Amboise

Amboise (Wikipedia) est une ville située sur la Loire, à l'Est de Tours. Ses habitants sont appelés les Amboisiens, les Amboisiennes.
Jadis, elle a porté les noms de: Ambatia, Ambiacensis vicus (Ve siècle, Sulpice Sévère, Dialogues), Oppidum Ambatiacum (VIe siècle, Grégoire de Tours) Ambaziaco (1070-1110, cartulaire de Cormery), Ambaziam (1200, charte de Saint-Julien).
Par décret préfectoral du 18 mai 1946, la commune de Saint-Denis-Hors a été réunie à celle d'Amboise.
Le plus ancien registre paroissial de Saint-Denis-Hors date de 1521, celui de Saint-Florentin de 1538, celui du château de 1563, celui du Bout-des-Ponts de 1595, celui de l'Hôtel-Dieu de 1737 et ceux des Ursulines et des Cordeliers de 1769.
Coordonnées GPS d'Amboise: 0°59'09"E - 47°24'25"N
Code INSEE: 37003 - Code postal: 37400 - Superficie: 4065 hectares
Altitudes: de 52 à 127 mètres
Cours d'eau: la Loire, l'Amasse
Le château d'Amboise, des XVe et XVIe siècles, fut la demeure de plusieurs rois de France: Charles VIII, Louis XII, François 1er, ... Ce fut le premier château construit selon le gout italien en Val de Loire. On peut y voir la transition entre le gothique flamboyant et la Renaissance. C'est dans ce château que l'émir Abd el-Kader fut mis en résidence de 1848 à 1852.
Au Nord, du côté de la Loire, la courtine, épaulée par trois avant-corps soutenant les terrasses, aboutit à la tour des Minimes d'un diamètre de 20 mètres. Cette dernière est composée de deux enveloppes concentriques entre lesquelles se déroule une rampe en cinq spires, couverte par des voûtes sur croisées d'ogives à culs-de-lampe. La tour servait d'entrée principale au château grâce à sa rampe en pente douce. A sa base s'ouvre une porte qui était précédée d'un pont-levis. Son couronnement comprend un double étage de chemins de ronde. A l'angle Ouest de l'enceinte, une tour cylindrique, d'un diamètre de 8 mètres, renferme un escalier à voûte en briques.
La tour Hurtault renferme aussi une rampe à pente assez douce pour permettre l'accès aux chevaux et aux petits chariots. Sa porte, à pilastres et loggia, ouvrait sur un pont-levis. Cette tour est couronnée par un chemin de ronde dont l'entablement est soutenu par des corbeaux Renaissance. Elle est couverte par une toiture conique. Cette tour est ronde à l'extérieur et polygonale à l'intérieur. Le noyau central, creux, d'un diamètre de 6 mètres et lui-même polygonal, servait de grenier à foin. Les culs-de-lampe de la tour sont sculptés et représentent des animaux, des soldats, des têtes grimaçantes, des fabliaux,...
Le côté Est de l'enceinte est constitué d'une muraille du XVe siècle, doublée par des douves de 27 mètres de largeur. Dans cette muraille s'ouvre la porte fortifiée des Lions, contiguë à un corps de garde. L'entrée Est était défendue par un bastion triangulaire long de 60 mètres, muni de casemates et entouré de fossés.
Les bâtiments d'habitations conservés sont situés au Nord, du côté de la Loire. Ils comprennent deux corps de logis perpendiculaires l'un à l'autre. A la base de la façade Nord, côté interne, une partie du fossé a été reconstitué. L'aile en retour d'équerre est prolongée au Sud par une construction moderne. A chacune de ses extrémités, elle est flanquée d'une tour circulaire.
La galerie-promenoir, ouverte sur la Loire par cinq arcades, supporte un étage occupé par la salle des États. Côté Loire, elle bordée par une balustrade en fer forgé. A l'Est, la terrasse est occupée par un jardin à l'italienne. Au Sud, elle est limitée par un bâtiment en briques et pierres qui faisait partie des dépendances de la collégiale Saint-Florentin.
