Huismes

Huismes (Wikipedia) est un village de l'Ouest de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Huismois, les Huismoises.
Il a porté les noms de: Oximensis Villa (Xe siècle, charte de Théotolon), Oxima (XIe siècle, charte de la collégiale Saint-Mexme), Oximae (1197, cartulaire de l'archevêché de Tours), Huisme (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Huismes (1820, carte de l'état-major).
La paroisse formait une châtellenie donnée au chapitre de la cathédrale de Tours par Charles le Simple, donation qui fut confirmée, en 1157, par Louis VII.
Le plus ancien registre paroissial date de 1593.
Coordonnées GPS de Huismes: 0°15'06"E - 47°13'54"N
Code INSEE: 37118 - Code postal: 37420 - Superficie: 2382 hectares
Altitudes: de 31 à 118 mètres (au Nord des Landes)
Cours d'eau: l'Indre, la Loire, la Riasse, le Douay
L'église Saint-Maurice, construite aux XIIe siècle (nef, chœur, abside et base du clocher carré), a été agrandie au XIIIe siècle (étage du clocher) et modifiée au XIXe siècle (collatéral Nord). La façade présente une porte en tiers-point à deux rouleaux, dont le second est mouluré d'un tore. L'étage du clocher est ajouré, sur chaque face, par deux grandes fenêtres jumelles en tiers-point dépourvues de décoration. Il est surmonté par une flèche hexagonale en charpente du XIXe siècle, avec des lucarnes reposant sur une corniche de modillons sculptés. Au Nord, le clocher est accompagné par une tour cylindrique d'escalier reliée à lui par un corps de bâtiment. Le chœur est couvert d'une toiture mais l'abside porte une demi-coupole en pierre.
A l'intérieur, la nef aboutit à une travée carrée située sous le clocher, limitée par quatre arcades en tiers-point et voutée, au XIIIe siècle, sur une croisée d'ogives moulurées de deux cavets séparés par une plate-bande. Aux angles la retombée des arcades et des ogives se fait sur trois chapiteaux différents et ornés. Sur l'un d'eux, deux monstres dévorent un homme couché. Sur les autres, on voit des personnages, des feuilles et des crochets. Les tailloirs sont décorés de chevrons, de damiers, d'étoiles ou d'animaux.
Le chœur se compose d'une courte travée voutée en berceau brisé et éclairée par deux fenêtres latérales en plein cintre. Il se termine par une abside en cul-de-four éclairée par trois fenêtres. L'arc, séparant le chœur et l'abside, retombe sur deux chapiteaux ornés d'animaux, dont deux oiseaux symboliques buvant au même vase.
Il est à noter, qu'au XIXe siècle, deux maisons particulières servirent de temples protestants.
Une galerie couverte, en arc surbaissé, du XVIe siècle la relie au Doyenné.
A l'Ouest, le mur extérieur présente un blason sculpté et la devise: nocuit differre paratis (retarder nuit à ceux qui sont prêts).
A l'Est, l'inscription est: quod fuit durum pati meminisse dulce est (ce qui fut dur à supporter est doux au souvenir).
Elle a plusieurs modillons sculptés.
Dix vitraux de cette église, réalisés par Félix Gaudin (Paris, sans date), représentent: Saint Maurice, Saint Pierre, Saint Jean, Saint Hubert, Saint Joseph à l'Enfant Jésus, La Résurrection du Christ, Sainte Anne et l'Éducation de la Vierge, Sainte Cécile, Sainte Philomène, Sainte Élisabeth de Hongrie. Cinq verrières, dont un vitrail ornemental, sont signées Ch. Champigneulle et ne sont pas datées. Elles peuvent être des œuvres de Charles-Marie Champigneulle ou de son fils Jacques-Charles. Elles ont pour sujet: La Visitation, L'Annonciation, la Présentation de la Vierge au Temple (📷), Jésus bénissant les enfants.
On peut aussi y voir quatre clefs de voûte polychromes.
Le Doyenné, un logis seigneurial du début du XVIIe siècle, était, en 1748, une châtellenie. Jadis, il était fortifié par des murailles doublées de douves que franchissait un pont-levis. Dans cette enceinte se trouvaient l'église et le presbytère. Ces fortifications et un donjon ont disparu.
