La Croix-en-Touraine (Wikipedia) est un village de l'Est de la province. Ses habitants sont appelés les Crucifixiens, les Crucifixiennes.
Il a porté les noms de: Sanctus Quintinus de Blireium (1035, chroniques des comtes d'Anjou), Crux de Blereio (1250, charte de Marmoutier), Sanctus Quintinus de Pratis (1290, pouillé de Tours), la Croix-de-Bléré (1348-1389, cartulaire de l'archevêché de Tours), la Croez de Bléré (1370, aveu de Marie de Maillé), la Croiz de Bléré (XIVe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), La Croix (XVIIIe siècle, carte de Cassini) et La Croix-en-Touraine (décret du 14 février 1938).
Ce fut une châtellenie érigée en baronnie ayant appartenu successivement aux familles de Sainte-Maure, de Maillé, Bérard, Guillerault et Lorin.
Il a porté les noms de: Sanctus Quintinus de Blireium (1035, chroniques des comtes d'Anjou), Crux de Blereio (1250, charte de Marmoutier), Sanctus Quintinus de Pratis (1290, pouillé de Tours), la Croix-de-Bléré (1348-1389, cartulaire de l'archevêché de Tours), la Croez de Bléré (1370, aveu de Marie de Maillé), la Croiz de Bléré (XIVe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), La Croix (XVIIIe siècle, carte de Cassini) et La Croix-en-Touraine (décret du 14 février 1938).
Ce fut une châtellenie érigée en baronnie ayant appartenu successivement aux familles de Sainte-Maure, de Maillé, Bérard, Guillerault et Lorin.
Le plus ancien registre paroissial date de 1566.
Coordonnées GPS de La Croix-en-Touraine: 0°59'29"E - 47°20'15"N
Code INSEE: 37091 - Code postal: 37150 - Superficie: 1504 hectares
Altitudes: de 52 à 117 mètres
Cours d'eau: le Cher, Le Villarçon
Code INSEE: 37091 - Code postal: 37150 - Superficie: 1504 hectares
Altitudes: de 52 à 117 mètres
Cours d'eau: le Cher, Le Villarçon
L'église Saint-Quentin-des-Prés, construite au XIIe siècle (nef unique, transept, chœur, clocher, abside et absidioles), a été modifiée au XVe (chapelle) et en 1885 (sacristie). La nef, couverte en charpente et précédée par un porche aussi en charpente, est suivie par un transept et un chœur. La croisée du transept, dont les quatre arcades sont en arc brisé très aigu, est voûtée sur ogives à moulures prismatiques du XVe siècle. Les croisillons sont voûtés en berceau brisé. Chaque croisillon est accompagné par une absidiole composée d'une travée droite voûtée en berceau brisé et d'une travée semi-circulaire voûtée en cul-de-four. Le croisillon Sud est relié à l'Ouest, par une arcade en plein cintre, à la chapelle qui communique aussi avec la nef et est voûtée sur ogives à moulures prismatiques. Le clocher, surmontant le carré du transept, est une tour octogonale aux pans inégaux percés de petites fenêtres en plein cintre aux claveaux de briques plates. Ce clocher est surmonté par une courte flèche en charpente.
Le chœur, d'une travée voûtée en berceau brisé, est suivi par une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four et séparée de lui par un gros doubleau sans mouluration. Cette abside est percée par trois baies en plein cintre. Le chœur communique latéralement avec les travées droites des absidioles.
Quatre vitraux ornementaux sont des œuvres de Lux Fournier (Tours, 1901-1902, 📷). Trois verrières ornementales (hermines et fleurs de lys) sont signés par Philippe Audoux. Enfin, deux vitraux sont anonymes et sans date: la Flagellation du Christ et le Sacré Cœur.
Cette église possède quelques modillons grotesques supportant la corniche de l'abside. Extérieurement, cette abside est butée, entre ses fenêtres, par deux contreforts-colonnes aux chapiteaux ornés de crochets.
Elle renferme une Piéta en pierre peinte du début du XVIe siècle.
Ce bénitier, présentant deux têtes d'animaux sculptées, semble dater de l'époque de la construction de l'église.
