Cinq-Mars-la-Pile (prononciation locale Saint-Mar-la-Pile) (Wikipedia), village de la rive droite de la Loire, est situé à l'Ouest de Tours. Ses habitants sont appelés les Cinq-Marsiens, les Cinq-Marsiennes.
Il porta les noms de Terra Sancti Medardi (915, charte de l'abbaye Saint-Julien), Pile-Saint-Médard (1012), Saint-Médard-de-la-Pile (1070), Saint-Mars (1301), Saint-Mars-la-Pile (1519) et Cinq-Mars (1550).
Ce fut une seigneurie relevant du château de Tours, à foi et hommage lige. Elle a appartenu successivement aux Ruzé d'Effiat (jusqu'en 1768), au duc de Choiseul et aux ducs de Luynes.
Il porta les noms de Terra Sancti Medardi (915, charte de l'abbaye Saint-Julien), Pile-Saint-Médard (1012), Saint-Médard-de-la-Pile (1070), Saint-Mars (1301), Saint-Mars-la-Pile (1519) et Cinq-Mars (1550).
Ce fut une seigneurie relevant du château de Tours, à foi et hommage lige. Elle a appartenu successivement aux Ruzé d'Effiat (jusqu'en 1768), au duc de Choiseul et aux ducs de Luynes.
Le plus ancien registre paroissial date de 1535.
La pile gallo-romaine, tour carrée en briques (120.000 environ) de la fin du IIe siècle, mesure 29,40 mètres de haut (100 pieds romains) et 5,80 mètres de côté à sa base puis 4,40 mètres à 2 mètres de hauteur. Elle est surmontée de quatre piles d'angle, également carrées, de 3 mètres de haut. Une cinquième, placée au sommet d'une cape pyramidale couronnant l'édifice, fut renversée en 1751. Ce serait un monument funéraire. C'est la mieux conservée et la plus haute des 25 piles françaises.
En haut de la pile, sur la face Sud, douze panneaux décoratifs en briques et en pierres blanches remplacent la traditionnelle niche se trouvant sur les autres piles. Quatre de ces panneaux seulement sont intacts.
Ce dessin, datant de 1699, représente la pile à cette époque.
A voir
- Le manoir et le pigeonnier des Crémillères détruits en 1848.
Lieux-dits: Bel-Air, Bellevue, Bois-des-Houssières, Bois-le-Comte, Chanderry, Forget, Grillemont, Île-Joli-Cœur, La Barbellerie, La Bécellière, La Bertellerie, La Boire, La Bourdaisière, La Bruerie, La Bruyère, La Chaperonnière, La Chevalerie, La Croix-Bureau, La Croix-Côtelette, La Durandière, La Falottière, La Farinière, La Folie La Gare, La Gautellerie, La Grosse-Borne, La Houbellerie, L'Aiguillette, L'Aireau-du-Bois, La Jasnière, La Pile, La Poste, La Réserve, La Roche, La Rouchetière, La Salle, La Sansonnerie, La Simonière, Lasvaudrie, L'Audrière, La Vallandière, La Véronique, Le Bois-de-l'Eau, Le Bois-Prieur, Le Bois-Simbert, Le Bourg-Neuf, Le Buisson, Le Carroi, Le Château, Le Gravier, Le Hareuil, Le Mortier-à-Puits, Le Moulin-à-Traits, Le Moulin-à-Vent, Le Moulin-de-Racault, Le Parc, Le Pavillon, Le Petit-Chanderry, Le Plessis, Le Ponceau, Le Pont-Bouchet, Le Port-de-la-Vinedière, Le Porteau, Le Val-d'Enfer, Les Blais, Les Bordebures, Les Caves, Les Coteaux, Les Étangs, Les Grandes-Varennes, Les Guérinières, Les Hautes-Babinières, Les Jarriais, Les Malonnières, Les Mesnils, Les Perruches, Les Pilets, Les Quarts, Les Taconneaux, Les Tronchées, Les Varennes, L'Île-aux-Bœufs, L'Île-César, Moulin-de-la-Gouspillère, Moulin-de-Velantan, Moulin-du-Milieu, Racault, Roberges
En haut de la pile, sur la face Sud, douze panneaux décoratifs en briques et en pierres blanches remplacent la traditionnelle niche se trouvant sur les autres piles. Quatre de ces panneaux seulement sont intacts.