Dans la même rue, une maison de la fin du XVIe siècle présente une échauguette.
Le château privé de La Villaumaire a été bâti à partir de 1861, en style néo-gothique, sur un édifice du XVe siècle. Il comporte un long corps de logis flanqué de tours et de pavillons en saillie, et terminé par deux bâtiments carrés. La porte du parc s'ouvre entre deux jambages ornés d'arcatures et couronné par un lion portant des armoiries.
On peut apercevoir sa fuie (pigeonnier) circulaire (XVe siècle) recouverte d'une coupole en pierre terminée par une cheminée ouverte servant d'entrée aux pigeons. Au-dessus de la basse porte, une accolade surmontée par un fleuron et ornée de choux frisés s'appuie sur deux petits personnages: un moine lisant son bréviaire et un angelot. Au niveau de la porte haute, une autre accolade, plus simple, se prolonge par deux culs-de-lampe ornés l'un d'un chat, l'autre d'une souris. Une cordelière sculptée encadre ces deux portes. Au niveau de la corniche, un même motif végétal décore chaque modillon, un gland sur feuille de chêne. L'étage, réservé au pigeons, présente une échelle tournante. Le rez-de-chaussée est occupé par un cellier.
Le château privé de Contebault a été bâti au XVe siècle et modifié à la fin du XVIe. On accède au domaine par un portail moderne situé entre deux piliers qui ont été remontés. Mais l'ancienne poterne pour piétons a subsisté. Elle est aménagée dans un ouvrage en forte saillie sur le mur, d'où une meurtrière pour armes à feu protégeait les abords. La partie la plus ancienne est composée par un bâtiment rectangulaires à pignons, avec en retour vers le Nord, une aile partiellement arasée mais qui a gardé une cheminée du XVe siècle. Sa hotte droite à linteau incurvé repose sur des jambages demi-cylindriques qui n'ont plus que 55 centimètres de hauteur car le carrelage a été nettement surélevé. Les cheminées du bâtiment principal avec leurs jambages cannelés, leur hotte peu saillante avec trumeau et corniche au plafond, sont d'une époque postérieure. Extérieurement, deux des angles présentent des tourelles en encorbellement, couvertes de poivrières et ajourées par des petites baies ovales.
A la fin du XVIe siècle, fut accolé au pignon Est un haut pavillon de trois étages et d'un comble élevé, avec toit à quatre pans. La salle basse présente une meurtrière très ébrasée avec trois trous de visées circulaires. Une autre, semblable, a été murée. Toutes deux surveillaient l'entrée du château. Dans l'angle rentrant, une haute tour, terminée par une coupole, renferme un étroit escalier à vis comptant 68 marches en pierre dont une cinquantaine ont été recouvertes de bois. Toutes les portes donnant accès aux chambres sont en plein cintre et d'autres meurtrières sont placées à la base de la tour. L'angle Sud-Est est flanqué par une tourelle carrée, couverte par un dôme à l'impériale. Toutes les ouvertures sont appareillées en bossage et un bandeau plat court au niveau supérieur des allèges. Ce château possède un pigeonnier carré datant de la fin du XVIe siècle. Le linteau de la porte de cette fuie est allégé par un arc de décharge.
Le château privé d'Usage (ou d'Uzage) a été construit vers 1769. Son pigeonnier circulaire (XVIe siècle), couvert d'un dôme de pierre surmonté par un lanternon, a été converti en chapelle au XIXe siècle.
Dans le parc de ce château, des vestiges du château de Bonaventure ou Bonnaventure (XVe siècle) sont encore visibles: la porte d'entrée en plein cintre murée et accompagnée d'un portillon, le restes des murs de clôture et des communs, une tour ronde d'enceinte dite d'Agnès Sorel ou Tour des Jardins. Louis XI y résida en 1480 et en 1482. Charles VII y aurait débuté sa relation amoureuse avec Agnès Sorel. En ruines en 1745, ce château (ainsi que sa chapelle dédiée à saint Bonaventure) a été détruit en 1746 sur l'ordre de Joseph Bert, garde général des eaux et forêts.
