Céré-la-Ronde (Wikipedia) est un village de l'Est de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Céréens, les Céréennes.
Il a porté les noms de: Ceratinsius et Cerate (VIe siècle, Grégoire de Tours), Cairé (1247, Querimoniae Turonium), Cereyum (1290, pouillé de Tours), Cereium (XIIIe siècle, charte de l'abbaye de Baugerais), Cereio (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Ceray (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Céré (1820, carte de l'état-major) et Céré-la-Ronde (décret du 3 décembre 1936).
Il a porté les noms de: Ceratinsius et Cerate (VIe siècle, Grégoire de Tours), Cairé (1247, Querimoniae Turonium), Cereyum (1290, pouillé de Tours), Cereium (XIIIe siècle, charte de l'abbaye de Baugerais), Cereio (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Ceray (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Céré (1820, carte de l'état-major) et Céré-la-Ronde (décret du 3 décembre 1936).
Céré formait un fief relevant des seigneuries du Châtellier, de Montpoupon et de Razay.
Le plus ancien registre paroissial date de 1560.
Coordonnées GPS de Céré-la-Ronde: 1°11'31"E - 47°15'34"N
Code INSEE: 37046 - Code postal: 37460 - Superficie: 4920 hectares
Altitudes: de 84 à 186 mètres (à La Ronde)
Cours d'eau: le Chézelles (ou l'Aigremont)
Code INSEE: 37046 - Code postal: 37460 - Superficie: 4920 hectares
Altitudes: de 84 à 186 mètres (à La Ronde)
Cours d'eau: le Chézelles (ou l'Aigremont)
Le château de Montpoupon, bâti en 1460 à la place d'une forteresse du XIIe siècle, a été remanié au XVIIIe et restauré en 1920.
Le château est flanqué, à son angle Nord-Ouest, par un gros donjon circulaire datant du XIIIe siècle mais dont le couronnement de mâchicoulis orné de petits arceaux tréflés fut refait au XVe. Ce château était une châtellenie relevant de Montrichard.
Ses plafonds ont été peints au XVIe siècle et restaurés en 1920.
Le château est flanqué, à son angle Nord-Ouest, par un gros donjon circulaire datant du XIIIe siècle mais dont le couronnement de mâchicoulis orné de petits arceaux tréflés fut refait au XVe. Ce château était une châtellenie relevant de Montrichard.
Ses plafonds ont été peints au XVIe siècle et restaurés en 1920.
Son châtelet d'entrée, carré, 1515, possède deux échauguettes d'angle, soutenues par des culs-de-lampe, et coiffées de toits coniques. A l'étage, une fenêtre à croisée de pierre a son allège timbrée des armes des de Prie. Une lucarne à croisée de pierre et au gâble orné d'un profil de chevalier couronne la façade. Le rez-de-chaussée est percé d'une porte charretière en tiers-point accompagnée par une porte à linteau droit. A l'arrière, une tour d'escalier octogonale permet d'accéder aux étages.
La courtine d'enceinte a disparu de chaque côté du châtelet. Elle aboutissait, au Sud-Ouest, à une tour cylindrique du XIIe siècle, surmontée d'un toit en poivrière, qui a subsisté.
Ce château possède un pigeonnier cylindrique (de la fin du XVIe siècle) renfermant 700 boulins (nids de pigeons). On accède au rez-de-chaussée par un escalier de cinq marches et une porte cintrée en tuffeau.
La courtine d'enceinte a disparu de chaque côté du châtelet. Elle aboutissait, au Sud-Ouest, à une tour cylindrique du XIIe siècle, surmontée d'un toit en poivrière, qui a subsisté.
Ce château possède un pigeonnier cylindrique (de la fin du XVIe siècle) renfermant 700 boulins (nids de pigeons). On accède au rez-de-chaussée par un escalier de cinq marches et une porte cintrée en tuffeau.
Dans son parc, on peut découvrir un lavoir de la fin du XIXe siècle, restauré en mai 2014, sur la Chézelle...
L'église Saint-Martin a été rebâtie au début du XVIe siècle (nef, chœur et façade Ouest) mais le clocher est celui de l'église primitive (XIIe siècle) dédiée à saint Vincent. La sacristie a été ajoutée en 1846. Elle a été restaurée par Gustave Guérin au XIXe siècle (la réfection intérieure est achevée en 1860).
La façade Ouest présente une porte en arc surbaissé avec des jambages ornés de pilastres Renaissance et une fenêtre d'un style plus ancien, à meneaux flamboyant.
