Chouzé-sur-Loire (Wikipedia) est un village de la rive droite de la Loire, à l'Ouest de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Chouzéens, les Chouzéennes.
Il a porté les noms de: Choziacus (1003, bulle du pape Silvestre II), Coziacum (1052, cartulaire de Bourgueil), Chelziacum (1107, charte de Marmoutier), Chouziacus (1148, charte de Renaud d'Ussé), Chusi alias Chosi (1348-1398, cartulaire de l'archevêché de Tours), Chozé (XVIe siècle), Chouzé (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Chouzé (1820, carte de l'état-major).
Le fief relevait de l'abbaye de Bourgueil.
Il a porté les noms de: Choziacus (1003, bulle du pape Silvestre II), Coziacum (1052, cartulaire de Bourgueil), Chelziacum (1107, charte de Marmoutier), Chouziacus (1148, charte de Renaud d'Ussé), Chusi alias Chosi (1348-1398, cartulaire de l'archevêché de Tours), Chozé (XVIe siècle), Chouzé (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Chouzé (1820, carte de l'état-major).
Le fief relevait de l'abbaye de Bourgueil.
Le plus ancien registre paroissial date de 1567.

Une chapelle néo-Renaissance, bâtie au XIXe siècle, comprend des portes, des pilastres, des niches et des rinceaux. Ses deux travées sont ornées de clefs de voûte timbrées des lettres AV.


Cette église renferme aussi deux anciens tableaux (des huiles sur bois) représentant: l'Adoration des Bergers (XVe siècle) et...
... la Déploration du Christ (XVIe siècle). En 1994, ces deux tableaux ont été restaurés par l'atelier Marc Philippe.
Cette église renferme 24 vitraux aniconiques (sans représentations humaines ou animales) anonymes du milieu du XIXe siècle. Ces représentations géométriques colorées sont parfois agrémentées de motifs symboliques: monogrammes du Christ, de la Vierge et de saint Joseph; les clés de saint Pierre; la Croix (📷); les Sacrés-Cœurs du Christ et de la Vierge.
L'église de Port-Boulet a été bâtie en 1928.
L'ancien prieuré du Plessis-aux-Moines a été fondé, vers 1050, par Lovo et son frère Rahier. Les bâtiments, groupés autour d'une cour fermée, sont entourés de douves dont seule la partie Ouest a été comblée. L'unique pont de pierre, d'une seule arche, permettant de les franchir à l'Est, aboutit à une entrée dont il ne reste que les murs latéraux avec des meurtrières pour armes à feu. La construction abritant le porche porte au pignon un blason qui est un écartelé. Le corps de logis Est est composé de deux parties d'époques différentes. La plus ancienne, qui devait être le logis du prieur (XVe siècle), est flanquée, à l'angle Nord-Est, d'une tour quadrangulaire. L'étage est éclairé, à l'Est, par une fenêtre à croisée de pierre intacte et, sur la cour, par deux baies plus étroites. L'une a conservé sa traverse et sa banquette intérieure, l'autre est encadrée par des baguettes avec appui orné de feuilles d'acanthe. Elle est surmontée par une moulure retombant sur deux culots très usés, mais où l'on devine, à gauche, un angelot. Le blason à la clef semble avoir eu deux oiseaux en support. La porte au linteau cintré, au-dessus duquel on voit un écu bûché, donne accès à la salle basse chauffée par une cheminée du XVe siècle dont la hotte repose sur deux jambages demi-cylindriques. Une tourelle carrée, dont la partie supérieure émerge au-dessus des toits, renferme un escalier de bois avec rampe à gros balustres.
L'ancien prieuré du Plessis-aux-Moines a été fondé, vers 1050, par Lovo et son frère Rahier. Les bâtiments, groupés autour d'une cour fermée, sont entourés de douves dont seule la partie Ouest a été comblée. L'unique pont de pierre, d'une seule arche, permettant de les franchir à l'Est, aboutit à une entrée dont il ne reste que les murs latéraux avec des meurtrières pour armes à feu. La construction abritant le porche porte au pignon un blason qui est un écartelé. Le corps de logis Est est composé de deux parties d'époques différentes. La plus ancienne, qui devait être le logis du prieur (XVe siècle), est flanquée, à l'angle Nord-Est, d'une tour quadrangulaire. L'étage est éclairé, à l'Est, par une fenêtre à croisée de pierre intacte et, sur la cour, par deux baies plus étroites. L'une a conservé sa traverse et sa banquette intérieure, l'autre est encadrée par des baguettes avec appui orné de feuilles d'acanthe. Elle est surmontée par une moulure retombant sur deux culots très usés, mais où l'on devine, à gauche, un angelot. Le blason à la clef semble avoir eu deux oiseaux en support. La porte au linteau cintré, au-dessus duquel on voit un écu bûché, donne accès à la salle basse chauffée par une cheminée du XVe siècle dont la hotte repose sur deux jambages demi-cylindriques. Une tourelle carrée, dont la partie supérieure émerge au-dessus des toits, renferme un escalier de bois avec rampe à gros balustres.
L'habitation actuelle, dont la façade sur la cour est en pierres de taille, est beaucoup plus récente. Le comble est percé par trois lucarnes à fronton, courbe au centre, triangulaire aux extrémités. La date de 1818 figurant à plusieurs reprises sur l'une d'elle ainsi qu'à la clef serait celle d'une reconstruction partielle.
Au Nord, la douve baigne l'ancienne chapelle, placée sous le vocable de Saint-Gervais et de Saint-Protais, entre deux pignons à rondelis. Celui de l'Est comportait une grande ouverture en arc brisé murée, alors qu'à l'opposé la porte a aussi été condamnée. A l'intérieur, la voûte est en berceau sur lambris. Cette chapelle a été transformée en cellier.
Les servitudes formant l'angle Sud-Ouest devaient être flanquées par une tour cylindrique dont on devine encore l'infrastructure. Au Sud, en dehors de l'enceinte, de l'autre côté du fossé, s'élève une grange aux dîmes dont la porte est encadrée par deux contreforts amortis en glacis. L'intérieur est divisé en trois nefs par une double rangée de quatre piliers supportant la charpente. Il existe aussi un pigeonnier pariétal dont chaque boulin était accessible de l'intérieur du logis grâce à une pierre mobile. Ce prieuré dépendait de l'abbaye de Bourgueil.