La chapelle du château ou chapelle Saint-Hubert a été terminée en 1493 dans le style flamand. Elle comporte une nef d'une travée, un transept, une abside à trois pans, des voûtes d'ogives à clefs sculptées. Les vitraux, détruits en 1940, ont été remplacés, en 1952, par des onze œuvres de Max Ingrand retraçant la vie de saint Louis.
Son portail décoré est surmonté d'un haut-relief: saint Christophe portant l'Enfant Jésus et la conversion de saint Hubert (XVe siècle, sur le linteau de la porte) et, au-dessus, Charles VIII et son épouse Anne de Bretagne en prière (XIXe siècle).
Cette chapelle renferme la tombe de Léonard de Vinci (Leonardo da Vinci) qui est mort au Clos-Lucé, tout proche, le 2 mai 1519, à l'âge de 67 ans.
Ces gravures représentent le château tel qu'il était aux XVIe (gravure du haut) et XVIIIe siècles (gravure du bas). Au centre de la première gravure, on remarque la collégiale Notre-Dame-Saint-Florentin-du-Château qui a totalement disparu. Elle avait été fondée en 1014 par Sulpice de Buzençais, trésorier de Saint-Martin de Tours. Elle a remplacé une église plus ancienne, élevée au même endroit et placée aussi sous le vocable de Notre-Dame. Rebâtie en 1030 par Foulque Nerra, elle reçut les reliques de saint Florentin et fut alors dédiée à ce saint, en même temps qu'à la Sainte-Vierge. En 1044, elle fut érigée en paroisse par Arnoul, archevêque de Tours. En 1484, elle cessa d'être paroisse quand fut consacrée la nouvelle église de Notre-Dame-en-Grève, construite sur ordre de Louis XI. Vendue comme bien national en 1791, la collégiale devint, en 1806, la propriété de sénateur Roger-Ducos qui la fit démolir.
Cette église était bâtie selon un plan en forme de croix latine, avec une nef, un transept et une abside. Le clocher dominait la croisée du transept. Des fenêtres en plein cintre éclairaient l'édifice épaulé, en dehors, par de gros contreforts. Le pignon de la façade, percée par une porte en plein cintre et par une fenêtre de même dessin accompagnée par deux niches, était surmonté par un clocheton en forme de campanile.
Le parc du château, qui se visite aussi, domine la ville.
Le château du Clos-Lucé (1477), jadis appelé le manoir du Cloux (son nom actuel date de 1660), a été donné, en 1516, à Léonard de Vinci par François Ier. Cet édifice, en pierre et et en brique, comprend des bâtiments en fer à cheval, une tour d'escalier octogonale, une tourelle de guet et une galerie à arcades de bois. Charles VII, devenu propriétaire du château, y fit bâtir une chapelle: l'oratoire d'Anne de Bretagne. Cette chapelle, accolée à l'aile Ouest, possède une porte en anse de panier.
Dans son parc, on peut visiter le pigeonnier (XVe siècle) carré en brique avec chaînage en tuffeau. Son toit pyramidal est couvert de tuiles plates et surmonté par un bulbe. Son larmier plat en pierre est couvert par de l'ardoise. Il fut construit par Étienne Leloup, bailli de Louis XI.
A l'intérieur, un appareillage octogonal supporte 1000 boulins parfois doubles réalisés en brique et mortier. La charpente a une forme de carène de bateau inversée avec petite enrayure.
Toujours dans le parc, des reproductions des inventions de Léonard de Vinci sont exposées, comme la mitrailleuse à tir en éventail et le char d'assaut.
Près du château, on peut observer ce cadran solaire horizontal en ardoise.
