ogives dont les clefs portent les armes des Bohier et celles des Briçonnet. Plus loin, à gauche, s'ouvre sur le vestibule la chambre de Diane de Poitiers ou salon de Médicis. Le plafond est en bois à caissons avec les initiales H et C entrelacés, les deux C réunis simulant le D, initiale de Diane. De ce salon on passe dans le cabinet vert ainsi nommé car tout l'ameublement était de velours vert. Il communique avec la librairie faisant saillie sur la façade Est et dont le plafond est en chêne sculpté.
A droite du vestibule central s'ouvrent deux pièces, la chambre de François Ier et le grand salon dont la décoration est totalement moderne.
Au fond, l'on pénètre dans la galerie inférieure ornée de médaillons et où l'on conserve des fragments de la décoration funèbre de la chambre de Louise de Lorraine.
L'escalier montant au premier étage est à travées parallèles réunies par des paliers. Sa voûte est à caissons ornés de fleurs, de fruits et de têtes humaines. A ce premier étage, la disposition de l'appartement répète celle du rez-de-chaussée. Une chambre, dit de Médicis, possède un plafond en chêne à caissons carrés peints et dorés, avec les initiales de Henri II, de Catherine de Médicis et de leurs enfants.
Au second étage, subsistent, un peu modifiées, les différentes salles d'un petit monastère de Capucines que Louise de Lorraine y avait installées. La chapelle était aménagée au-dessus des voûtes de la chapelle seigneuriale. Une porte basculante, comme un pont-levis, fermait l'entrée de ce petit couvent.
Dans les grosses piles de l'ancien moulin se trouvent quatre pièces voûtées servant de cuisine, de cave et d'offices.
Les jardins, créés par les Bohier, furent embellis par Diane de Poitiers. Au Nord du parterre de Diane, se dresse un bâtiment construit par Catherine de Médicis et désigné sous le nom de la Chancellerie. C'était le logis du secrétaire des commandements de Catherine. Dans le parc de la rive gauche, dit Parc de Francueil, se trouve le tombeau de Mme Dupin. Le mausolée est dû à l'architecte Broynard et au sculpteur Monpellier.
Ce château est aussi visible depuis le GR 41, sur la rive gauche du Cher, à Francueil. L'accès est gratuit.
En 1560, Catherine de Médicis fit bâtir la galerie sur le pont. En 1730, le château a été acheté par M. Dupin, fermier général. C'est Mme Dupin qui sauva le monument lors de la Révolution. C'est pourquoi, on l'appelle le château des Dames.
On accède au château par une longue allée, plantée de platanes, qui fut tracée par Diane de Poitiers. Cette allée se prolongeait plus au Nord mais elle fut coupée par le chemin de fer et la route. A gauche, dans une allée secondaire, se trouve un portique orné d'un bas-relief de Jean Goujon qui appartenait à la façade du château avant sa restauration. Deux sphinx, venant de Chanteloup, gardent l'entrée de l'avant-cour qui est limitée, à l'Ouest, par les communs appelés souvent le bâtiment des dômes à cause de la forme de ses combles.
Un pont-levis, franchissant les douves, donne accès à une terrasse rectangulaire qui est la base de l'ancienne forteresse des Marques (XVe siècle) dont il ne reste plus que le donjon dressé à l'angle Sud-Ouest. Cette importante tour cylindrique, flanquée d'une tourelle, a été remaniée par les Bohier: les mâchicoulis ont disparu, une porte ornée d'arabesques et des fenêtres à croisée de pierre ont été percées dans la muraille. Devant cette tour est resté aussi l'ancien puits surmonté par une ferronnerie du XVIe siècle.
Depuis la rive Nord du Cher, on entre dans le château après quelques marches et un pont aux arches inégales. Ce château des Bohier, édifié sur deux grosses piles réunies par une arche étroite, ancien soubassement du moulin fortifié de Jean II Marques, est constitué par un grand pavillon carré flanqué, à chaque angle, d'une tourelle en encorbellement. La porte de la façade Nord, dont les vantaux sculptés portes les initiales T.B.K. de Thomas Bohier et de Katherine Briçonnet, est surmontée par un balcon accosté de deux trompes en demi-lune, devant la fenêtre médiane. Au second, étage, trois lucarnes avec pilastres ornés, frises sculptées, pinacles et clochetons, cachent en la décorant, la plus grande partie de la toiture.
La même disposition se retrouve, plus simplement, dans la décoration de la façade Ouest. A l'Est, les avant-becs des deux piles soutiennent, l'un l'abside de la chapelle, l'autre une petite terrasse au niveau du rez-de-chaussée.
