Bueil-en-Touraine (Wikipedia) est un village de la gâtine tourangelle, situé au Nord de la province. Ses habitants sont appelés les Bueillois, les Bueilloises.
Il a porté les noms de: Boelium (1108, Charte de l'abbaye de Saint-Julien), Builleio (1156, Charte de Saint-Julien), Bollum (1218, Cartulaire de Saint-Florent de Saumur), Bueillio (1231, Cartulaire de l'archevêché de Tours), Boellio (1242, Archives départementales, collégiale de Bueil), Buel (1285, Archives départementales), Buel (1290, Pouillé de Tours), Buel et Bueil (XIIIe siècle, Cartulaire de l'archevêché de Tours), Buyl (1315, Charte de Geoffroy, archevêque de Tours), Bueil-en-Touraine (décret du 13 août 1920).
Il a porté les noms de: Boelium (1108, Charte de l'abbaye de Saint-Julien), Builleio (1156, Charte de Saint-Julien), Bollum (1218, Cartulaire de Saint-Florent de Saumur), Bueillio (1231, Cartulaire de l'archevêché de Tours), Boellio (1242, Archives départementales, collégiale de Bueil), Buel (1285, Archives départementales), Buel (1290, Pouillé de Tours), Buel et Bueil (XIIIe siècle, Cartulaire de l'archevêché de Tours), Buyl (1315, Charte de Geoffroy, archevêque de Tours), Bueil-en-Touraine (décret du 13 août 1920).
Les registres paroissiaux commencent en 1604.
Coordonnées GPS de Bueil-en-Touraine: 0°33'07"E - 47°38'42"N
Code INSEE: 37041 - Code postal: 37370 - Superficie: 1806 hectares
Altitudes: de 63 à 127 mètres
Cours d'eau: la Vandœuvre ou le Long, le Maunay, les Buanes
Code INSEE: 37041 - Code postal: 37370 - Superficie: 1806 hectares
Altitudes: de 63 à 127 mètres
Cours d'eau: la Vandœuvre ou le Long, le Maunay, les Buanes

L'église Saint-Pierre-ès-Liens, à laquelle on accède par une double escalier, commencée en 1480, a remplacé un édifice du XIe siècle. A l'Ouest, son clocher a été bâti de 1540 à 1542 en blocage avec de gros contreforts d'angle. Il comporte cinq étages et ne fut jamais terminé. Les travaux ont été stoppés à mi-hauteur de l'étage du beffroi sur lequel se trouve le comble. Refait en 1749, son toit pyramidal couvert d'ardoises est surmonté par un petit lanternon. Les fenêtres sont murées. A l'Ouest, une porte présente une décoration Renaissance mutilée avec niche et coquille.
L'église possède deux nefs. Celle du Sud a deux travées voûtées sur croisées d'ogives et liernes. A chacune de ces travées correspond un pignon. Dans la première s'ouvre la porte. Toutes deux sont éclairées par une fenêtre à réseau flamboyant. La nef du Nord comporte trois travées inégales. La première, plus courte, est voûtée sur six branches d'ogives rayonnant d'une clef percée d'un oculus et est éclairée, à l'Ouest, par une fenêtre Renaissance. Les deux travées suivantes sont voûtées sur croisées d'ogives.


Une autre plaque, en ardoise, commémore la bénédiction de la chapelle Saint-Roch. Le texte est: Le XIeme may 1734, a este donnee la benediction de cette chapelle de st Roch, par permission de monseir. de Rastignac, archeveque de Tovrs, adressee Mr Jacqves Martin, doyen de Bueil, laquelle chapelle a este rebastie de neuf par maitre Estienne Rochard, preste chan. de Bueil et chapelain de laditte chapelle.
Enfin, une troisième plaque, en ardoise, commémore la construction du château du Bois en 1380 par Pierre de Bueil et Marguerite de la Chaussée.

Dans le sol de la troisième travée de la nef, une trappe et un escalier conduisent à une crypte funéraire voûtée en berceau surbaissé. Son mur terminal présente trois enfeus.








Les vitraux anciens (celui-ci date du XVIe siècle) ont pratiquement disparu. La verrière centrale du chevet, représentant Le Christ, saint Pierre et saint Martin, semble être une œuvre de Louis-Victor Gesta (Toulouse, sans date).
Par contre, quatre vitraux modernes, conçus par Claire Babet et réalisés par Michel Blanc-Garin (atelier Clair-Vitrail à Sablé-sur-Sarthe), ont été posés en 2008.
La statuaire de la collégiale est importante. Cette Vierge à l'Enfant (XIVe siècle) est en pierre peinte. L'Enfant tient un phylactère portant l'inscription Venez à moi. La Vierge devait tenir, dans sa main droite, un lys qui a disparu.
Ce fragment de bas-relief de la fin du XVe siècle représente une lune à visage humain et un soleil stylisé. On remarque des traces de polychromie.
Fondé en 1394, un collège de six chanoines de l'ordre de saint Augustin a occupé, par la suite, deux maisons des XVIe (à gauche) et XVIIIe siècles (à droite) séparées par un portail en arc ogival.