Au Nord, se dresse le clocher carré roman, avec petites fenêtres-meurtrières éclairant ses étages inférieurs et étage du beffroi ouvert sur chaque face d'une fenêtre en plein cintre dont celle du Nord est d'un dessin très archaïque ou a été mutilée. La flèche octogonale, qui fut restaurée, a ses pans légèrement brisés et est épaulée aux quatre angles par une lucarne. Au delà du clocher, du même côté, une porte latérale, avec pilastres sur culs-de-lampe, a conservé ses vantaux anciens dont deux panneaux porte, sculpté, un cœur héraldique. Le clocher a été restauré en 2004.
La nef est composée de cinq travées. Les trois premières correspondent à la nef de l'église romane. Elles sont voûtées sur croisées d'ogives à moulures prismatiques dont les clefs sont ornées d'armoiries. A partir de la moitié de la troisième travée, la nef se rétrécit et est alors, dans cette demi-travée et les deux suivantes, accompagnée de deux collatéraux. Ceux-ci sont chacun de trois travées dont la première, plus courte, correspond à la seconde moitié de la troisième travée de la nef, et communique avec elle par une arcade en tiers-point, de biais. Ces travées sont voûtées sur croisées d'ogives aux clefs desquelles on retrouve le cœur héraldique des panneaux de la porte Nord et les blasons de la nef. Chaque collatéral se termine par un chevet plat.
La nef aboutit à une abside à cinq pans dont trois sont percés par des fenêtres flamboyantes. La voûte est soutenue par six nervures.
Le vitrail central du chevet, réalisé par Julien-Léopold Lobin (Tours, 1861), représente le Christ bénissant entouré par saint Martin et Saint Vincent (📷). Son, fils Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1867), est l'auteur de deux verrières: la Sainte Famille avec Jean-Baptiste et Élisabeth; la Nativité. Joseph-Prosper Florence (Tours, 1898) a créé un vitrail figurant le Sacré-Cœur de Jésus. Lux Fournier (Tours, 1913) a ensuite livré deux verrières: sainte Jeanne d'Arc, la Charité de saint Martin. Enfin, le peintre-verrier G. Lécureuil (Tours) a réalisé deux vitraux: sainte Solange (1920), saint Grégoire (1921).
Ses belles stalles en bois sculpté datent des XVe (haut-chœur) et XVIe siècles (bas-chœur). Les photos représentent de haut en bas: une tête de diable, une chauve-souris, une scène de chasse à courre et une chouette.
Les quatorze stations du chemin de croix en ciment camaïeu ocré (1937) sont des œuvres de Paule Richon comme celles de l'église de Ferrière-Larçon.
La porte latérale Nord est surmontée par une niche habitée par une statue de la Vierge à l'Enfant (début du XVIe siècle) en pierre peinte. En fait, la statue occupant aujourd'hui la niche est une copie en pierre réalisée en 2015.
La façade Ouest présente une porte en arc surbaissé avec des jambages ornés de pilastres Renaissance et une fenêtre d'un style plus ancien, à meneaux flamboyant.
Au Nord, se dresse le clocher carré roman, avec petites fenêtres-meurtrières éclairant ses étages inférieurs et étage du beffroi ouvert sur chaque face d'une fenêtre en plein cintre dont celle du Nord est d'un dessin très archaïque ou a été mutilée. La flèche octogonale, qui fut restaurée, a ses pans légèrement brisés et est épaulée aux quatre angles par une lucarne. Au delà du clocher, du même côté, une porte latérale, avec pilastres sur culs-de-lampe, a conservé ses vantaux anciens dont deux panneaux porte, sculpté, un cœur héraldique. Le clocher a été restauré en 2004.
La nef est composée de cinq travées. Les trois premières correspondent à la nef de l'église romane. Elles sont voûtées sur croisées d'ogives à moulures prismatiques dont les clefs sont ornées d'armoiries. A partir de la moitié de la troisième travée, la nef se rétrécit et est alors, dans cette demi-travée et les deux suivantes, accompagnée de deux collatéraux. Ceux-ci sont chacun de trois travées dont la première, plus courte, correspond à la seconde moitié de la troisième travée de la nef, et communique avec elle par une arcade en tiers-point, de biais. Ces travées sont voûtées sur croisées d'ogives aux clefs desquelles on retrouve le cœur héraldique des panneaux de la porte Nord et les blasons de la nef. Chaque collatéral se termine par un chevet plat.
La nef aboutit à une abside à cinq pans dont trois sont percés par des fenêtres flamboyantes. La voûte est soutenue par six nervures.