Dans le parc du Clos-Lucé, on peut voir les vestiges du prieuré Saint-Thomas qui fut fondé en 1107 par Hugues Ier d'Amboise. Par la suite, il devint la propriété de l'abbaye de Pontlevoy. Ce bâtiment du XVIe siècle était une dépendance du prieuré, peut-être le logis du prieur. Il est, avec le pigeonnier, le seul vestige complet du prieuré. Ce logis comprend deux corps de bâtiments avec fenêtres à croisées de pierre. Le second bâtiment présente une façade nord supérieure construite en bois et hourdis.
La Tour de l'Horloge (située au 14 rue Nationale) est une porte fortifiée du XIIIe siècle sur laquelle a été bâti, de 1495 à 1500, un beffroi flanqué d'une tourelle cylindrique. Ses deux étages sont surmonté par un lanternon hexagonal. C'était l'entrée principale de la ville. Jadis, Amboise comptait six portes fortifiées dont cinq ont disparu, les portes des Minimes, Saint-Simon, Titery, Galaffre et Hurtault.
L'Hôtel de Ville (au 1 rue François 1er) a été édifié en 1505 pour Pierre Morin, trésorier du roi de France et maire de Tours. En 1784, il fut acquis par le duc de Choiseul puis partiellement reconstruit en 1776. La ville d'Amboise a acheté cet édifice en 1826 et y a établi la mairie et la justice de paix en 1855. Il a été restauré vers 1890.
Quai du Général-de-Gaulle, la tour Féalen (XVe siècle) est un des vestiges des fortifications de la ville. Ces murs ont été renforcés dès 1457. Au XVIIIe siècle, elle a été couverte d'un dôme en ardoise surmonté d'un lanternon. Elle renferme une salle rectangulaire voûtée en berceau. Jadis, l'Amasse, rivière recouverte en 1908, devait passée à ses pieds.
La construction de l'église Saint-Denis, la plus ancienne de la ville, a été décidée en 1107 par Hugues Ier, seigneur d'Amboise. Elle fut édifiée, à l'emplacement d'un oratoire du IVe siècle érigé par saint Martin, en plusieurs étapes: chœur, abside à cinq pans et transept (milieu du XIIe siècle), nef et collatéraux (fin du XIIe), deux absidioles (XVe), doublement du collatéral sud et deux chapelles latérales (XVIe). Le clocher s'étant effondré au XVIIIe siècle, il fut reconstruit à la même époque.
La porte en plein cintre est ornée de tores, de festons et de chevrons. Elle est surmontée par une fenêtre à arc mouluré retombant sur deux colonnettes. Deux des contreforts du XVIe siècle sont décorés de fleurons et de rosaces, un autre renferme un escalier menant au clocher. Celui-ci, qui surmonte la croisée du transept, est une tour carrée refaite au XIXe siècle.
A l'intérieur, des piliers cruciformes portent des chapiteaux ornés d'animaux fantastiques et de personnages: saint Denis, massacre des Innocents, deux loups du Roman de Renart, les péchés capitaux,...
Cette église renferme de nombreuses clefs de voûte polychromes.
Ses vitraux, réalisés par Julien-Léopold Lobin, représentent: le Couronnement de la Vierge (sans date), l'Immaculée Conception (1852), saint Vincent (1853), la Vie de la Vierge: mystères douloureux et glorieux (1858), la Vie de saint Denis (1858), la Vie de la Vierge: mystères joyeux (1858), la Vie de saint Martin (1858), la Vie de sainte Anne (1860), l'Ascension (sans date), saint Blaise, saint Jean et saint Simon (1855), saint Louis et saint Henri (1860), la Vie de sainte Hélène (1861), saint Roch, saint François de Paule et Jésus parmi les docteurs (1860), Jésus et les enfants (1862, 📷), le roi David, sainte Cécile et des anges musiciens (sans date).
Un groupe sculpté du XVIe siècle représente l'Ensevelissement du Christ.
La statue en marbre dite de la femme noyée (XVIe siècle) a été transférée en 1896 en provenance de la chapelle Notre-Dame de Bondésir (Montlouis). Elle représenterait une personne de la famille de Philibert Babou de la Bourdaisière, peut-être son épouse Marie Gaudin, morte en 1571.