Toujours dans ce parc, l'ancien château d'Uzage (XVe siècle) a été agrandi à deux reprises au XVIe. Il comprend deux corps de logis perpendiculaires et une tourelle octogonale d'escalier à vis de pierre.
Le château privé de Beaulieu (XVe siècle) a été remanié à la fin du XVIe. La façade Nord du logis, limité par deux pignons à rondelis, est flanquée d'une tourelle polygonale d'escalier. Cette dernière, aux angles raidis par des chaînages en pierres de taille, au comble percé par une lucarne, est éclairée par deux petites fenêtres aux arêtes abattues par un chanfrein. Au rez-de-chaussée de cette tour, se trouve la porte principale qui est flanquée de pilastres, comme les fenêtres, et est surmontée par un cartouche contenant un dragon sculpté avec, au-dessus, un fronton courbe à coquille, portant trois angelots. La cheminée de la salle basse centrale à faux manteau est du XVe siècle, alors que celle lui correspondant au premier étage date du XVIIe, avec linteau rectangulaire formant tablette sur jambages légèrement galbés, et hotte moins saillante avec corniche au plafond.
Si la fenêtre, au Nord, a gardé son huisserie à petits carreaux, tous les percements sur la cour Sud on été remaniés, cependant la dernière ouverture à l'Ouest devait être munie de meneaux. Le grenier, de ce côté, est éclairé par deux lucarnes de pierre à fronton courbe.
Il possède un pigeonnier rectangulaire en moellons apparents du XVIe siècle. Ceinturé par un cordon plat à la partie supérieure, son toit à quatre pans repose sur une corniche à gros modillons. Seul le premier étage, accessible par une porte en anse de panier, servait de colombier. Intérieurement, il comporte deux travées de dimensions inégales, respectivement de 4 et de 3 rangées de boulins. Chaque rangée présente une douzaine de niches sur la longueur et une dizaine sur la largeur.
Le château privé de La Poitevinière a été bâti aux XVIIIe (le haut pavillon) et XIXe siècles. Les portails d'accès datent aussi du XVIIIe. Au centre du château, un escalier en spirale avec une rampe en fer forgé dessert chaque étage.
Le manoir privé de La Haute-Salverte date du début du XVIe siècle. On accède à la cour par une porte charretière au linteau cintré avec un guichet pour piétons du même style. A côté de ce dernier, une fente de visée, permettant de surveiller l'entrée, est aménagée dans l'épaisseur du mur en moellons. Celui-ci s'appuie, au Sud-Est, sur le haut pignon triangulaire d'un bâtiment de servitude, alors qu'il rejoint, au Sud-Ouest, le colombier quadrangulaire. Le logis, fermant la cour au Nord, a été prolongé par une aile en retour d'équerre du XIXe siècle avec une corniche à petits modillons. La lucarne porte la date de 1828. Cette addition a englobé la tourelle polygonale dont seule la partie supérieure émerge avec son toit pyramidal et sa lucarne. Elle renferme un escalier à vis de pierre. On voit dans un angle de la cage une niche avec une coquille. La porte d'entrée de la tourelle a conservé sa décoration: pilastres ornés de losanges, linteau droit avec moulures en S à la clef, panneau aux sculptures bûchées entre deux pinacles. Le bâtiment principal, d'un étage et d'un comble, est construit en pierres de moyen appareil, entre deux pignons à rondelis dont les rampants gardent quelques traces des crochets de feuillage qui les garnissaient jadis. La façade Sud a eu ses percements remaniés mais un blason martelé subsiste entre les deux baies. Sur le jardin, une grande fenêtre à croisée de pierre a été aveuglée, mais au premier étage l'une des deux ouvertures étroites anciennes a gardé sa traverse. La charpente à double faîtage repose ses entraits sur le sol carrelé du grenier qui est éclairé par une fenêtre à croisée de pierre intacte. Sous l'appui demeurent deux gros corbeaux comme on en voit au-dessus de l'entrée.
