Sublaines (Wikipedia) est une commune de l'Est de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Sublainois, les Sublainoises.
Le village a porté les noms de: Sublena (IXe siècle, charte de Louis le Débonnaire), Seblena (1060, charte de Saint-Martin), Sublenum (1119 et 1177), Parochia de Sublanis (XIIIe siècle, cartulaires du Liget et de l'archevêché de Tours), Subleines (XIIIe siècle), Sublaine (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Sublaine (1820, carte de l’État-major), Sublaines (1824, cadastre).
Au IXe siècle, Sublena appartenait à la collégiale Saint-Martin de Tours.
Le village a porté les noms de: Sublena (IXe siècle, charte de Louis le Débonnaire), Seblena (1060, charte de Saint-Martin), Sublenum (1119 et 1177), Parochia de Sublanis (XIIIe siècle, cartulaires du Liget et de l'archevêché de Tours), Subleines (XIIIe siècle), Sublaine (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Sublaine (1820, carte de l’État-major), Sublaines (1824, cadastre).
Au IXe siècle, Sublena appartenait à la collégiale Saint-Martin de Tours.
Le plus ancien registre paroissial, conservé aux Archives Départementales, date de 1737.
Coordonnées GPS de Sublaines: 0°59'28"E - 47'15'51"N
Code INSEE: 37253 - Code postal: 37310 - Superficie: 1444 hectares
Altitudes: de 87 à 117 mètres (au Peu)
Cours d'eau: le ruisseau de la Hubaudière
Coordonnées GPS de Sublaines: 0°59'28"E - 47'15'51"N
Code INSEE: 37253 - Code postal: 37310 - Superficie: 1444 hectares
Altitudes: de 87 à 117 mètres (au Peu)
Cours d'eau: le ruisseau de la Hubaudière
L'église Saint-Martin, construite au XIIe siècle (nef unique, abside à cinq pans voûtée en cul-de-four, chœur et clocher), a été modifiée au XVe (restauration de la nef). La porte Ouest en plein cintre est surmontée d'une accolade dont le fleuron a disparu. Au Nord, une porte latérale ne présente plus qu'un fragment de torsade qui circonscrivait son arc en plein cintre. La nef est couverte d'une fausse voûte de plâtre qui masque la charpente dont les entraits et les poinçons sont visibles. A la suite de la nef, une travée carrée, sous-jacente au clocher, est voûtée sur une croisée de grosses ogives de section carrée. Une courte travée de chœur, couverte d'un berceau en arc brisé et éclairé de chaque côté par une fenêtre en plein cintre, conduit à l'abside percée par cinq fenêtres en plein cintre. Sa corniche repose sur des modillons sculptés. Le clocher carré est orné de deux arcatures, l'une au-dessus, l'autre au-dessous des fenêtres. Ces dernières, qui sont au nombre de deux sur chaque face, et en plein cintre, sont moulurées d'un tore. Ce clocher est divisé en deux étages par un bandeau soutenu par une petite arcature.
Elle renferme les vestiges de peintures murales du XVe siècle. Sur la seconde photo, le personnage de gauche semble être sainte Barbe avec l'un de ses plus importants attributs: la tour.
La cuve baptismale en pierre (XIIe siècle) est recouverte par un couvercle en bois. La cuve circulaire monolithe présente une croix pattée sculptée entourée par un cercle. Elle repose sur un socle cylindrique de plus faible diamètre se trouvant lui-même dans un cercle de pierre.
La cuve baptismale en pierre (XIIe siècle) est recouverte par un couvercle en bois. La cuve circulaire monolithe présente une croix pattée sculptée entourée par un cercle. Elle repose sur un socle cylindrique de plus faible diamètre se trouvant lui-même dans un cercle de pierre.
Cette église possède quatre vitraux figuratifs représentant: saint Martin, le Christ, la Vierge, saint Joseph et la Vierge à l'Enfant (📷). Ces verrières ne sont pas signées mais auraient été réalisées, dans la seconde moitié du XIXe siècle, par l'atelier d'Amédée Bergès, peintre-verrier à Toulouse.
