Dierre (Wikipedia) est une commune de l'Est de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Dierrois, les Dierroises.
Le village s'est appelé: Daria Vicus (VIIe siècle), Ecclesia de Dedra (1040, charte de Saint-Julien), Derra (1231, cartulaire de l'archevêché de Tours), Deerria (1290, pouillé de Tours), Parochia de Dierra (1370, charte de Saint-Julien), Dierre (1382, charte de Saint-Julien), Diere (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Dierres (1820, carte de l'état-major), Dierre (1954, cadastre).
Ce fut un fief relevant du château d'Amboise puis, à partir de 1040, de l'abbaye Saint-Julien de Tours.
Le village s'est appelé: Daria Vicus (VIIe siècle), Ecclesia de Dedra (1040, charte de Saint-Julien), Derra (1231, cartulaire de l'archevêché de Tours), Deerria (1290, pouillé de Tours), Parochia de Dierra (1370, charte de Saint-Julien), Dierre (1382, charte de Saint-Julien), Diere (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Dierres (1820, carte de l'état-major), Dierre (1954, cadastre).
Ce fut un fief relevant du château d'Amboise puis, à partir de 1040, de l'abbaye Saint-Julien de Tours.
Le plus ancien registre paroissial date de 1595.

Une des clefs de voûte porte les armoiries de cette corporation avec les attributs de la boucherie: un bœuf (ou un mouton), un couperet, un couteau et un fournil (ou fusil).
Les voûtes du collatéral Nord ne furent jamais réalisées. Le chœur est couvert d'une voûte sur croisée d'ogives et liernes en style angevin, et est terminé par un chevet plat ajouré par un triplet en plein cintre dont la baie médiane est plus haute que les deux autres. Le clocher carré est ouvert, à hauteur du beffroi, par une fenêtre en plein cintre sur chaque face et est coiffée par une flèche octogonale posée sur un étage intermédiaire à huit pans percés, chacun, par une baie. La façade Ouest de l'église reflète les trois campagnes de travaux.
Primitivement, l'église appartenait au chapitre d'Orléans qui la vendit, au XIe siècle, à l'abbaye bénédictine de Saint-Julien. Un prieuré lui fut ajouté et fut cédé, ensuite, à l'abbaye de Beaulieu.

Cette église renferme une Pietà (ou Vierge de Pitié) en pierre polychrome du début du XVIe siècle...
... et une statue de saint Vincent (XVIIIe siècle), saint patron des vignerons, tenant la palme du martyr et une grappe de raisins. Étrangement, elle est, la plupart du temps, indiquée comme étant une statue de saint Médard.
Certains fragments de vitraux datent du premier quart du XVIe siècle. Celui-ci, situé dans le bas-côté Nord, représente le Christ en croix entre la Vierge et saint Jean.
Un autre fragment représente le Christ en Croix (la Sainte Trinité). Ces deux fragments ont été restaurés en 1964.
Le 20 avril 1963, la reine mère Elisabeth d'Angleterre (mère de la reine Elisabeth II), voulant se recueillir dans une église de campagne, s'arrêta à Dierre. Ce serait sur ce siège qu'elle médita. Elle fit un don pour la restauration de l'église sur sa cassette personnelle.

La tour, édifiée en moellons a été arasée à sa partie supérieure. La petite maison moderne qui lui est contiguë a été construite sur une cave voûtée en pierres d'appareil d'environ 6,50 mètres sur 5,50 mètres. Elle est prolongée par un caveau creusé sous la tour. Cette dernière avait son pendant au Sud-Est mais une partie des murs a été englobée dans une servitude flanquée par un four dont la bouche s'ouvre dans la salle basse.
Le logis à hauts pignons à rondelis, terminés par un fleuron, l'un d'eux semblant représenter une tête d'animal, est flanqué, au Sud, par un avant-corps en légère saillie dans lequel est aménagé un étroit escalier à vis de pierre s'arrêtant au premier étage. Les marches n'ont pas plus de 80 centimètres. Le plancher des combles est couvert de petits carreaux hexagonaux. On y voit la charpente à deux faîtières reliées par des croix de Saint-André. Un conduit de latrines, logé près de l'angle Sud-Ouest, débouche dans une cuve voûtée de 2 mètres sur 1,50 mètre. Toutes les cheminées ont disparu de cet édifice. Il ne reste aucune trace de sa chapelle signalée en 1670.
Ce manoir possède un pigeonnier hexagonal (XVe ou XVIe siècle) dont les murs en moellons sont soutenus aux angles par un chaînage de pierres. Le toit à six pans est recouvert de tuiles plates. Il n'a qu'un seul trou d'envol muni d'un linteau en bois comme la porte de l'étage.
Ce manoir possède un pigeonnier hexagonal (XVe ou XVIe siècle) dont les murs en moellons sont soutenus aux angles par un chaînage de pierres. Le toit à six pans est recouvert de tuiles plates. Il n'a qu'un seul trou d'envol muni d'un linteau en bois comme la porte de l'étage.

A Vallet, on peut voir, sur le Cher, un barrage à aiguilles de 1840, avec son écluse et son déversoir.

Dans la rue de Chenonceaux, une maison est surmontée par une girouette représentant un maréchal-ferrant au travail.
A voir
- Le logis privé de La Secréterie (XVIIe siècle), appelé jadis L'Appeterie: ancien logis seigneurial dont il reste quelques vestiges après sa reconstruction de 1860. C'était un fief relevant d'Amboise.
Lieux-dits: Bois-Bonnard, Bonnefonds, Calais, Coquiau, Fontenay, Gâte-Acier, La Croix-Brisée, La Faisanderie, La Gabignonne, La Grande-Négrette, La Huchonnière, La Lubite, La Prairie-de-Dierre, La Roche, La Rousselière, La Sablonnière, La Secréterie, La Taille-du-Roi, La Trolière, Le Bois-Saint-Julien, Le Château, Le Closeau, Le Fourneau, Le Marchais-Huguet, Le Petit-Villefrault, Le Prieur, Le Puits-Mahé, Le Ruisseau-Gauthier, Les Belles-Maisons, Les Buissons, Les Défrocs, Les Malidores, Les Minotières, Les Pièces-de-Vallet, Les Tailles-de-Coquiau, Les Touchauts, Malivert, Pierre-Girault, Terres-des-Eprivières, Terres-de-Vallet, Vallet, Vauhardy, Villefrault, Villiers
rue de Coquau - il y a un fabricant de girouettes - Monsieur Gérard MORISSET -
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