Ce dessin, datant de 1699, représente la pile à cette époque.
L'église Saint-Médard, construite au XIe siècle (nef), a été agrandie au XIIe (transept, chœur, abside et absidioles, clocher), modifiée au XVe (flèche du clocher) puis fortement restaurée en 1888 (façade, nef et absidiole Nord). La nef a des murs parementés en petit appareil. Elle est éclairée par des fenêtres en plein cintre, toutes restaurées, et est couverte d'une charpente avec bardeaux de 1888. La base du croisillon Nord du transept présente une maçonnerie en petit appareil du XIe siècle. La croisée du transept, reliée à la nef par une arcade en plein cintre retombant sur des piles dont les impostes sont moulurées par un bandeau chanfreiné, est voûtée d'un berceau longitudinal en plein cintre. Les croisillons, voûtés aussi d'un berceau en plein cintre, sont accompagnés, chacun, par une absidiole semi-circulaire voûtée en cul-de-four. Au Nord, l'absidiole primitive avait été remplacée, au XVIIe siècle, par une chapelle seigneuriale rectangulaire voûtée d'arêtes. Maintenant close du côté du croisillon par la restauration de l'absidiole, cette chapelle sert de sacristie. Une travée droite de chœur, voûtée en berceau, est suivie par une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four et éclairée par trois fenêtres en plein cintre, dont le clavage est circonscrit, extérieurement, par une archivolte moulurée par un damier. Le clocher carré, avec deux baies en plein cintre sur chaque face, est couronnée par une flèche octogonale en pierre, érigée au XVe siècle, accompagnée par quatre clochetons d'angle.
En 1070, cette église fut donnée à l'abbaye de Saint-Julien par Geoffroy, fils d'Othon de Saint-Médard. Elle fut consacrée en 1091.
Un reliquaire-monstrance du XIXe siècle, retrouvé récemment dans la sacristie, contient un fragment d'os de saint Martin. Le métal utilisé pour la fabrication, par moulage, du reliquaire est un régule, un alliage non précieux. Ainsi, l'église Saint-Médard fait partie des six endroits de Touraine où se trouvent des reliques de saint Martin avec l'église du Grand-Pressigny, l'église de Tournon-Saint-Pierre, le musée des Amis du Vieux Chinon, la basilique Saint-Martin, la cathédrale de Tours.
Cette église renferme quinze vitraux signés par le maître-verrier Lucien-Léopold Lobin (Tours) qui représentent: la Résurrection du Christ (1889), le Bon Pasteur (1892), la Pentecôte (1892, 📷), l'Apparition du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie et la Crucifixion (1889), la Nativité et l'Assomption (1889), saint Martin (1889), saint Jean (1889), le Baptême du Christ (1889), saint François-Xavier (1889), saint Charles Borromée (1889), saint Louis (1889), saint André (1889), saint Hubert (1889), saint Louis de Gonzague (1889), sainte Barbe (1889), sainte Madeleine (1889). Une verrière (la Résurrection du Christ) est anonyme et sans date. Dans la sacristie, on voit une verrière héraldique du XVIIe siècle aux armes d'Antoine Coëffier, dit Ruzé d'Effiat, baron de Cinq-Mars.
Cette plaque gravée indique que la chapelle Saint-Roch fut fondée le 17 juin 1594 par le prêtre François Allaire.
En 1070, cette église fut donnée à l'abbaye de Saint-Julien par Geoffroy, fils d'Othon de Saint-Médard. Elle fut consacrée en 1091.