Il possède un pigeonnier carré (fin du XVIe siècle), en pierres de taille, qui a gardé, au premier étage, ses boulins. Cette fuie, ceinturée par un larmier mouluré, est épaulée au Sud par un contrefort massif amorti en glacis situé assez bas sous une bouche à feu. De ce côté, le comble est éclairé par une lucarne à fronton triangulaire. La façade Ouest a conservé dans son axe médian deux meurtrières ovales pour armes à feu, placées l'une au-dessus de l'autre. Sur la cour, chaque niveau est accessible par une porte en plein cintre.
Le manoir privé de La Cour-Neuve a été édifié au XVe siècle, modifié en 1620, puis agrandi, dans le style néo-gothique, au XIXe. Le logis, en pierres de taille, présente sur la cour d'honneur sa façade aux ouvertures symétriques. Deux fenêtres à croisée de pierre encadrent, au rez-de-chaussée, la porte et, au l'étage, une baie étroite à simple traverse. Sur le modèle de celle qui subsiste à l'arrière, trois lucarnes à fronton triangulaire et ailerons éclairent le comble. A l'opposé, une tour polygonale renferme un escalier à vis de pierre jusqu'au premier étage, de bois ensuite. Elle est désormais encastrée dans l'agrandissement du XIXe siècle, avec crénelage de fantaisie. L'intérieur a gardé deux cheminées aux jambages demi-cylindriques, large linteau limité par des moulures et corniche au plafond. Dans la hotte de l'une d'elles, ont été encastrés, peut-être assez récemment, deux panneaux. Le premier orné d'un masque de théâtre antique, le second porte sur deux lignes une inscription en lettres capitales dans un cartouche daté de 1624 et souligné par des volutes: POCA BRIGATA - VITA BEATA, ce qui signifie en italien: Peu d'amis, vie heureuse.
Ses communs, datant de 1620, ont aussi été modifiés au XIXe siècle. Le toit est percé par deux lucarnes à fronton triangulaire et ailerons, dont l'allège fut supprimée pour les utiliser comme portes de grenier. L'entrée centrale en plein cintre est surmontée par un panneau présentant, entourés de rameaux de feuillages, deux écus armoriés mutilés. Celui de gauche est meublé par un chevron avec trois trèfles, deux et un, alors qu'à droite on voit trois feuilles. En-dessous, un cartouche porte la date de 1620. L'angle Ouest de cette construction est flanqué par une tourelle en encorbellement en pierres d'appareil, couverte en poivrière et percée d'évidements circulaires pour armes à feu. Sur la troisième assise en partant du cul-de-lampe, on distingue les mêmes armoiries, mais intactes, avec un chevron et trois trèfles entre deux branches de lauriers.
Son pigeonnier rectangulaire (7,40 x 8,60 mètres) est bâti en moellons avec des angles raidis par des chaînages. Un cordon plat court à la partie supérieure et l'on voit, sur la face Nord-Est, dans l'axe d'une porte murée, un blason semblant avoir deux oiseaux en support et un heaume en cimier avec l'année 1651 gravé à la main. Transformé en habitation, il a perdu ses 200 boulins.
Le puits de La Cour-Neuve date du XVIe siècle (et la photo de septembre 1963). Situé au centre de la cour d'honneur, il est protégé par une loge en maçonnerie ajourée sur chaque côté par une arcature en anse de panier avec clef et sommier en saillie. Les plus larges donnent accès au treuil.
Le manoir privé de Mouchaut ou Moucheau (fin du XVe siècle) présente une entrée composée d'une poterne et d'une porte charretière percées dans le mur d'enceinte en partie crénelé. L'arcature de la porte charretière est surmontée par un blason endommagé qui doit être celui des Rancher.
Le manoir, construit en pierres de moyen appareil, comporte deux logis en équerre avec pignons à rondelis où subsistent quelques crochets de feuillage. Dans l'angle rentrant, se trouve une tourelle polygonale, couverte par une pyramide d'ardoises, renfermant un escalier à vis de pierre. Deux des angles de la cage sont agrémentés de culots sculptés, l'un représente un masque avec de longues oreilles. La porte à linteau droit est surmontée par une accolade à crochets et fleurons. Les fenêtres étroites de la façade Ouest ont perdu leur traverse et celles, plus larges, du Sud leur croisée de pierre. La baie du rez-de-chaussée, encadrée par des baguettes, était aussi muni d'une croisée de pierre. Au premier étage de l'aile Sud, l'une des pièces a gardé une cheminée aux jambages demi-cylindriques et hotte droite sans corniche sur un linteau à quadruple moulure. Dans la pièce voisine, une autre, semblable, a été modifiée. Il est possible que l'édifice primitif avait, jadis, un plan en T, mais la branche Est aurait été détruite.