Sa ferme possède un pigeonnier cylindrique également du XIXe siècle.
Il existe plusieurs maisons anciennes à Bueil (en particulier dans la rue André Piégu). Celle-ci, au 14, appelée la maison du charron (fin du XVe siècle), présente une tour polygonale en demi-hors-œuvre. Le reste du logis, recouvert d'un toit en croupe, semble plus récent (XVIIe ou XVIIIe siècle). En 1886, frappée d'alignement, elle fut amputée d'une partie bâtie.
Achetée par la municipalité en 2013, elle a été restaurée en 2016-2017.
Une autre, du XVIe siècle, au 13, possède une tour cylindrique en demi-hors-œuvre. Son étage est en léger encorbellement.
Le logis privé du Bouquet date du XVIe siècle mais a été modifié au XIXe siècle (façades Nord et Sud). De son origine, il a conservé, entre autre, une tour rectangulaire d'escalier hors-œuvre. Cette tour est faite de moellons de calcaire à sa base, de pans de bois et de briques en hauteur et d'un toit en pavillon. La façade Sud est ornée d'une porte centrale en arc en plein cintre, encadrée par deux baies rectangulaires.


... et un cadran solaire a été gravé dans la pierre.

Situé au 1 rue de la Mairie, ce logis date du XVIe siècle mais il a été remanié par la suite. A partir de 1921 et pendant quelques années, il a servi de presbytère.
Situé dans le cimetière, le monument aux morts a été réalisé par le sculpteur Boff, de Château-du-Loir (Sarthe) et inauguré le 27 novembre 1921. Il comporte une colonne cylindrique, à base carrée, ornée sur une face d'un bas-relief représentant un profil de soldat placé devant une croix de guerre, au dessus d'une branche de laurier. La colonne est surmontée par un coq perché sur un casque à pointes.

Une loge de vigne du début du XXe siècle a été conservée au lieu-dit La Haie.
Les anciens panneaux indicateurs signalant le Chemin de Grande Circulation n°5 allant d'Amboise à Château-du-Loir ont été repeints récemment.

Au 5 rue André-Piégu, le bar-épicerie (anciennement le café du Midi) a conservé une enseigne peinte signalant qu'il possédait un billard.
Toujours dans la rue André-Piégu, cette plaque d'assurance de la compagnie La Paternelle indiquait que la maison était assurée contre l'incendie. Ces plaques, apparues dans les années 1930, cessèrent d’être utilisées dans les années 1960.
A voir
- La cave située sous une partie de la maison du 9 rue André-Piégu possède une croisée d'ogives à profil chanfreiné. Elle pourrait dater du XVe siècle.
- Le moulin du Plessis, sur le Long, est un ancien moulin banal. C'était un moulin à farine dont un seul bâtiment, sur trois, a été conservé.
- Le dolmen de La Pierre-Levée, situé à environ 420 mètres au Sud-Sud-Est de La Blottière, a été détruit un peu avant 1914. Il était composé d'une table de 3 à 4 m² portée par des supports peu élevés.
- La chapelle de La Corbinière (XVe siècle) existait encore au XVIIIe siècle.
- La chapelle de La Lorinière, existant au XVe siècle, appartenait au chapitre de Bueil.
- La chapelle de la maison de Saint-Jacques qui se trouvait dans le bourg.
Lieux-dits: Chambert, Fosse-des-Bodeaux, Goberge, La Barre, La Blottière, La Boiterie, La Borde, La Brosse, La Brosse-Blottière, La Butte, La Championnière, La Corbinière, La Couture, La Douterie, La Ferme, La Fosse-des-Galbruns, La Gaudinière, La Gesnière, La Grande-Touche, La Haie, La Haie-Morons, La Haute-Visée, La Hutte, La Lande, La Lizière, La Lorinière, La Martinerie, La Morfonderie, La Nardelle, La Petite-Touche, La Rabate, La Rabrie, La Roche, La Rucherie, La Seigneurerie, La Solivière, La Soudairie, Lavignon, Le Bas-Tertre, Le Bouquet, Le Bout-des-Rues, Le Camp, Le Châtelet, Le Chenailler, Le Clos-aux-Bœufs, Le Cormier, Le Haut-Bourg, Le Haut-Tertre, Le Petit-Chardonneret, Le Plessis, Le Portail, Le Souffleur, Le Verdet-Dupuy, Le Verdet-Perdriau, Le Verdet-Vallée, Les Bassetières, Les Brédonnières, Les Caves-du-Gué-Luneau, Les Charbonnières, Les Cinq-Frères, Les Landes-des-Boules, Les Morons, Les Perdrières, Les Veaugenets, Loualerie, Marigné, Montadam, Montlivault, Moulin-du-Plessis, Pièce-de-la-Morfonderie, Pièce-des-Pâtures-du-Verdet, Pilière, Taille-Charbonnière, Taille-du-Coudray, Tineau, Villenelle
Anciens lieux-dits: Gâte-Blé, La Vredonnière, Vituelle
Blason de Bueil-en-Touraine
bonjour , rectificatif,je suis le petit neveu du propriétaire de la maison à la brouette.Mon oncle n'était pas fabriquant de brouette ,mais mécanicien.Ce sujet lui fut offert par ces collègues de travail,car lors de son apprentissage à paris , il demanda la "berrouette" et ce surnom lui resta.Il revenu au pays pour sa retraite et installa celle-ci comme ornement à sa maison
RépondreSupprimerLes quatre vitraux contemporains (2008) de l'église de Bueil sont de Michel Blanc-Garin, et non de Claire Babet !!
RépondreSupprimerErreur : Les quatre vitraux contemporains de l'église de Bueil-en-Touraine ont été réalisés par Michel Blanc-Garin en 2008, et non par Claire Babet en 2005 !!
RépondreSupprimerVous avez raison.
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