Un reliquaire-monstrance du XIXe siècle, retrouvé récemment dans la sacristie, contient un fragment d'os de saint Martin. Le métal utilisé pour la fabrication, par moulage, du reliquaire est un régule, un alliage non précieux. Ainsi, l'église Saint-Médard fait partie des six endroits de Touraine où se trouvent des reliques de saint Martin avec l'église du Grand-Pressigny, l'église de Tournon-Saint-Pierre, le musée des Amis du Vieux Chinon, la basilique Saint-Martin, la cathédrale de Tours.
Cette église renferme quinze vitraux signés par le maître-verrier Lucien-Léopold Lobin (Tours) qui représentent: la Résurrection du Christ (1889), le Bon Pasteur (1892), la Pentecôte (1892, 📷), l'Apparition du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie et la Crucifixion (1889), la Nativité et l'Assomption (1889), saint Martin (1889), saint Jean (1889), le Baptême du Christ (1889), saint François-Xavier (1889), saint Charles Borromée (1889), saint Louis (1889), saint André (1889), saint Hubert (1889), saint Louis de Gonzague (1889), sainte Barbe (1889), sainte Madeleine (1889). Une verrière (la Résurrection du Christ) est anonyme et sans date. Dans la sacristie, on voit une verrière héraldique du XVIIe siècle aux armes d'Antoine Coëffier, dit Ruzé d'Effiat, baron de Cinq-Mars.
Cette plaque gravée indique que la chapelle Saint-Roch fut fondée le 17 juin 1594 par le prêtre François Allaire.
De l'enceinte de l'ancien ghetto (XVe siècle), appelé la Juiverie, il ne reste que la porte en plein cintre surmontée par un oculus. La porte ouverte au Nord-Ouest a été percée par les Allemands lors de la dernière guerre.
Le château féodal fut rasé à hauteur d'infamie, en 1642, sur ordre de Richelieu (pour punir Henri de Ruzé d'Effiat, marquis de Cinq-Mars, qui conspira contre le cardinal). Avant cette destruction, le château se composait de quatre tours rondes, situées aux quatre points cardinaux, reliées entre elles par des bâtiments, formant ainsi un quadrilatère entouré de profonds fossés. La tour Nord (fin du XIIe siècle), dont il subsiste les substructions, était la plus haute des tours (peut-être le donjon). Cette forteresse était protégée, au Sud-Ouest, par un ouvrage avancé triangulaire en forme d'éperon. De ce château, il reste le logis des gardes, les fossés (refaits au XVIe siècle), deux tours circulaires du XIIe (tours Est) et de la fin XIIIe siècles (tour Sud), les substructions de la tour Nord (fin du XIIe siècle), une partie des murs d'enceinte et des communs.
On accède au château par une porte ouverte dans l'ancien logis des gardes du XVe siècle. Ce bâtiment se développe entre deux tours rondes et est accompagné par une tourelle d'escalier plus petite. Ses façades furent modifiées au XVIIe et au XVIIIe siècle.
La tour Est, construite en blocage, a été partiellement reparementée, du côté Nord, en moyen appareil au XVe siècle. Elle est accompagnée par une tour d'escalier de plus petit diamètre. Elle renferme trois salles superposées. Les salles inférieures sont voûtées sur huit branches d'ogive de section rectangulaire et dont les arêtes furent abattues par un chanfrein. Les nervures de la salle la plus basse ont été bûchées. La salle du troisième étage fut voûtée au XVe siècle sur huit branches d'ogive à moulures prismatiques, en même temps que des fenêtres à croisée de pierre furent percées dans les murs. Ces salles sont chauffées par des cheminées refaites aussi au XVe siècle (photo: cheminée du 1er étage). La partie supérieure de la tour, est surmontée par des créneaux modernes.
