Ferrière-Larçon (Wikipedia) est un village du Sud-Est de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Ferrillons, les Ferrillones.
Il a porté les noms de: Ecclesie de Ferrariis (1236, cartulaire de l'archevêché de Tours), Ferrières l'Archon (1290, pouillé du diocèse de Tours), Ferrieres (1335, cartulaire de l'archevêché de Tours), Ferrière Archon (1339, archives départementales), Ecclesia Sancti Mandeti de Ferrariis (1480, charte d'Hélie de Bourdeilles, archevêque de Tours), Ferrières l'Arçon (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Ferrière-Larçon (1820, carte de l'état-major).
La châtellenie relevait du château de Chinon, à foi et hommage lige. Ce fut une seigneurie appartenant successivement aux familles: de Montbazon, de Craon, de La Rochefoucault, Chabot, de Maillé (aux XIVe et XVe siècles), Savoie-Villars, Brulart de Sillery, Dreux de Nancré et Gilbert de Voisins (des XVIe au XVIIIe siècles).
Il a porté les noms de: Ecclesie de Ferrariis (1236, cartulaire de l'archevêché de Tours), Ferrières l'Archon (1290, pouillé du diocèse de Tours), Ferrieres (1335, cartulaire de l'archevêché de Tours), Ferrière Archon (1339, archives départementales), Ecclesia Sancti Mandeti de Ferrariis (1480, charte d'Hélie de Bourdeilles, archevêque de Tours), Ferrières l'Arçon (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Ferrière-Larçon (1820, carte de l'état-major).
La châtellenie relevait du château de Chinon, à foi et hommage lige. Ce fut une seigneurie appartenant successivement aux familles: de Montbazon, de Craon, de La Rochefoucault, Chabot, de Maillé (aux XIVe et XVe siècles), Savoie-Villars, Brulart de Sillery, Dreux de Nancré et Gilbert de Voisins (des XVIe au XVIIIe siècles).
Le plus ancien registre paroissial date de 1566.
Coordonnées GPS de Ferrière-Larçon: 0°53'01"E - 46°59'36"N
Code INSEE: 37107 - Code postal: 37350 - Superficie: 2087 hectares
Altitudes: de 80 à 132 mètres
Cours d'eau: le Bignon, le Larçon
Code INSEE: 37107 - Code postal: 37350 - Superficie: 2087 hectares
Altitudes: de 80 à 132 mètres
Cours d'eau: le Bignon, le Larçon

La façade Ouest est épaulée par quatre contreforts plats soutenant, à la base du pignon, un larmier que supporte aussi une ligne de modillons. Une porte en plein cintre possède trois voussures dont la seconde et la troisième ont leurs claveaux ornés de palmettes et retombent sur des colonnettes. Au-dessus, deux fenêtres jumelles s'ouvrent sous un arc en plein cintre retombant sur les chapiteaux, décorés d'animaux fantastiques, de colonnettes engagées.
Extérieurement, les cinq fenêtres en plein cintre éclairant la nef latéralement sont très simples de décoration. Au flanc Sud s'ouvrent une porte de même dessin que la porte principale, mais plus sobre. Du même côté, on remarque la base du mur du XIIe siècle du bras Sud du transept avec sa porte, condamnée, en plein cintre moulurée d'un tore. La partie supérieure du mur, avec une grande fenêtre rayonnante condamnée, est du XIIIe siècle.
L'abside à cinq pans est épaulée, extérieurement, aux angles, par des contreforts et est percée par des fenêtres en lancette non ornées. A droite et à gauche se dressent les murs du chevet plat des collatéraux du chœur.
A l'intérieur, la nef est couverte par une fausse voûte en berceau laissant visibles les entraits et les poinçons de la charpente. Cette nef aboutit au carré du transept, dont les croisillons ne furent jamais construits, et qui se trouve sous le clocher. Ses quatre arcades ont été remaniées. Celle du Sud, moulurée de deux tores et d'une plate-bande, et retombant sur les chapiteaux ornés de crochets des piles, a été refaite au XIIIe siècle. Les autres ont été reprises plus récemment. Le carré du transept est couvert par une fausse voûte en coupole à huit pans, soutenue aux angles par des trompes.
Ensuite, le chœur est composé d'une nef médiane de deux travées terminée par une abside à sept pans et de deux collatéraux, plus longs qu'elle d'une travée qui occupe la place des croisillons du transept prévu au XIIe siècle. Seul le collatéral Nord est complet. Comme la nef principale, il est voûté sur croisées d'ogives profilées d'un tore en amande dégagé par deux cavets, alors que les doubleaux sont moulurés de deux tores séparés par une plate-bande. Au centre du chœur, les arcs et les nervures des voûtes retombent sur deux colonnes monolithes dont les chapiteaux ont leurs corbeilles garnies de crochets. L'abside est voûtée sur huit nervures retombant sur les chapiteaux de colonnettes engagées soutenant le tore qui circonscrit l'amortissement des fenêtres.
La même décoration se retrouve aux deux absidioles, voûtées sur quatre nervures et éclairées par une unique fenêtre en lancette.
Le collatéral Sud, prévu au XIIIe siècle, n'a par été terminé. Seule son absidiole et son mur Ouest, édifié sur la muraille du XIIe, furent construits. Il a été remplacé par une simple nef couverte par un demi-berceau en bardeaux et éclairée par deux fenêtres en plein cintre dont la première, à l'Ouest, moulurée d'un tore extérieurement, est, en fait, l'ancienne fenêtre du croisillon Sud du XIIe inachevé.