La ferme de Cours possède un ancien pigeonnier-porche quadrangulaire de la seconde moitié du XVIe siècle. Il est construit en petits moellons irréguliers sur trois de ses faces. Un grand arc en plein cintre est muré à l'Ouest et en partie condamné à l'Est. Au deux tiers de sa hauteur, une moulure en cavet très saillante ceinture le bâtiment et forme un décrochement au-dessus d'une porte à linteau courbe donnant accès à l'étage. Au Sud, se trouve un petit outeau triangulaire. A ce niveau, on voit trois travées de boulins inégales, séparées par un cordon en saillie, de cinq rangées d'une cinquantaine de nids chacune (soit environ 750 boulins en tout). Une simple corniche rectiligne supporte le comble à quatre pans couvert de tuiles plates.
Au Nord, la cour est bordée par des dépendances accolées de part et d'autre à une grande grange au toit à deux versants à pente rapide sur de murs goutterots peu élevés. La charpente à double faîtage repose sur des entraits supportés, à chaque extrémité, par des piliers de bois. La grange Sud est datée de 1864.
La ferme privée de Homme possède une tour quadrangulaire, en pierres de taille, de la seconde moitié du XVIe siècle, longtemps appelée Le Pavillon, couverte par un toit à quatre pans. Le rez-de-chaussée présente un porche en plein cintre dont les arcatures sont ornées d'une moulure en S à la clef. Celle de l'Ouest est totalement murée, celle de l'Est ne l'est que partiellement. Toutes deux sont encadrées par des pilastres doriques sauf dans l'angle Nord-Ouest. A l'étage, deux fenêtres à croisée de pierre, chambranle à crossettes, ont aussi été murées. Primitivement, il devait y avoir un second étage qui a été arasé. Sur la face Nord, on voit un oculus ovale prenant d'enfilade le bâtiment adjacent, transformé en grange, et placé en léger retrait.
Le vieux puits des Quentins est recouvert par une dalle plate.
La ferme privée de Homme possède une tour quadrangulaire, en pierres de taille, de la seconde moitié du XVIe siècle, longtemps appelée Le Pavillon, couverte par un toit à quatre pans. Le rez-de-chaussée présente un porche en plein cintre dont les arcatures sont ornées d'une moulure en S à la clef. Celle de l'Ouest est totalement murée, celle de l'Est ne l'est que partiellement. Toutes deux sont encadrées par des pilastres doriques sauf dans l'angle Nord-Ouest. A l'étage, deux fenêtres à croisée de pierre, chambranle à crossettes, ont aussi été murées. Primitivement, il devait y avoir un second étage qui a été arasé. Sur la face Nord, on voit un oculus ovale prenant d'enfilade le bâtiment adjacent, transformé en grange, et placé en léger retrait.
Le vieux puits des Quentins est recouvert par une dalle plate.
Patrimoine disparu
1- Le dolmen de Villaine (photo de 1894) semblait être plutôt une crypte. Sa table, mesurant 3 mètres de diamètre, fut brisée en 1907. Des fouilles, effectuées de 1964 à 1966, permirent de découvrir des sépultures néolithiques mais aussi environ 200 tombes d'un cimetière mérovingien.
2- Le dolmen de la Pierre-aux-œufs a disparu vers 1895.
3- Le menhir de la Pierre-de-la-Croix-de-la-Main, près de Homme, a été détruit en 1946.Lieux-dits: Bois-du-Hachereau, Bois-du-Pas-Saint-Martin, Bois-Gaulpied, Croix-de-Danges, Cours, Fleuriant, Homme, La Barbillonnière, La Basse-Calognière, La Chaumine, La Contentière, La Gouffinière, La Guichardière, La Haute-Calognière, La Marinerie, La Rue-Chaude, Le Château-Gaillard, Le Grand-Ormeau, Le Gros-Buisson, Le Hachereau, Le Noyer-Mâle, Le Peu, Les Beauces, Les Brigalles, Les Buttes, Les Grands-Champs, Les Mêleries, Les Petits-Prés, Les Pionnes, Les Quenards, Les Quentins, Les Ruaux, Les Terres-Noires, Les Viviers, Villaine
Communes voisines: Bléré, Chédigny, Cigogné, Luzillé, St-Quentin-sur-Indrois
Blason de Sublaines
Armorial de France
Armorial de France
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