La tour Sud fut totalement reconstruite à la fin du XIIIe siècle. Elle est parementée en moyen appareil et ne comprend plus que trois étages. Les salles sont voûtées sur huit branches d'ogive profilées d'un tore en amande (photo). Cette tour, découronnée en 1642, a reçu, elle-aussi, un crénelage moderne.
Ce château a été représenté, en 1699, sur une aquarelle de la collection Gaignières. On y voit que les deux tours Est et Sud étaient reliées par un bâtiment refait au XVIe siècle, comme en témoigne l'existence d'un pilastre Renaissance à chapiteau composite.
Un pont-levis, protégé par deux tourelles, permettait de franchir les fossés au Nord-Est. Il a été remplacé par un pont dormant à trois arches.
Le manoir privé de La Roche-Musset a été édifié au XVe siècle (bâtiment central rectangulaire) et agrandi à la fin du XVIe. Il fut alors plus que doublé en profondeur. Des tourelles carrées de défense, avec meurtrières, furent ajoutées à ses angles Sud-Est et Sud-Ouest, leur partie supérieure étant montée en encorbellement. Simultanément, deux tours carrées de défense furent bâties aux angles Sud-Est et Sud-Ouest de la cour. Au Nord-Est, un bâtiment de communs date de 1644. C'est une ancienne capitainerie (hébergement) sur la route de l'Anjou.
Il possède un pigeonnier pariétal, du XVIIe siècle, présentant 51 boulins (nids de pigeons), creusés dans le roc, sur trois rangées. Un autre pigeonnier, à double rangée de boulins, a été aménagé, au XVIIe siècle, dans la salle de garde troglodytique du XVe siècle.
On accède au château par une porte ouverte dans l'ancien logis des gardes du XVe siècle. Ce bâtiment se développe entre deux tours rondes et est accompagné par une tourelle d'escalier plus petite. Ses façades furent modifiées au XVIIe et au XVIIIe siècle.
La tour Est, construite en blocage, a été partiellement reparementée, du côté Nord, en moyen appareil au XVe siècle. Elle est accompagnée par une tour d'escalier de plus petit diamètre. Elle renferme trois salles superposées. Les salles inférieures sont voûtées sur huit branches d'ogive de section rectangulaire et dont les arêtes furent abattues par un chanfrein. Les nervures de la salle la plus basse ont été bûchées. La salle du troisième étage fut voûtée au XVe siècle sur huit branches d'ogive à moulures prismatiques, en même temps que des fenêtres à croisée de pierre furent percées dans les murs. Ces salles sont chauffées par des cheminées refaites aussi au XVe siècle (photo: cheminée du 1er étage). La partie supérieure de la tour, est surmontée par des créneaux modernes.
La tour Sud fut totalement reconstruite à la fin du XIIIe siècle. Elle est parementée en moyen appareil et ne comprend plus que trois étages. Les salles sont voûtées sur huit branches d'ogive profilées d'un tore en amande (photo). Cette tour, découronnée en 1642, a reçu, elle-aussi, un crénelage moderne.
Ce château a été représenté, en 1699, sur une aquarelle de la collection Gaignières. On y voit que les deux tours Est et Sud étaient reliées par un bâtiment refait au XVIe siècle, comme en témoigne l'existence d'un pilastre Renaissance à chapiteau composite.
Un pont-levis, protégé par deux tourelles, permettait de franchir les fossés au Nord-Est. Il a été remplacé par un pont dormant à trois arches.
Le manoir privé de La Roche-Musset a été édifié au XVe siècle (bâtiment central rectangulaire) et agrandi à la fin du XVIe. Il fut alors plus que doublé en profondeur. Des tourelles carrées de défense, avec meurtrières, furent ajoutées à ses angles Sud-Est et Sud-Ouest, leur partie supérieure étant montée en encorbellement. Simultanément, deux tours carrées de défense furent bâties aux angles Sud-Est et Sud-Ouest de la cour. Au Nord-Est, un bâtiment de communs date de 1644. C'est une ancienne capitainerie (hébergement) sur la route de l'Anjou.