Dans la nef, on remarque une cuve baptismale en pierre du XIIe siècle, de forme circulaire, dont l'intérieur du bassin est creusé de douze cannelures. L'extérieur est partiellement bouchardé.
Cette église possède deux vitraux signés Joseph-Prosper Florence (Tours, 1902): une verrière consacrée à saint Mandé (📷) et une grisaille ornementales. Les autres baies sont dotées de verrières losangées à bordures colorées, réalisées par Van-Guy avant 1983.
Cette église renferme un chemin de croix en ciment polychrome réalisé en 1931 par Paule Richon, sculptrice à Tours.
Cette église renferme un chemin de croix en ciment polychrome réalisé en 1931 par Paule Richon, sculptrice à Tours.

La maison actuelle, plus récente, avec un unique rez-de-chaussée, forme avec la façade Sud une aile se retournant en angle droit. Au Nord-Est, aussi en retour d'équerre, se développent les servitudes. L'entrée est entourée par deux pavillons symétriques dont l'un, à gauche, est flanqué d'une tourelle cylindrique couverte en poivrière.

Le lavoir, situé au sud du village (rue du Lavoir), sur le ruisseau du Larçon, a été restauré en 2014.

A voir
- A Murat, au niveau de la confluence du Larçon et du Brignon, on remarque les vestiges de l'enceinte, doublée d'un fossé, d'un camp préhistorique (un vallum) appelé la Butte de Murat. Des outils fabriqués au Néolithique y furent collectés.
Lieux-dits: Bel-Air, Belle-Vue, Beussac, Bois-des-Mitelleries, Bois-du-Tremble, Bournais-de-la-Croix-Lapnon, Calabre, Chante-Pie, Château-Gaillard, Châtre, Gué-de-l'Alœuf, La Blinerie, La Boisgardière, La Boissière, La Bouterie, La Brosse, La Chaloise, La Charge-d'Ânes, La Chaumelle, La Chênaie, La Compinerie, La Croix-de-Fer, La Donnelière, La Fontaine-Loiseau, La Fosse-Plate, La Friandière, La Grande-Varenne, La Groleterie, La Guillardière, L'Alœuf, La Louzière, La Mahutellerie, La Maillère, La Maison-Neuve, La Mangrière, La Marronnerie, La Mignonnière, La Miterie, La Noraie, La Petite-Varenne, La Placette, La Vésinerie, Le Cervolet, Le Fays, Le Grand-Beussac, Le Grand-Frêne, L’Épinette, Le Marchais, Le Moulinet, Le Petit-Beussac, Le Plessis, Le Treillot, Le Tremble, Le Vieux-Cimetière, Le Village-du-Bois, Les Bornais-de-la-Boisgardière, Les Champs-Besnard, Les Chaumes, Les Chevalènes, Les Étangs-de-Châtre, Les Grandes-Places-de-la-Donnelière, Les Grands-Bois-des-Touches, Les Grands-Reneaux, Les Loges, Les Maisons-Rouges, Les Malmosses, Les Mitelleries, Les Monts-Larges, Les Perrés, Les Petites-Maisons, Les Prés-de-Chérelle, Les Terres-Fortes, Les Trois-Cheminées, Les Vaillanteries, Les Vallées, Les Verdaux, Les Vignes-de-Murat, Les Vignes-du-Temple, Montaugon, Monts, Murat, Pièce-de-Calabre, Pièce-de-Délais, Pièce-de-l'Isle, Pièce-des-Sable, Pièce-du-Marchais-Saule, Place-de-la-Varenne, Pré-du-Moulin-Robert, Roche-Pottier, Taillis-de-Montaugon, Troncey, Villa-Robespierre
Anciens lieux-dits: La Charlottière, Le Puy
très bien,cet article! c'est sur ce site que j'ai trouvé le plus de renseignements sur Laferrière Larçon que je viens de découvrir.
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