La statue en pierre de sainte Madeleine date de la fin du XVIe siècle.
L'église Saint-Florentin, jadis appelée Notre-Dame-en-Grève, a été bâtie à partir de 1469 sur l'ordre de Louis XI. Elle a été consacrée en 1484 par l'évêque d'Orléans. Elle possède deux entrées latérales au Nord et au Sud. Sa nef se termine par une abside à trois pans. A l'angle Nord-Ouest, le clocher est surmonté par un dôme Renaissance (XVIe siècle). L'intérieur de l'église a été modifié en 1876: la nef, jadis unique, a été divisée en trois nefs par une double rangée de colonnes soutenant la voûte, autrefois en charpente, remplacée par une voûte en pierre. Le fils de François Ier et de la reine Claude, né en 1518, fut baptisé dans cette église.
Sur le mur sud de la nef, ce bénitier du XVe siècle, décoré de chardons, a échappé à la restauration de 1876.
Cette église renferme sept importants vitraux réalisés en 1956 par Max Ingrand (Paris). Ces verrières représentent: Notre-Dame de Grève et saint Florentin; Notre-Dame de Grâce et Notre-Dame de Majesté; Notre-Dame du Beffroi et Notre-Dame du Clos Lucé; Notre-Dame de Chartres et Notre-Dame du Puy; Notre-Dame du rosaire et Notre-Dame de la Médaille miraculeuse; Notre-Dame de la Salette et Notre-Dame de Lourdes; Notre-Dame de Pontmain et Notre-Dame de Pellevoisin (📷), une Composition abstraite.
L'église Notre-Dame-du-Bout-des-Ponts ou Notre-Dame-de-Grâce, construite en 1521, a été modifiée en 1821 (voûtes). Elle comprend une nef unique divisée en cinq travées à nervures ogivales, un chevet plat, une tour carrée d'escalier menant au comble (au Sud), et un clocher en charpente.
Sur le pilier Nord de son porche, des niveaux de crues de la Loire ont été gravés: 1866, 23 octobre 1846 et 3 juin 1856. A plusieurs reprises, cette église a été endommagée par les inondations, notamment en 1733, où deux chapelles furent détruites.
Un de ses vitraux, signé par Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1871), est une verrière ornementale incluant un saint Évêque. Côté Sud de la nef, quatre vitraux de Lux Fournier (Tours, 1949) représentent, à leur tympan, les Apparitions de la Vierge: à La Salette, à Lourdes, à Pontmain et à Fatima (📷).
Elle renferme plusieurs clefs de voûtes sculptées et peintes qui datent de 1821.
A l'Est de l'Île-d'Or, la chapelle Saint-Jean a été édifiée au début du XIIe siècle par l'ordre des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem (ordre hospitalier et militaire fondé lors des croisades, en 1099). En fait, elle se situait dans un petit monastère dont les bâtiments ont disparu. Cette chapelle a été restaurée en 1970 et 1971. Elle est composée d'une nef de trois travées à voûtes angevines (dont les clefs sont sculptées et peintes) et à chevet plat. Sa façade présente une porte plein cintre entourée d'un tore et d'une gorge. La chapelle possèdent sept verrières abstraites réalisées par Martine Letrosne (Paris, 1970).
Château-Gaillard, ancien fief relevant du château d'Amboise, fut construit à la fin du XVe siècle à la demande de Charles VIII. En 1505, Louis XII en fit don à son jardinier Pacello de Mercogliano. C'est ici qu'auraient été plantés les premiers orangers de France. En 1559, le cardinal de Lorraine acheta ce domaine et fit reconstruire la façade du logis seigneurial.
Le logis est composé de deux bâtiments réunis et accolés à une chapelle. Il a gardé une corniche ornée de palmes et de coquilles. Ses combles du logis sont éclairés par quatre lucarnes. A l'intérieur, on voit une cheminée du XVIe siècle décorée de rinceaux.