Il possède un pigeonnier pariétal, du XVIIe siècle, présentant 51 boulins (nids de pigeons), creusés dans le roc, sur trois rangées. Un autre pigeonnier, à double rangée de boulins, a été aménagé, au XVIIe siècle, dans la salle de garde troglodytique du XVe siècle.
Le manoir privé de La Véronique date du début du XVIIe siècle. Le pamphlétaire Paul-Louis Courier y passa son enfance. En 1776, son père, Jean-Paul Courier, acheta cette demeure qui fut vendue en 1803 par Paul-Louis.
De plan rectangulaire, ce manoir s'étend d'Est en Ouest entre deux hauts pignons à rondelis sur lesquels s'appuient des constructions plus récentes. Il est composé de plusieurs pièces basses à cheminée, s'ouvrant de plain pied sur la cour, mais formant étage au Sud. Les ouvertures de ce côté semblent avoir été remaniées. Le comble est éclairé par deux lucarnes de pierre à fronton triangulaire, accostées d'ailerons, encadrant un petit oculus circulaire. Le manteau de la cheminée de la grande salle a été restauré mais sa hotte est intacte avec corniche au plafond et large cadre rectangulaire à moulure bien nette.
Le manoir privé de Bois-le-Comte est dominé par son éolienne Bollée de 1898. En 1650, le séminaire Saint-Charles y fut fondé. Il était destiné à l'instruction gratuite des enfants. Sa chapelle, dédiée à saint Charles, est signalée dans un acte de 1651. En 1810, son chœur subsistait encore.
A l'Est du village, cet ancien relais de poste du XIXe siècle était situé sur l'axe Tours-Nantes. Ces relais, espacés d'environ 14 km, possédaient une trentaine de chevaux afin de fournir des montures fraîches aux cavaliers.
Cet édifice, construit au milieu du XIXe siècle, sur l'emplacement du manoir des Crémillères (démoli en 1847), est devenu la mairie en 1988.
Dans son parc, une éolienne Bollée de 1894 a été restaurée en 2008.
Sur les hauteurs du bourg, le moulin à vent des Corbets (moulin-tour) a perdu ses ailes. Il a été bâti en 1832 pour Gabriel Brisgault, meunier.
Dans le parc du logis de La Bourdonnière, on peut observer ce pigeonnier cylindrique.
Le manoir privé de Bois-le-Comte est dominé par son éolienne Bollée de 1898. En 1650, le séminaire Saint-Charles y fut fondé. Il était destiné à l'instruction gratuite des enfants. Sa chapelle, dédiée à saint Charles, est signalée dans un acte de 1651. En 1810, son chœur subsistait encore.
A l'Est du village, cet ancien relais de poste du XIXe siècle était situé sur l'axe Tours-Nantes. Ces relais, espacés d'environ 14 km, possédaient une trentaine de chevaux afin de fournir des montures fraîches aux cavaliers.
Cet édifice, construit au milieu du XIXe siècle, sur l'emplacement du manoir des Crémillères (démoli en 1847), est devenu la mairie en 1988.
Dans son parc, une éolienne Bollée de 1894 a été restaurée en 2008.
Sur les hauteurs du bourg, le moulin à vent des Corbets (moulin-tour) a perdu ses ailes. Il a été bâti en 1832 pour Gabriel Brisgault, meunier.
Dans le parc du logis de La Bourdonnière, on peut observer ce pigeonnier cylindrique.
Route de Langeais, sur une maison appelée Le Pavillon, les niveaux de deux crues de la Loire ont été gravés. Elles sont séparées par dix ans (1846 et 1856), jour pour jour (le 3 juin).
Dans la rue Nationale, le mur d'une maison porte un disque (moderne) indiquant le niveau de la crue de la Loire de juin 1856.
Au 6 rue du Château, le linteau d'un porche porte une ancienne enseigne gravée de charron. En effet, cette demeure a été reconstruite vers 1830 pour Jean Rétif, charron.