Le pont et les galeries qui unissent le logis Renaissance à la rive Sud du Cher, sont de style classique. Long de 60 mètres, le pont a cinq arches reposant sur des piles dont les avant-becs soutiennent des tourelles engagées de moitié, et s'élèvent jusqu'au seuil du premier étage. Les fenêtres de la galerie supérieure sont surmontées par un fronton. Les lucarnes du toit sont percées par une œil-de-bœuf.
A l'intérieur, au rez-de-chaussée, un vestibule central est voûté sur croisées d'ogives à moulures prismatiques, dont les clefs sont désaxées. A gauche, la salle des gardes a été convertie en salle à manger dont la porte offre les images de saint Thomas et de sainte Catherine. Son plafond a conservé sa décoration primitive, avec des C entrelacés, initiales de Catherine de Médicis. Depuis cette salle, on pénètre dans la chapelle par une porte aux vantaux sculptés. Cette chapelle est gothique, en style du XVe siècle, avec fenêtres à meneaux flamboyants et voûtée sur ogives dont les clefs portent les armes des Bohier et celles des Briçonnet. Plus loin, à gauche, s'ouvre sur le vestibule la chambre de Diane de Poitiers ou salon de Médicis. Le plafond est en bois à caissons avec les initiales H et C entrelacés, les deux C réunis simulant le D, initiale de Diane. De ce salon on passe dans le cabinet vert ainsi nommé car tout l'ameublement était de velours vert. Il communique avec la librairie faisant saillie sur la façade Est et dont le plafond est en chêne sculpté.
A droite du vestibule central s'ouvrent deux pièces, la chambre de François Ier et le grand salon dont la décoration est totalement moderne.
Au fond, l'on pénètre dans la galerie inférieure ornée de médaillons et où l'on conserve des fragments de la décoration funèbre de la chambre de Louise de Lorraine.
L'escalier montant au premier étage est à travées parallèles réunies par des paliers. Sa voûte est à caissons ornés de fleurs, de fruits et de têtes humaines. A ce premier étage, la disposition de l'appartement répète celle du rez-de-chaussée. Une chambre, dit de Médicis, possède un plafond en chêne à caissons carrés peints et dorés, avec les initiales de Henri II, de Catherine de Médicis et de leurs enfants.
Au second étage, subsistent, un peu modifiées, les différentes salles d'un petit monastère de Capucines que Louise de Lorraine y avait installées. La chapelle était aménagée au-dessus des voûtes de la chapelle seigneuriale. Une porte basculante, comme un pont-levis, fermait l'entrée de ce petit couvent.
Dans les grosses piles de l'ancien moulin se trouvent quatre pièces voûtées servant de cuisine, de cave et d'offices.
Les jardins, créés par les Bohier, furent embellis par Diane de Poitiers. Au Nord du parterre de Diane, se dresse un bâtiment construit par Catherine de Médicis et désigné sous le nom de la Chancellerie. C'était le logis du secrétaire des commandements de Catherine. Dans le parc de la rive gauche, dit Parc de Francueil, se trouve le tombeau de Mme Dupin. Le mausolée est dû à l'architecte Broynard et au sculpteur Monpellier.
Près du château, la maison du garde-barrière date de 1877. Elle a été construite dans le style de la fin du XVe siècle. Ses fenêtres à croisées de pierre et ses lucarnes gothiques rappellent l'architecture du château. Cette maisonnette de passage à niveau a été classée aux Monuments historiques en 1984.
L'église Saint-Jean-Baptiste, construite au XIIe siècle (chœur terminé par une abside), a été modifiée en 1515 (reconstruction de la nef et de la façade Ouest). La porte en anse de panier de la façade Ouest, accostée de deux pilastres dont les chapiteaux soutiennent un linteau aux écoinçons ornés de feuilles de chardon, est surmontée par trois niches ornées de coquilles. Cette façade est épaulée par deux contreforts d'angle creusés chacun d'une niche à coquille. Détruit par une tempête, le clocher en charpente fut rebâti au XVIIIe siècle. La voûte en bois de la nef fut refaite en 1960. L'abside semi-circulaire, voûtée en cul de four, était éclairée par trois fenêtres en plein cintre.