Au 10 rue de Saumur, une maison (du XIXe ou du début du XXe siècle) présente une façade riche en sculptures.
Le logis privé de La Perruche date du XVe siècle.
Le manoir privé des Rivières a été construit au XIXe siècle. Sa façade Sud présente un important cadran solaire gravé et peint. Jadis, Les Rivières (ou La Rivière, ou Le Cendrier) était un fief relevant de l'abbaye de Bourgueil.

Un autre moulin cavier se trouve au lieu-dit Les Pelouses (rue Menier).
Le moulin à vent de Lecé (XIXe siècle), cavier lui aussi, a fonctionné jusqu'en 1914. Un second moulin, de forme cylindrique, a disparu. La petite chapelle de Lecé a gardé son campanile.


Dans la rue Menier, un oratoire (XIXe siècle), appelé la chapelle des Pelouses, est dédié à Notre-Dame-de-Bon-Secours. Il a été construit par des mariniers de Loire et renferme une statue de la Vierge dite à l'oiseau blessé. Elle a remplacé un oratoire démoli avant la Révolution.
A Champnais, un ancien pigeonnier carré a été transformé en logis privé. Mais les 365 boulins, la lucarne et le larmier ont été conservés.

Près du port, une maison possède une girouette en forme de gabare.
Le musée des Mariniers présente plusieurs maquettes de bateaux de Loire (photo: une toue cabanée avec carrelet) aussi que de nombreux objets et outils ayant servi aux mariniers.
Sur une maison donnant sur le port, les niveaux des différentes crues de la Loire ont été gravés.
A l'ouest du bourg, au lieudit Saint-Médard, une maison, située en contrebas de la levée de la Loire, présente sur son mur sud un cadran solaire gravé et peint.
Un autre cadran solaire est visible, depuis la route du Camping, sur le mur sud d'une habitation.

Patrimoine disparu
- La chapelle Sainte-Reine (ou sainte Renne), située dans le village, fut vendue comme bien national le 29 juillet 1791.
- La chapelle Saint-Médard, situé au lieu-dit du même nom, tombait en ruines en 1790.
Lieux-dits: Bois-Mayaud, Champnais, Grande-Île-de-Chouzé, Île-du-Buisson-Baigné, Île-Rideau, Île-Tenneguin, La Boire-du-Chêne, La Cernée, La Charbonnière, La Cheminée, La Folie, La Fosse-des-Joncs, La Gare, La Grande-Maison, La Grande-Ouche, La Grande-Rue, La Gravière, La Haute-Perche, La Herse, La Hurtaudière, La Jacquelinière, La Maillée, La Maison-Rouge, La Motte, La Perche, La Perruche, La Perruchonnière, La Planche, L'Arche, La Rente-des-Pas, La Rivière, L'Armée, La Rue-Basse, La Rue-Chèvre, La Rue-Chuche, La Rue-des-Réaux, La Rue-Ménier, La Touche, La Tourde, L'Aulnaie, Le Bâtiment, Le Bourg-Saint-Jacques, Lecé, Le Champ-Renard, Le Chardonnet, Le Chêne-Brice, Le Chêne-Vert, L’Échive, Le Grand-Plessis, Le Grand-Pré, Le Grand-Sault, Le Haut-Chemin, Le Jarrier, Le Joncher, Le Montachamps, Le Moulin-de-Lecé, Le Patillault, Le Petit-Bois, Le Petit-Plessis, Le Petit-Sault, Le Petit-Versailles, Le Peu, Le Plessis, Le Pont-Bretier, Le Pont-de-Lande, Le Port-Guet, Le Pouteau, Le Pré-Caslot, Le Pré-Neuf, Le Pré-Ruiné, Le Richebourg, Le Vivier, Les Aulnaies, Les Baillies-Point-Fortes, Les Baillies-sur-les-Prés, Les Bas, Les Bas-Champs, Les Bâtiments, Les Bédoires, Les Briqueries, Les Cabanes, Les Champs-Hudault, Les Chênaies, Les Chilloux, Les Choux-Croux, Les Crotoues, Les Fresches, Les Goutièreries, Les Graverais, Les Grimaudières, Les Haies, Les Hauts-Champs, Les Hauts-Ressards, Les Longues-Raies, Les Moulins, Les Moutons, Les Pas, Les Pelouses, Les Pénats, Les Petites-Baillies, Les Petits-Prés, Les Prés-Tords, Les Prés-Troquettes, Les Réaux, Les Ressards, Les Rivières, Les Rues-Neuves, Les Sablons, Les Saulaies, Les Tesnières, Les Tourdes, Les Vignes-du-Bois, L'Île-Bourdon, L'Île-Montravers, L'Îlette, L'Ouche-Bouchet, L'Ouchette, Port-Boulet, Pré-Caslot, Prés-de-la-Motte, Pré-de-l'Aulnay, Sainte-Reine, Saint-Médard
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