Dans la rue Nationale, le mur d'une maison porte un disque (moderne) indiquant le niveau de la crue de la Loire de juin 1856.
Au 6 rue du Château, le linteau d'un porche porte une ancienne enseigne gravée de charron. En effet, cette demeure a été reconstruite vers 1830 pour Jean Rétif, charron.
Cinq-Mars possède son girouet dont la partie centrale représente la pile gallo-romaine.
Le château privé de La Farinière a été édifié au XVIIe siècle. En 1613, il appartenait à René Sain, maire de Tours de 1613 à 1614. De 1658 à 1780, il était la propriété de la famille Taschereau des Pictières.
Il possède un petit pigeonnier quadrangulaire en pierres de taille. Cette fuie se trouvait, initialement, au lieu-dit Le Gravier et elle fut transférée, au XVIIIe siècle, par le propriétaire du château: César Tachereau-Despictières.
En contrebas du château de La Farinière, ce monument est dédié au général américain Robert H. Dunlap (du corps des Marines des États-Unis) mort le 19 mai 1931 en tentant de sauver une femme surprise par l'éboulement du coteau dominant le château. Vétéran de la Première Guerre mondiale (il avait combattu en Argonne et à Soissons), il se trouvait en vacances à Cinq-Mars alors qu'il suivait les cours de l'école militaire française.
Ce monument est l'une des six bornes de la Terre sacrée imaginées et réalisées par le sculpteur Gaston Deblaize, ancien poilu, et dédiées aux morts français et alliés de la guerre 14-18. Elles renferment la terre de douze champs de bataille de ce conflit. Une borne se trouve aux États-Unis (au Cimetière national d'Arlington près de Washington), les cinq autres en France (dans la Chapelle du Simple soldat de l'église Saint-Louis des Invalides à Paris, sur le récif de Gernic de l'île de Théviec près de Quiberon, sur la plage de Vignola près d'Ajaccio et dans le village de Meures en Haute-Marne).
Le château privé du Porteau a été construit entre 1847 et 1849, dans le style classique, pour Charles Roux, viticulteur.
Le château privé de La Simonière a été bâti au XVIIe siècle. Une chapelle domestique y est signalée en 1787 et 1958. En 1768, il a été acheté par Martin-Samson Thibault, huissier à cheval et à verge au Châtelet de Paris.
Le château privé de La Bruyère a été construit en 1834-1835, dans un style italien avec terrasse, pour Henri de Gras, marquis de Preigne. En 1885, une chapelle y était signalée. Dans son parc, on peut voir une éolienne Bollée de 1887.
Il possède un petit pigeonnier quadrangulaire en pierres de taille. Cette fuie se trouvait, initialement, au lieu-dit Le Gravier et elle fut transférée, au XVIIIe siècle, par le propriétaire du château: César Tachereau-Despictières.
En contrebas du château de La Farinière, ce monument est dédié au général américain Robert H. Dunlap (du corps des Marines des États-Unis) mort le 19 mai 1931 en tentant de sauver une femme surprise par l'éboulement du coteau dominant le château. Vétéran de la Première Guerre mondiale (il avait combattu en Argonne et à Soissons), il se trouvait en vacances à Cinq-Mars alors qu'il suivait les cours de l'école militaire française.
Ce monument est l'une des six bornes de la Terre sacrée imaginées et réalisées par le sculpteur Gaston Deblaize, ancien poilu, et dédiées aux morts français et alliés de la guerre 14-18. Elles renferment la terre de douze champs de bataille de ce conflit. Une borne se trouve aux États-Unis (au Cimetière national d'Arlington près de Washington), les cinq autres en France (dans la Chapelle du Simple soldat de l'église Saint-Louis des Invalides à Paris, sur le récif de Gernic de l'île de Théviec près de Quiberon, sur la plage de Vignola près d'Ajaccio et dans le village de Meures en Haute-Marne).