Le vitrail central du chevet, réalisé par Julien-Léopold Lobin (Tours, 1861), représente le Christ bénissant entouré par saint Martin et Saint Vincent (📷). Son, fils Lucien-Léopold Lobin (Tours, 1867), est l'auteur de deux verrières: la Sainte Famille avec Jean-Baptiste et Élisabeth; la Nativité. Joseph-Prosper Florence (Tours, 1898) a créé un vitrail figurant le Sacré-Cœur de Jésus. Lux Fournier (Tours, 1913) a ensuite livré deux verrières: sainte Jeanne d'Arc, la Charité de saint Martin. Enfin, le peintre-verrier G. Lécureuil (Tours) a réalisé deux vitraux: sainte Solange (1920), saint Grégoire (1921).
Ses belles stalles en bois sculpté datent des XVe (haut-chœur) et XVIe siècles (bas-chœur). Les photos représentent de haut en bas: une tête de diable, une chauve-souris, une scène de chasse à courre et une chouette.
Les quatorze stations du chemin de croix en ciment camaïeu ocré (1937) sont des œuvres de Paule Richon comme celles de l'église de Ferrière-Larçon.
La porte latérale Nord est surmontée par une niche habitée par une statue de la Vierge à l'Enfant (début du XVIe siècle) en pierre peinte. En fait, la statue occupant aujourd'hui la niche est une copie en pierre réalisée en 2015.
Attenant à l'église, au Sud, le presbytère est aussi un logis du début du XVIe siècle. Sa tour octogonale, dont la porte est ornée par une grande coquille, renferme un escalier à vis.
Le château privé du Grand-Biard a été bâti au XIXe siècle suivant un plan rectangulaire. A chaque extrémité de sa façade Nord-Est se trouve une tours ronde. Le gros œuvre est en moellon enduit alors que les parties supérieures des tourelles, les lucarnes et tous les encadrements des baies sont en pierre de taille. La façade Nord-Est comprend cinq travées. Celle du centre, où est située l'entrée, forme un avant-corps peu saillant et possède une corniche en forme de mâchicoulis. Une tour carrée hors œuvre, coiffée d'un toit en pavillon, est placée au centre de la façade opposée qui n'a qu'une travée de chaque côté de cette tour. Toutes les baies sont à croisées de pierre. Le toit à longs pans et pignons découverts est couvert d'ardoises, ainsi que les tourelles au toit conique. Les trois lucarnes éclairant le comble sont surmontées de hauts frontons triangulaires à crochets et fleuron. La lucarne centrale possède aussi deux pinacles. Les larmiers à retour des baies sont ornés de petits culots. (📷 Pascal Avenet, inventaire photo de Touraine).
Le château privé de Biard-La-Chapelle (XIXe siècle) construit en brique, présente une aile de sept travées accolées à un pavillon en retour d'équerre plus élevé et large de deux travées. L'entrée se fait par la septième travée, bâtie en légère saillie et couverte d'un toit pyramidal, ressemblant ainsi à un avant-corps. Tous les encadrements des baies sont harpés et taillés en tuffeau blanc. Trois lucarnes éclairent le comble de l'aile Ouest, coiffée d'un toit à longs pans brisés. Le pavillon, élevé d'un étage carré et d'un étage en surcroît, est couvert d'un haut toit en pavillon d'où émergent de grandes souches de cheminée en brique. Les fenêtres de l'étage en surcroît sont surmontées par un fronton cintré. La chapelle, mentionnée dès le XIVe siècle, a disparu. Ce domaine était un fief mouvant relevant de l'abbaye de Baugerais.
Le château privé de La Ronde (fin du XIXe siècle) possède une tour polygonale.
Au 2 impasse de la Forge, une maison a été construite au début du XVIe siècle.
Une de ses fenêtres à croisée de pierre est partiellement murée. La pièce qu'elle éclairait a été transformée en pigeonnier comme le prouve les six trous d'envol percés dans des planches en bois.
Cette maison a été restaurée au début de l'année 2019.
Dans la même impasse, une maison présente, à un angle de sa toiture, la statue d'une sphinge (sphinx féminin).
Le moulin du Courbat (XIXe siècle) est situé sur le ruisseau du même nom. Il faisait partie d'un ensemble de neuf moulins appartenant au château de Montpoupon.
Le monument aux morts, sculpté par Gagelin Fontbonne, a été inauguré le 26 juin 1921.
Dans la rue Saint-Vincent, le linteau d'une porte présente une enseigne sculptée de boulanger.
Le château de Razay a été édifié à la fin du XVe siècle et totalement remanié au XIXe. Sa chapelle présente une abside à trois pans percés chacun par une fenêtre ogivale et épaulée aux angles par des contreforts. Une baie en plein cintre éclaire la nef et le campanile a conservé sa cloche. A proximité du pignon Nord du bâtiment des communs, s'élève une tourelle cylindrique dont le dernier étage sert de château d'eau. Tout proche, le vieux puits a gardé sa margelle, ornée d'une tête de lion formant gargouille et son armature en fer forgé.