Le château privé de La Gaillardière est un logis seigneurial du XVIe siècle remanié en 1743. Au Sud, la façade, parfaitement symétrique, se développe de part et d'autre d'un avant-corps en très légère saillie, surmonté par un fronton triangulaire. Les deux jambages de cette saillie sont taillés en pilastres plats, dominés par des chapiteaux aboutissant aux extrémités du fronton. Une grande terrasse surplombe le parc.
Ce bénitier, présentant deux têtes d'animaux sculptées, semble dater de l'époque de la construction de l'église.
Le château privé de La Gaillardière est un logis seigneurial du XVIe siècle remanié en 1743. Au Sud, la façade, parfaitement symétrique, se développe de part et d'autre d'un avant-corps en très légère saillie, surmonté par un fronton triangulaire. Les deux jambages de cette saillie sont taillés en pilastres plats, dominés par des chapiteaux aboutissant aux extrémités du fronton. Une grande terrasse surplombe le parc.
Au Nord, la tour carrée transformée en pigeonnier date du XVIe siècle. Cette fuye, en moellons enduits, est ceinturée au tiers supérieur par un bandeau mouluré en cavet. A l'intérieur, les boulins, en terre cuite avec un orifice presque circulaire, sont disposés seulement à la base des parois sur deux à trois rangées ne comportant que six à huit niches chacune.
Le château privé de Paradis présente un corps de logis du XVIe siècle, une aile en retour d'équerre vers le Nord, à l'Est, surélevées, agrandie et prolongée par deux petits pavillons au XVIIIe.
On accède à la cour par une porte en plein cintre, accostée à l'intérieur par deux contreforts, et flanquée à gauche par un guichet pour piéton semblable. Ce portail et le guichet sont encadrés, l'un et l'autre, par des pilastres doriques soutenant un fronton triangulaire. Celui de l'entrée charretière est timbré d'un blason meublé d'un chevron, de deux étoiles et d'une pointe de croissant dans une guirlande de feuillage. Ce sont les armes des de Odeau.
Le château se compose de deux parties dissemblables et d'époques différentes. Celle du Nord, la plus ancienne, date du XVIe siècle, comme le prouvent les baies de l'étage, aux pilastres avec chapiteaux caractéristique de la Renaissance. Tous les meneaux, dont l'emplacement reste visible, ont disparu. Une croix de pierre fixée à la clef de la dernière fenêtre, et le petit clocheton d'ardoise, rappellent l'existence d'une chapelle qui ne fut pas toujours à cet endroit.
A l'extrémité Sud du corps de logis, s'élève un bâtiment de deux étages et d'un comble, avec façade au midi. Les extrémités en sont en très léger retrait de façon à former deux ailes. Aussi, seule, la partie centrale du rez-de-chaussée est en bossages continus. Les fenêtres du premier étage ont leurs allèges formées de six balustres de pierre en poire, ceux du niveau inférieur ont des garde-corps métalliques sur des appuis en saillie soutenus par une double console. Une tourelle d'escalier fait saillie sur la façade Sud.
A l'angle Sud-Est de la cour, le pigeonnier circulaire, du XVIe siècle, est construit en moellons enduits. Un bandeau plat, protégé par des ardoises, le ceinture aux deux tiers de sa hauteur. Il renferme trois travées de boulins intacts, chacune séparée de l'autre par un cordon.
Le château privé de La Herserie a été rebâti en 1852. Le corps de logis comporte deux ailes en retour d'équerre à l'angle desquelles se trouve une tour polygonale. Le château primitif (XVIe siècle) n'existait déjà plus en 1824.
Le manoir privé de La Chauvinière (XVIIe siècle) comprend un logis rectangulaire, situé entre deux pignons en rondelis, élevé d'un rez-de-chaussée et d'un comble. Celui-ci, sous une charpente en carène de navire inversée, est éclairé par deux lucarnes à fronton courbe et jambages accostés d'ailerons. Elles surmontent des fenêtres remaniées, dont le linteau garde cependant la trace d'un baguette en tour et l'emplacement d'un meneau. La porte primitive, précédée d'un perron à quelques degrés, a été remplacée par un percement moderne. Au Nord, par contre, une baie étroite a seulement perdu sa traverse. A l'Est, la salle basse a gardé une cheminée du XVIIe siècle à trumeau cintré, encadré par des pilastres doriques. La poutre maîtresse soutenant le plancher du rez-de-chaussée, prend appui dans la cave sur trois colonnes cylindriques en pierre.