Les fenêtres de ce logis sont désormais dotées de vitraux créés par le maître-verrier Philippe Audoux (La Croix-en-Touraine).
La chapelle a été construite en 1515 par René de Savoie et consacrée, le 15 août de cette même année, par Yves de Mayeuc, évêque de Rennes. En partie troglodytique, elle se compose d'une salle rectangulaire et est recouverte par une terrasse.









Le château de Chanteloup fut construit en 1713 par Jean d'Aubigny pour Marie-Anne de la Trémoille, princesse des Ursins. Acheté en 1761 par de duc de Choiseul, il fut agrandi et embelli par l'architecte Louis-Denis Le Camus. Le monument fut ensuite cédé au duc de Penthièvre puis à Jean-Antoine Chaptal, ministre de Napoléon 1er. En 1823, il tomba aux mains de marchands de biens qui vendirent le mobilier et démolirent le château pierre par pierre.
De ce château, il ne reste pratiquement plus que la célèbre Pagode de Chanteloup dessinée par Louis-Denis Le Camus. Sa construction débuta le 2 septembre 1775 et s'acheva le 30 avril 1778. Haute de 44 m (soit 149 marches), elle compte six étages en retraits successifs. Sa dernière restauration date de 1910.
A l'Est du domaine, l'entrée de la première cour du château existe toujours. Flanquée de deux pavillons du 18ème siècle, elle a été appelée la Grille Dorée. Entre 1914 et 1974, ces pavillons, couverts primitivement en terrasses, ont été habités par Jehanne d'Orliac, écrivain. (📷 Éric Caillé)
Dans la rue Augustin-Thierry, les vestiges d'un rempart gaulois peuvent être observés. Initialement, il mesurait 450 m de long sur 35 m de large et avait été construit de 400 à 50 avant Jésus-Christ. Associé à un fossé à fond plat, il était destiné à protéger l'oppidum des Châtelliers.
Non loin de ce rempart, la butte de César mesure 6 mètres de haut sur 60 mètres de diamètre. Cette butte artificielle n'a jamais été fouillée.
Au 7 rue du Rocher-des-Violettes, la maison des pages de Charles VII (XVe siècle), appelé aussi Les Gironnets, est un logis dont le colombage est à remplissage de briques. Cette demeure de deux étages possède un escalier à vis qui se trouve dans la tour carrée. Une annexe en bois et brique surplombe le toit du logis principal.
Au 36 quai Charles-Guinot, un ensemble troglodytique, appelé les Greniers de César, fut acheté en 1588 par le couvent des Minimes. Cet ensemble présente, au rez-de-chaussée, et de plain-pied avec le sol de la cour, quatre galeries rectilignes et à peu près parallèles. Les deux caves de l'ouest sont simples, celle qui les suit vers l'est est surmontée d'une galerie. La quatrième, celle de l'est, mesure environ 100 mètres et est surmontée de deux étages de souterrains jadis séparés par une voûte qui s'est écroulée. C'est au fond du plus bas de ces étages, profond de 40 mètres, que se trouvent quatre silos (ou citernes) taillés dans le rocher et attribués aux Romains. De forme cylindrique et surmonté d'une coupole ouverte d'un orifice circulaire situé au niveau du sol de la galerie supérieure, ils ont un diamètre de 4,18 mètres et une hauteur de 6,30 mètres. Ils sont séparés les uns des autres par des intervalles de 2,50 mètres. L'intérieur des silos est constitué par un briquetage séparé du rocher par un intervalle de 0,25 mètre, rempli de sablon. Un escalier rectiligne fait communiquer les différents étages de caves. Ces souterrains ont été modifiés au cours de âges, le creusement des plus anciens d'entre eux peut remonter à l'occupation romaine. Les galeries inférieures auraient été creusées au XVIe siècle.