A l'Ouest, est adossée une petite construction d'un simple rez-de-chaussée, éclairé par une ouverture en plein cintre avec un clocheton au sommet du pignon, encore garni de sa cloche. Cette chapelle est formée par une seule travée voûtée sur croisée d'ogives à six nervures prismatiques. La clef porte un écu où l'on voit trois étoiles en chef. Le reste semble représenter une façade de château avec créneaux, herse et fenêtre à meneaux. Les bâtiments des communs, dont certains sont très anciens, occupent l'angle Nord-Est de la cour formant une terrasse.
Le manoir privé de La Bruère (ou La Bruyère) a été édifié au XVIe siècle. Au début du XXe siècle, il était flanqué de deux tours quadrangulaires dont l'une fut arasée au niveau du toit. Les bâtiments, disposés en équerre, ont gardé, dans leur angle rentrant, une tour polygonale tronquée, percé de trois baies rectangulaires. Le porche d'entrée, débouchant sur la cour par une seule arcature, a été muré, sauf  le guichet pour piétons.
Le logis privé de la Chancellerie date des XVIIIe et XIXe siècles mais un bâtiment, très remanié, en retour d'équerre, a été bâti au XVIe siècle. Il contient des fours à prunes.
Au 12 rue de la Chancellerie, le Pin perdu est un logis où résida et travailla le sculpteur et peintre Max Ernst de 1955 à 1963. Son atelier existe encore.
Le manoir privé d'Ozon a été construit à la fin du XVe siècle. Il possédait une tourelle polygonale d'escalier (abattue) et une fenêtre ornée de culs-de-lampe ornés d'animaux.
Près du château d'Usage, cette maison du XVe siècle, appelée La Duchée, abritait le meunier du moulin d'Usage.
Près du lieu-dit Les Fontaines-d'Ozon, le logis privé de L'Ermitage date de la fin du XVIe siècle. Il est composé de plusieurs constructions construites en décrochement plus ou moins accentué. La façade Sud du logis central, surmonté de lucarnes en plein cintre, présente une tourelle carrée, disposée en saillie. Un escalier en forme de fer à cheval conduit à un perron situé devant l'entrée principale. Vers l'Est, un pavillon est couvert d'un toit mansardé, orné de lucarnes à fronton triangulaire. De hautes lucarnes, dont le tympan courbe est soutenu par des pilastres, éclairent les combles du bâtiment Ouest. Sur la façade Nord, des lucarnes monumentales à baies jumelles sont flanquées d'ailerons.
Le pigeonnier carré du moulin du Chêne date du XVe ou du XVIe siècle. Il présente un colombage fait de pans de bois et d'un remplissage en moellons de tuffeau. Son toit à deux croupes est couvert d'ardoises. Il n'y a qu'un seul trou d'envol.
A Fromentière, il existe un moulin à eau et les vestiges d'un moulin à vent de type cavier (XVIIIe siècle). Il a cessé son activité en 1835 puis a perdu sa hucherolle et ses ailes vers 1837, mais son massereau a été conservé.
Les restes d'un autre moulin à vent (un moulin-tour du XVIIe siècle) sont visibles au Puy-Angelier.
Toujours au Puy-Angelier, on trouve quelques demeures troglodytiques.
Près de ces maisons, un ancien four à pruneaux est envahi par la végétation. Huismes étaient une des zones de production des pruneaux de Tours qui étaient très réputés aux XVIIIe et XIXe siècles. Cette production déclina après la guerre de 1914-1918, puis cessa vers 1930.
D'autres fours à pruneaux se trouvent dans une propriété privée.
A L'Île-Saint-Martin, on peut voir ce four à chanvre (XVIIIe ou XIXe siècle) qui est composé de deux parties superposées, séparées par un plancher à claire-voie dont les lattes sont posées sur des poutres en bois de peuplier. La culture du chanvre a prospéré jusqu'au début du XXe siècle puis a entièrement disparu dans les années 1950-1960.