Le manoir privé de La Chauvinière (XVIIe siècle) comprend un logis rectangulaire, situé entre deux pignons en rondelis, élevé d'un rez-de-chaussée et d'un comble. Celui-ci, sous une charpente en carène de navire inversée, est éclairé par deux lucarnes à fronton courbe et jambages accostés d'ailerons. Elles surmontent des fenêtres remaniées, dont le linteau garde cependant la trace d'un baguette en tour et l'emplacement d'un meneau. La porte primitive, précédée d'un perron à quelques degrés, a été remplacée par un percement moderne. Au Nord, par contre, une baie étroite a seulement perdu sa traverse. A l'Est, la salle basse a gardé une cheminée du XVIIe siècle à trumeau cintré, encadré par des pilastres doriques. La poutre maîtresse soutenant le plancher du rez-de-chaussée, prend appui dans la cave sur trois colonnes cylindriques en pierre.
A l'Est, une porte en anse de panier donne accès à un bâtiment de servitudes qui aurait été ancienne chapelle, mentionnée au XVIIe siècle.
Le mur de clôture est flanqué de deux tours basses, de plan cylindrique, en moellons enduits. Chacune est surmontée par un haut toit en poivrière d'ardoises, sur une corniche moulurée.
Le manoir privé de Lauconnière date des XVIIIe et XIXe siècles. Dans la cour intérieure, cinq arcades à colonnes doriques, vestiges d'une ancienne galerie, subsistent. Cette galerie s'ouvre au Nord par un portail au linteau cintré dont la clef est surmontée par un écu sans armoiries. Au Sud, le logis d'habitation doit daté de 1710. Il donne sur le jardin dont la clôture est flanquée, à l'angle Sud-Ouest, d'une tour qui présente encore son soubassement en pierres d'appareil. Une seconde tour existait à l'angle Nord-Ouest. Son infrastructure a été dégagée. D'environ cinq mètres de diamètre, son sol est pavé de petits carreaux hexagonaux restés en place. La chapelle, qui se trouvait à l'extrémité de l'aile Sud, a disparu. Dans les années 1980, le grand portail en anse de panier accosté d'une porte piétonne donnant accès à la cour a été démoli. Ce domaine était un fief relevant de l'archevêché de Tours.
Le château privé de La Croix a été construit au XIXe siècle.
Le manoir privé de Lauconnière date des XVIIIe et XIXe siècles. Dans la cour intérieure, cinq arcades à colonnes doriques, vestiges d'une ancienne galerie, subsistent. Cette galerie s'ouvre au Nord par un portail au linteau cintré dont la clef est surmontée par un écu sans armoiries. Au Sud, le logis d'habitation doit daté de 1710. Il donne sur le jardin dont la clôture est flanquée, à l'angle Sud-Ouest, d'une tour qui présente encore son soubassement en pierres d'appareil. Une seconde tour existait à l'angle Nord-Ouest. Son infrastructure a été dégagée. D'environ cinq mètres de diamètre, son sol est pavé de petits carreaux hexagonaux restés en place. La chapelle, qui se trouvait à l'extrémité de l'aile Sud, a disparu. Dans les années 1980, le grand portail en anse de panier accosté d'une porte piétonne donnant accès à la cour a été démoli. Ce domaine était un fief relevant de l'archevêché de Tours.
Au lieu-dit La Roche, on peut découvrir cet ancien pigeonnier carré. Un coyau prolongeant le toit modifie la pente à son quart inférieur. Son débord permet de rejeter l'eau de pluie à l'écart de la base de la fuie.
Il reste quelques loges de vigne sur le territoire de cette commune dont celle du lieu-dit La Noue-du-Chêne.
Le parc Édouard-André (environ 2 hectares), ouvert au public, renferme de nombreuses essences d'arbres (chêne liège, chêne sessile, épicéa d'orient, Ginkgo biloba, parrotie, plaqueminier, ptérocaryer, tilleul, ...) et une roseraie.
Au XIXe siècle, un barrage à aiguilles (avec son déversoir, son écluse et sa maison éclusière) a été construit sur le Cher. (Pour plus de détail sur ce type de barrage, voir l'article sur Civray-de-Touraine).
A Finispont, à l'angle d'un ancien café (Au rendez-vous des pêcheurs), on découvre cette statue de la Vierge des mariniers. Jadis, elle se trouvait dans une arche de l'ancien pont reliant La Croix et Bléré.