Le château privé de La Ronde (fin du XIXe siècle) possède une tour polygonale.
Au 2 impasse de la Forge, une maison a été construite au début du XVIe siècle.
Une de ses fenêtres à croisée de pierre est partiellement murée. La pièce qu'elle éclairait a été transformée en pigeonnier comme le prouve les six trous d'envol percés dans des planches en bois.
Cette maison a été restaurée au début de l'année 2019.
Dans la même impasse, une maison présente, à un angle de sa toiture, la statue d'une sphinge (sphinx féminin).
Le moulin du Courbat (XIXe siècle) est situé sur le ruisseau du même nom. Il faisait partie d'un ensemble de neuf moulins appartenant au château de Montpoupon.
Le monument aux morts, sculpté par Gagelin Fontbonne, a été inauguré le 26 juin 1921.
Dans la rue Saint-Vincent, le linteau d'une porte présente une enseigne sculptée de boulanger.
Le château de Razay a été édifié à la fin du XVe siècle et totalement remanié au XIXe. Sa chapelle présente une abside à trois pans percés chacun par une fenêtre ogivale et épaulée aux angles par des contreforts. Une baie en plein cintre éclaire la nef et le campanile a conservé sa cloche. A proximité du pignon Nord du bâtiment des communs, s'élève une tourelle cylindrique dont le dernier étage sert de château d'eau. Tout proche, le vieux puits a gardé sa margelle, ornée d'une tête de lion formant gargouille et son armature en fer forgé.
A voir
- Les moulins à eau privés: le moulin Bailly ou moulin de la Chaussée (XVIIIe siècle), le moulin Brouillon (XVIIIe siècle) et le moulin du Parc.
- La Ronde, une colline qui est le point culminant de la Touraine (186 mètres au-dessus du niveau de la mer).
Patrimoine disparu
- Le château du Châtellier (ou Châtellier-Razay) dont il reste les douves au milieu d'un bois. C'était une châtellenie relevant du château de Montrichard.
- Le dolmen de Toucheneau a été détruit après 1881.
- Le menhir appelé la Grosse-Pierre (ou le Gros-Chillou), situé au lieu-dit Le Chêne, mesurait 1,60 mètre de haut fondation non comprise). Il a été détruit en 1893.
- L'éolienne Bollée de 1891 du château de Biard.
Lieux-dits: Aiguevive, Beauchêne, Beaumé, Beauvoir, Bel-Air, Biard-la-Chapelle, Bois-d'Aiguevives, Bois-de-Priseaux, Bois-du-Châtelier, Bonnigal, Crécousse, La Barillerie, L'Abbée, La Bergerie, La Bougonnière, La Boulaie, La Caillaudière, La Cave, La Chesnaie, La Chevraie, La Choltière, La Chopine, La Coterie, La Couarde, La Donnellerie, La Fosse-aux-Bœufs, La Fosse-aux-Chiens, La Fresche, La Gripperie, La Guicherie, La Guignardière, L'Aigremont, La Maillardière, La Maison-Rouge, La Marsauderie, La Mènerie, La Mozellerie, La Nallerie, La Naudière, La Noue-Gouret, La Picaudière, La Poitevinière, La Quénauderie, L'Ardille, La Ronde, La Rouzie, La Sourderie, La Taille-Marteau, La Tremblaie, L'Augereau, La Verdure, La Verrerie, Le Bas-Bourg, Le Boula, Le Châtelier, Le Chêne, Le Chêne-Blanc, Le Chêne-Soudreux, Le Chillou, Le Collier, Le Four-à-Chaux, Le Gicton, Le Grand-Biard, Le Grand-Prévôt, Le Grand-Vécher, Le Louage, Le Moulin-à-Vent, Le Moulin-Bailly, Le Moulin-Bouillon, Le Moulin-du-Courbat, Le Moulin-du-Parc, Le Moulin-Gautier, Le Petit-Biard, Le Petit-Prévôt, Le Petit-Vécher, Le Peu, Le Préau, Le Rosier, Le Rossignou, Les Bouchers, Les Boulevries, Les Charpentries, Les Charperais, Les Daubrons, Les Epâmes, Les Fontenelles, Les Fourneries, Les Gerbaults, Les Marchais, Les Marnières, Les Marteaux, Les Monpouets, Les Noues-de-Cernue, Les Pigeonnelles, Les Plantes, Les Priseaux, Les Quatre-Noyers, Les Rentes, Les Tailles-de-Montpoupon, Les Terreaux, Les Tremblées, Louvignon, Maison-du-Lac, Montbuisson, Mont-Céré, Montpoupon, Mouzé, Razay, Richemont, Tailles-Ledet, Toucheneau, Vallée-de-Charmes
Blason de Céré-la-Ronde
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