Le château privé du Porteau a été construit entre 1847 et 1849, dans le style classique, pour Charles Roux, viticulteur.
Le château privé de La Simonière a été bâti au XVIIe siècle. Une chapelle domestique y est signalée en 1787 et 1958. En 1768, il a été acheté par Martin-Samson Thibault, huissier à cheval et à verge au Châtelet de Paris.
Le château privé de La Bruyère a été construit en 1834-1835, dans un style italien avec terrasse, pour Henri de Gras, marquis de Preigne. En 1885, une chapelle y était signalée. Dans son parc, on peut voir une éolienne Bollée de 1887.
A voir
- Les moulins à eau sur le ruisseau du Breuil: le moulin de La Gouspillère (XIXe siècle), le moulin de Racault, le moulin du Milieu.
- Les habitations troglodytiques.
Patrimoine disparu
- Le manoir et le pigeonnier des Crémillères détruits en 1848.
- Le prieuré, cité en 1461, se trouvait entre le château et l'église.
- L'Hôtel-Dieu noté dans les textes en 1529.
- La chapelle Sainte-Marie, située près de l'église, avait été fondée au XIe siècle.
- Une léproserie était située dans l'île de La Salle, jadis île de La Maladrerie.
Lieux-dits: Bel-Air, Bellevue, Bois-des-Houssières, Bois-le-Comte, Chanderry, Forget, Grillemont, Île-Joli-Cœur, La Barbellerie, La Bécellière, La Bertellerie, La Boire, La Bourdaisière, La Bruerie, La Bruyère, La Chaperonnière, La Chevalerie, La Croix-Bureau, La Croix-Côtelette, La Durandière, La Falottière, La Farinière, La Folie La Gare, La Gautellerie, La Grosse-Borne, La Houbellerie, L'Aiguillette, L'Aireau-du-Bois, La Jasnière, La Pile, La Poste, La Réserve, La Roche, La Rouchetière, La Salle, La Sansonnerie, La Simonière, Lasvaudrie, L'Audrière, La Vallandière, La Véronique, Le Bois-de-l'Eau, Le Bois-Prieur, Le Bois-Simbert, Le Bourg-Neuf, Le Buisson, Le Carroi, Le Château, Le Gravier, Le Hareuil, Le Mortier-à-Puits, Le Moulin-à-Traits, Le Moulin-à-Vent, Le Moulin-de-Racault, Le Parc, Le Pavillon, Le Petit-Chanderry, Le Plessis, Le Ponceau, Le Pont-Bouchet, Le Port-de-la-Vinedière, Le Porteau, Le Val-d'Enfer, Les Blais, Les Bordebures, Les Caves, Les Coteaux, Les Étangs, Les Grandes-Varennes, Les Guérinières, Les Hautes-Babinières, Les Jarriais, Les Malonnières, Les Mesnils, Les Perruches, Les Pilets, Les Quarts, Les Taconneaux, Les Tronchées, Les Varennes, L'Île-aux-Bœufs, L'Île-César, Moulin-de-la-Gouspillère, Moulin-de-Velantan, Moulin-du-Milieu, Racault, Roberges
Ancien lieu-dit: Les Gourdins
Bonjour from Etas-Unis! Je suis journaliste faisant des recherches sur la maison Le Porteau. Pourriez-vous me dire où il se situe dans la ville ?
RépondreSupprimerBonjour, elle se situe à la sortie Est (East) de la ville. Passez par l'adresse mail (en haut à droite du blog) pour votre question, je peux vous envoyer une carte. Je suis aussi l'auteur de blog "lieux-dits de Touraine".
SupprimerMerci! J'ai trouvé la maison dans Google Maps! L'adresse e-mail en haut du site Web est en fait celle qui est connectée, donc je ne peux pas voir votre e-mail, mais si vous pouvez m'envoyer un e-mail à hello@michelleyoungwriter.com, j'aimerais savoir tout ce que vous savez sur le loger!
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