Près du château d'Usage, on trouve une loge de vigne. La commune est dans la zone des vins AOC de Chinon.
Une autre loge de vigne, circulaire celle-ci (XIXe siècle), est visible au lieu-dit Le Carroi-Barrillet.
Il y a trois lavoirs à Huismes, de haut en bas: les Fontaines-d'Ozon (XIXe siècle), rue de La Fontaine, Les Marais.
Ce vieux puits à toit pyramidal se trouve au hameau de Cuzé.
Au lieu-dit Le Vivier, cet ancien vivier permettait, jadis, de conserver vivants les poissons et les écrevisses pêchés dans l'Indre toute proche. Il est alimenté en eau par une source.
Au hameau de Mouzilly, la sculpture d'un linteau de fenêtre d'un logis représente un cœur surmonté d'une croix.
Huismes possède son girouet dont la partie centrale l'église Saint-Maurice et le passage qui la relie au doyenné.

A voir
  • Le manoir privé de Rassay (XVIIe siècle) qui comprend, à l'Est, une tourelle carrée d'escalier et, à l'Ouest, deux tours d'angle circulaires. Rassay était un fief relevant de Cravant.
  • Les moulins à eau: Grapheteau sur la Riasse (XVIIIe siècle), la Ville sur la Riasse (vestiges du XVe siècle) et Fromentière sur le Douai (XVIIIe siècle).
Patrimoine disparu
  • La chapelle Saint-Sébastien, située dans le cimetière, était déjà en ruines au XVIe siècle.

Lieux-dits: Beaulieu, Bel-Ébat, Benais, Bois-Chillou, Bois-de-Princé, Bois-de-Rassay, Bois-des-Lisons, Bois-du-Sanguier, Carroi-Godeau, Chanteloup, Contebault, Couète, Cuzé, La Basse-Salverte, La Billonnerie, La Bouginière, La Bouguerie, La Bourdadière, La Bourgésière, La Brossardière, La Brosse, La Bruère, La Chancellerie, La Chaussée, La Cour-Neuve, La Couture, La Croix-Marion, La Croix-Mazarin, La Croix-Rouge, La Fosse-au-Brun, La Galmagne, La Gare, La Gaudinière, La Grande-Maison, La Grande-Pièce, La Haute-Brosse, La Haute-Salverte, La Hudaurie, L'Aireau-Brizard, La Lande-Communale, La Maison-Longue, La Massonnière, La Petite-Varenne, La Pilletrie, La Poitevinière, La Prairie-de-Prateau, La Prairie-des-Gains, La Queue-de-l'Île, La Rende, La Rigottière, La Rue-de-la-Massonnière, La Rue-Glénard, La Touche, La Villaumaire, Le Bois-Bigot, Le Bois-Thélot, Le Carroi-Barrillet, Le Carroi-Collinet, Le Grand-Ballet, Le Laré, Le Marais, Le Marais-Brûlé, Le Moulin-Brûlé, Le Moulin-de-Fromentière, Le Moulin-de-Grapheteau, Le Moulin-de-Thaie, Le Petit-Bois, Le Petit-Marais, Le Pin, L’Épinay, Le Pré-Féchaud, Le Puy-Angelier, L'Erault, L'Ermitage, Le Sanguier, L’Étui, Le Vivier, Les Caviers, Les Acres, Les Bas-Jardins, Les Basses-Cours, Les Basses-Mottes, Les Basses-Places, Les Caves-Riollon, Les Caves-Sauty, Les Défrocs, Les Falaises, Les Fontaines-d'Ozon, Les Granges, Les Landes, Les Montous, Les Mottes, Les Ozonneaux, Les Pendardes, Les Perres, Les Petites-Garantes, Les Pillettes, Les Places, Les Plantes, Les Rivières, L'Essart, Les Vauzelles, Les Verdets, Les Vignes-Blanches, L'Étui, L'Île-Saint-Martin, L'Ormeau, Louze, Mont-Sigout, Moucheau, Moulin-du-Chêne, Mouzilly, Pente-des-Perrés, Rassay, Ribot, Riparfond, Tours, Usage

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