Au 1 rue de la Concorde, il reste un vestige (le pied-droit Sud) de l'ancienne porte des Minimes qui faisait partie des fortifications du quartier du Petit-Fort situé au pied du château. Cette porte devint une des six entrées d'Amboise après la réunion du Petit-Fort avec la ville en 1471.
Il existe de nombreuses maisons anciennes dans la ville, dont celle-ci (XVe et XVIe siècles) à pans de bois (42 rue de la Concorde) qui possède une cage d'escalier à pans coupés
Une autre maison ancienne est située au 66 rue de la Concorde.
Au 54 place Michel-Debré, ce logis a été daté de 1512 par dendrochronologie.
Au 14 rue Mirabeau, la façade de cette maison se trouve en encorbellement.
Au 2 rue Joyeuse, cette demeure (XVe et XVIe siècles) présente un rez-de-chaussée en pierres et un étage en encorbellement en bois et briques. Sa porte est surmontée d'un arc en accolade.
Au 6 rue Joyeuse, l'hôtel Joyeuse (XVIe siècle) a été très restauré au XIXe siècle à la suite d'un incendie. Au-dessus d'une grande et d'une petite porte plein cintre, se trouve une galerie en bois vitrée. Au début de la Renaissance, c'était la demeure de Fra Giovanni Giocondo, amené d'Italie par Charles VII.
Au 11 place Richelieu, ce logis a été construit vers 1490, remanié au XVIIe siècle et restauré dans les années 1990. De nos jours, il abrite l'hôtel Le Blason.
Au 16 place Richelieu, ce logis du XVe siècle, appelé la maison du Philosophe Inconnu, a appartenu à Louis-Claude de Saint-Martin qui était né le 18 janvier 1743. A l'arrière, la tourelle à pans de bois renferme un escalier à vis.
Au 52 rue Rabelais, ce logis (XVe siècle) présente, côté rue, une façade à pans de bois en encorbellement sur des colonnes engagées. A l'arrière, une galerie longe la cour et une tour à pans de bois renferme en escalier à vis en bois.
Au 1 mail Saint-Thomas, l'hôtel Saint-Thomas a été construit vers 1517 dans le style gothique tardif. Il a été remanié à la fin du XIXe siècle.
En face du château, sur l'Île-d'Or, la statue représentant Léonard de Vinci est une œuvre de Amleto Cataldi. Réalisée en 1924, elle fut offert à la ville de Paris par le consul de la république de San Marin puis fut transférée à Amboise en 1976.
Dans la ville, une œuvre de Michel Audiard est aussi dédiée à Léonard de Vinci.
Cette fontaine monumentale, quai du Mail, a été offerte à la ville en 1968 par Max Ernst. Son inauguration a eu lieu le 23 novembre 1968.
Situé à l'angle de l'avenue de Tours et de la rue Marcel-Nay, le monument aux morts, de 1913, de la guerre de 1870 représente un soldat Mobile. Cette statue en bronze, réalisée par l'atelier du fondeur parisien Durenne, est une copie de l'un des quatorze personnages du monument du général Chanzy au Mans, œuvre du sculpteur Onésyme-Aristide Croisy.
De plan rectangulaire entre deux pignons à rondelis, le manoir privé de La Ménaudière (XVe siècle), ne comportait, à l'origine, qu'un rez-de-chaussée et un comble, comme on le voit encore au Sud. La façade Nord a été reprise, au XIXe siècle, en style néo-gothique pour l'aménagement d'un étage et dotée d'une tour carrée avec corniche à petits modillons qui a remplacé la traditionnelle tourelle polygonale d'escalier renfermant un escalier à vis disparu. Au Sud, si toutes les baies ont perdu leurs meneaux, elles ont conservé leur crochets de feuillage et leur fleuron. La cave, divisée en trois parties avec une citerne, n'est en fait qu'un entresol sous plancher.