Ce pont avait été construit vers 1168 par Hugues II d'Amboise. Du côté de La Croix, il présentait une tour d'entrée (la tour Bacane détruite au XVIIe siècle) avec pont-levis, herse et poste de guet. Une autre tour, servant de péage et de prison, se trouvait au milieu du pont. Au XIXe siècle, cette dernière tour fut transformée en moulin. En 1900, la construction d'un nouveau pont a débuté en aval de l'ancien ouvrage. Les deux ponts (dessin) ont coexisté durant quatre ans.
Dans la rue de la Tuilerie, cette tuilerie de 1846 a été restaurée. A Bléré, un grand four à chaux de 1862, situé le long de la route de Tours, a été détruit en 1998.
Il reste quelques loges de vigne sur le territoire de cette commune dont celle du lieu-dit La Noue-du-Chêne.
Le parc Édouard-André (environ 2 hectares), ouvert au public, renferme de nombreuses essences d'arbres (chêne liège, chêne sessile, épicéa d'orient, Ginkgo biloba, parrotie, plaqueminier, ptérocaryer, tilleul, ...) et une roseraie.
Au XIXe siècle, un barrage à aiguilles (avec son déversoir, son écluse et sa maison éclusière) a été construit sur le Cher. (Pour plus de détail sur ce type de barrage, voir l'article sur Civray-de-Touraine).
A Finispont, à l'angle d'un ancien café (Au rendez-vous des pêcheurs), on découvre cette statue de la Vierge des mariniers. Jadis, elle se trouvait dans une arche de l'ancien pont reliant La Croix et Bléré.
Ce pont avait été construit vers 1168 par Hugues II d'Amboise. Du côté de La Croix, il présentait une tour d'entrée (la tour Bacane détruite au XVIIe siècle) avec pont-levis, herse et poste de guet. Une autre tour, servant de péage et de prison, se trouvait au milieu du pont. Au XIXe siècle, cette dernière tour fut transformée en moulin. En 1900, la construction d'un nouveau pont a débuté en aval de l'ancien ouvrage. Les deux ponts (dessin) ont coexisté durant quatre ans.
Dans la rue de la Tuilerie, cette tuilerie de 1846 a été restaurée. A Bléré, un grand four à chaux de 1862, situé le long de la route de Tours, a été détruit en 1998.
A voir:
- Le château privé de Finispont (XIXe siècle).
Patrimoine disparu
- Au début du XXe siècle, Camille Jamin ouvre un musée de curiosités,
aujourd'hui disparu, et prend le surnom de Robinson-Mille-Mottes. Ce musée, fait d'attractions et de curiosités artistiques constituées de débris de faïences, était semblable au palais du Facteur-Cheval ou à la maison Piquassiette de Chartres. En 1912, le musée est légué à la municipalité de La Croix qui, en 1933, priée de trouver un complément au
nom de la commune, proposa La Croix-Robinson, en hommage à Camille Jamin. L'ensemble a disparu dans les années 1930.
Lieux-dits: Bois-Godeau, Bray, Finispont, Fonteneau, Fontenille, La Bessière, La Bourrellerie, La Brimbale, La Chauvinière, La Chevalerie, La Féerie, La Fleurie, La Fontaine-d'Ormeau, La Gaillardière, La Giraudière, La Grande-Folie, La Guétaudière, La Herserie, La Jarnière, La Neuraye, La Noue-du-Chêne, La Nouefrault, La Petite-Chauvinière, La Petite-Folie, La Pinguennetière, La Pointe, La Roche, La Roche-Donnet, La Tannerie, La Tuilerie, La Vieillère, La Vinerie, La Volandrie, Lauconnière, Le Chêne, Le Coteau, Le Grand-Villefrault, Le Mai, Le Moulin, Le Moulin-à-Vent, Le Petit-Clos, Le Petit-Coteau, Le Petit-Villefrault, Le Peu, Le Plessis, Les Brigoudières, Les Caves, Les Fosses-Rondes, Les Grands-Champs, Les Lochers, Les Marmittières, Les Passeurs, Les Perruches, Les Terres-Noires, Mesvres, Millerieux, Paradis, Prairie-de-la-Roche, Prairie-des-Grandes-Cheminées, Vallée-Saint-Quentin, Vauhardy
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