Les fonds baptismaux (XVIe siècle) furent offerts, après 1560, mais avant 1589, par Catherine de Médicis. La cuve octogonale en pierre est supportée par un pied circulaire mouluré. Sur un pan de la cuve, est sculpté un écusson qui a perdu ses armoiries (sans doute celles de la reine mère), martelées pendant la Révolution. Le couvercle en bois comprend une base octogonale droite dont chaque face est sculptée d'arabesques. Cette base est surmontée par une pyramide à huit pans terminée par une croix. Au sol, à droite, l'évier circulaire est séparé.
Le bénitier est muni de deux anses et d'un bec verseur. Primitivement, il a peut-être servi de mortier ou de mesure à grains
Un seul vitrail, représentant saint Jean-Baptiste, est signé par Lucien-Léopold Lobin (Tours, vers 1868). Il se trouve dans le chœur, à droite.
Toutes les autres verrières, œuvres de Van-Guy (Tours), ont été posées entre mai et novembre 1980. Elles représentent: la Crucifixion, l'Agonie du Christ au Jardin des Oliviers, le repas à Emmaüs, la Remise des clés à saint Pierre, le Baptême du Christ, l'Absolution de Marie-Madeleine (📷), les Béatitudes.
Les fonds baptismaux (XVIe siècle) furent offerts, après 1560, mais avant 1589, par Catherine de Médicis. La cuve octogonale en pierre est supportée par un pied circulaire mouluré. Sur un pan de la cuve, est sculpté un écusson qui a perdu ses armoiries (sans doute celles de la reine mère), martelées pendant la Révolution. Le couvercle en bois comprend une base octogonale droite dont chaque face est sculptée d'arabesques. Cette base est surmontée par une pyramide à huit pans terminée par une croix. Au sol, à droite, l'évier circulaire est séparé.
Le bénitier est muni de deux anses et d'un bec verseur. Primitivement, il a peut-être servi de mortier ou de mesure à grains
Un seul vitrail, représentant saint Jean-Baptiste, est signé par Lucien-Léopold Lobin (Tours, vers 1868). Il se trouve dans le chœur, à droite.
Toutes les autres verrières, œuvres de Van-Guy (Tours), ont été posées entre mai et novembre 1980. Elles représentent: la Crucifixion, l'Agonie du Christ au Jardin des Oliviers, le repas à Emmaüs, la Remise des clés à saint Pierre, le Baptême du Christ, l'Absolution de Marie-Madeleine (📷), les Béatitudes.
Près de l'église, dans la rue du Château, la maison des Pages de François Ier (XVIe siècle) présente des fenêtres à croisée de pierre et, au Sud, une tourelle polygonale.
A l'Ouest de l'église, se trouve la première mairie de Chenonceaux.
Une plaque en marbre, qui y a été apposée, rappelle que le docteur Pierre Fidèle Bretonneau fut maire de la commune de 1803 à 1807.
A l'Ouest de l'église, se trouve la première mairie de Chenonceaux.
Une plaque en marbre, qui y a été apposée, rappelle que le docteur Pierre Fidèle Bretonneau fut maire de la commune de 1803 à 1807.
Le lavoir communal (de 1896) est situé dans la rue de La Roche.
Il est alimenté par l'eau d'une source.
Lieux-dits: Clos-de-la-Croix-de-Baugé, Clos-du-Châtaignier-Bruère, Fonds-de-la-Bennerie, Fonds-du-Fourneau, Grand-Clos-de-la-Vigne-du-Château, Grande-Pièce-de-la-Baiserie, La Baiserie, La Beaucerie, La Fosse-Fessée, La Louvière, La Noiraye, La Perruche-du-Raffoux, L'Arabe, La Roche, Le Beugnon, Le Bois-de-Pipées, Le Fourneau, Le Marais-Souilleux, Le Raffoux, Le Réfectoire, Le Regain, Les Pineaux-Noirs, Les Ronces, Les Rossignollières, Pavillon-des-Cinq-Chênes, Vallée-du-Bois
Bonjour
RépondreSupprimerc'est l'office du tourisme de Chenonceau qui m'a donné votre mail, car je suis une passionné d'histoire et j'aime bien commenter mon albums photos avec des dates et histoire du lieux.
me permettez vous d'imprimer vos photos de l'interieur de l'eglise St jean Baptiste de chenonceauque car je n'ai pas vu la visiter malheureusement car elle était fermé
merci pour votre réponse
en encore merci pour votre site
aline
Vous pouvez utiliser mes photos.
SupprimerBonjour, avez vous des renseignements sur l'architecture de ce château notamment sur sa galerie ?
RépondreSupprimerJe n'ai rien de plus que ce qui est écrit dans l'article. Il existe des livres consacrés à ce château qui doivent refermer ces renseignements.
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