La cour intérieure est limitée, à l'Est, par un long bâtiment de servitudes d'un seul niveau, avec grenier éclairé par une lucarne à fronton triangulaire, prolongé à son extrémité Sud par un petit pavillon plus élevé. Le linteau de la porte, protégée par un auvent, est creusé d'une accolade retombant sur deux culs-de-lampe ornés de feuillage. Elle donnait accès à la chapelle du Sacré-Cœur dont l'existence est attestée depuis 1675. Elle aurait été consacrée en 1885 et ce fut, peut-être, à cette époque que l'autel a été logé dans un minuscule chœur faisant saillie à l'extérieur et qui semble assez récent.
Placé en vis-a-vis, l'ancien pigeonnier élève son bâtiment carré d'environ six mètres de côté, avec son premier étage en pierres de taille. Cette fuye, transformée en logis, n'a gardé de sa destination primitive, en sa partie supérieure, qu'un morceau de pierre d'envol, suspendu dans le vide. A l'intérieur, on voit l'embrasure d'une meurtrière pour armes à feu qui protégeait l'entrée de la cour. A la suite, une petite dépendance abrite la margelle d'un puits de 82 mètres de profondeur. Le treuil en bois, de 90 centimètres de diamètre avec son câble enroulé; est monté sur un bâti en charpente.
Un double système de douves, dont une partie le sépare de la forêt, cerne le manoir sur trois côtés et il faut franchir un pont, à l'Ouest, pour accéder à la ferme. On en sort par un portail en plein cintre, avec sommiers en saillie et une clef timbrée d'un écu. Le guichet pour piétons qui le double est de même style.
Le château privé de La Rouillardière a été construit au XIXe siècle dans le style néo-Renaissance.
Dans son parc, on peut voir cette ancienne éolienne Bollée de 1910 ou de 1911.
Le château de La Gabillère (XIXe siècle) est désormais le siège du Lycée Viticole d'Amboise.
Son éolienne Bollée de 1893 est la seule éolienne de Touraine inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (1991).
Situé à l'Est d'Amboise, rive gauche de la Loire, le château de Malvau semble dater du XIXe siècle.
A l'Ouest de la ville, au lieu-dit Chandon, on peut observer ce lavoir.
Sur une façade d'une maison de l'avenue Émile-Gounin, on peut voir ce beau cadran solaire en céramique.

Le parc des Mini-Châteaux permet de découvrir les maquettes à l'échelle 1/25e de 41 châteaux du Val-de-Loire comme Azay-le-Rideau (en haut) et Villandry (en bas).
Amboise possède son girouet dont la partie centrale représente son château.

A voir
  • Au 2 rue du Clos-Lucé, un manoir privé du XVe siècle.
  • Le château privé de Belleroche (XVIIIe siècle).
  • Les maisons anciennes: rue de la Concorde (n° 50-52), rue Rabelais (n° 44), rue du Commerce, rue de L'Entrepont (n° 5 et 11), rue Nationale (n° 35), rue Corneille, rue Manuel (n° 11), rue Newton (n° 12), place Michel-Debré (n° 40, 46, 52), rue Victor-Hugo (n° 9-11, 78, 92), rue Racine (n° 13).
  • Les pigeonniers: La Maison-Blanche (pigeonnier-porche carré en colombage, au toit pyramidal) et La Richardière.
Patrimoine disparu
- L'église Saint-Lazare ou de la Madeleine (début XVe siècle) était la chapelle d'une léproserie construite au XIIIe siècle et située rue de Tours. Ce sanctuaire ne fut consacré, par Martin de Beaune, qu'en 1524. Il en reste le mur Nord et ses contreforts.
- L'église (XVe siècle) et le cloître en charpente du couvent des Cordeliers qui furent démolis au début du XXe siècle. Le couvent, fondé en 1412 par Pierre II d'Amboise, se trouvait rue de Tours. Il reste quelques vestiges des bâtiments conventuels.
- Sur l'Île-d'Or, la chapelle Saint-Sauveur, dite aussi du prieuré de l'île d'Amboise, fut détruite par les Normands. Reconstruite en 1180, elle fut érigé en prieuré. Elle fut de nouveau détruite par une crue de la Loire au début du XVIIIe siècle.
- Le pont de pierre, bâti en 1115, fut détruit par les glaces en 1608. A l'entrée Sud, il était doté d'une tour qui a été démolie en 1738.
- Le couvent des Ursulines était situé aux 30 et 32 de la rue Rabelais. Créé en 1626, il fut démoli en 1800.
- La colonne Chaptal fut érigée en 1835 en l'honneur de Jean-Antoine Chaptal, chimiste et ministre. Conçue par l'architecte Sylvain-Philippe Chateignier, elle a été détruite en 1936.

Lieux-dits: Bel-Air, Beau-Clos, Belle-Roche, Brédanne, Chandon, Chanteloup, Château-Gaillard, Château-Malvau, Clos-de-Saint-Denis, Clos-des-Ursulines, Derrière-Saint-Denis, Forêt-d'Amboise, Gué-du-Moulin-d'Olivet, Île-d'Or, Îles-aux-Mouettes, La Barosserie, La Bergerie, La Berthellerie, La Bigonnerie, La Blondellerie, La Bondonnière, La Briqueterie, La Brulonnière, La Californie, La Charmaie, La Closerie, La Commanderie, La Croix-Benard, La Croix-Douillard, La Croix-Moreau, La Croix-Saint-Jean, La Demi-Lune, La Faisanderie, La Fontaine-Chandon, La Fontaine-du-Saule, La Fosse, La Fuye, La Gabillère, La Genêtière, Le Gourgeault, La Grange-Tiphaine, La Grenouillère, La Haute-Métrasserie, L'Aitre-des-Coiseaux, La Janvrie, La Maison-Blanche, La Malonnière, La Marnière, La Ménaudière, La Métrasserie, La Mothe, La Moutonnerie, La Noiraye, La Pagode, La Patouille, La Patte-d'Oie, La Perle, La Pierre, La Pierre-qui-Tourne, La Poterie, La Poupardière, La Quantinerie, La Reignère, La Richardière, La Rouillardière, La Rue-de-Choiseul, La Ruelle-Sautard, La Serpe, La Sucrerie, La Talboterie, La Varenne, La Verrerie, Le Bout-des-Ponts, Le Breuil, Le Chenard, Le Clos-Chauffour, Le Clos-des-Gardes, Le Clos-de-Bœuf, Le Clos-Lucé, Le Fou-de-l'Âne, Le Four-à-Chaux, Le Haut-Chandon, L'Herpinière, Le Moulin-à-Fer, L'Entrepont, Le Pied-Courtault, L’Épinetterie, Le Quai-des-Violettes, Le Ribouillet, Le Sevrage, Le Vau-de-Bonnin, Le Verger, Les Bergeries, Les Bertherelles, Les Breussollières, Les Châtelliers, Les Chaumières, Les Corneaux, Les Fauchelleries, Les Grandes-Entes, Les Guillonnières, Les Lombardières, Les Longs-Réages, Les Maisons-Rouges, Les Ormeaux, Les Valinières, Les Vallées, Les Varioles, Les Vieilles-Aitres, Les Violettes, L'Herpinière, L'Île-d'Amour, Malétrenne, Malpogne, Maltaverne, Malétrenne, Malvau, Marcheroux, Mazère, Montlumas, Mosny, Plaisance, Presqu'Île-du-Châtelier, Rosnay, Rue-des-Caves, Sème-Grain, Sous-la-Reignère, Théatre-Beaumarchais, Vau-de-Lucé, Vaugirard, Ville-David
Anciens lieux-dits: Durdan, La Bouvrie, La Cantinière, La Drageonnière, Le Clos-Patin, Pied-Fallou
          Blason d'Amboise

          Aucun commentaire:

          Enregistrer un commentaire