Azay-le-Rideau (Wikipedia) est une ville située sur l'Indre, à l'Ouest de Tours. Ses habitants sont appelés les Ridellois, les Ridelloises.
Elle s'est appelée: Aziacus, Asiaco (1026-1040, cartulaire de l'abbaye de Cormery), Aziaco (1070-1110, cartulaire de Cormery), Azayum (1143, charte de Turpenay), Azai (1174, cartulaire de Cormery), Azé (1247), Azaio Ridelli (1338, cartulaire de Cormery), Azé-le-Brûlé (XVe et XVIe siècles), Azay le Rideau (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
En 1418, la garnison bourguignonne, qui y séjournait, insulta le Dauphin, futur Charles VII, qui allait de Chinon à Tours. En représailles, toute la garnison fut exécutée et le village fut incendié. Cela lui valut le surnom d'Azé-le-Brûlé jusqu'au XVIe siècle.
Elle s'est appelée: Aziacus, Asiaco (1026-1040, cartulaire de l'abbaye de Cormery), Aziaco (1070-1110, cartulaire de Cormery), Azayum (1143, charte de Turpenay), Azai (1174, cartulaire de Cormery), Azé (1247), Azaio Ridelli (1338, cartulaire de Cormery), Azé-le-Brûlé (XVe et XVIe siècles), Azay le Rideau (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
En 1418, la garnison bourguignonne, qui y séjournait, insulta le Dauphin, futur Charles VII, qui allait de Chinon à Tours. En représailles, toute la garnison fut exécutée et le village fut incendié. Cela lui valut le surnom d'Azé-le-Brûlé jusqu'au XVIe siècle.
Azay-le-Rideau avait les titres de châtellenie, de prévôté et de quinte royale. La ville était fortifiée et formait un fief dont le prieur d'Azay était propriétaire.
Le plus ancien registre paroissial date de 1594.
Coordonnées GPS d'Azay-le-Rideau: 0°27'58"E - 47°15'42"N
Code INSEE: 37014 - Code postal: 37190 - Superficie: 2734 hectares
Altitudes: de 36 à 102 mètres (vers Baulay)
Cours d'eau: l'Indre
Code INSEE: 37014 - Code postal: 37190 - Superficie: 2734 hectares
Altitudes: de 36 à 102 mètres (vers Baulay)
Cours d'eau: l'Indre



La chapelle Notre-Dame (XVIe siècle) se trouve aussi dans le parc du château. Elle comprend deux travées voûtées sur ogives. Sa façade a été refaite au début du XXe siècle.


Lors de la restauration de 1997, des peintures murales du XIIIe siècle furent découvertes sur les murs du chœur. Les têtes de trois chevaux colorées en ocre, en rouge et en bleu sont alors apparues. Un personnage coiffé d'un bonnet carré se tient face à eux. Il s'agit probablement d'un roi mage.
A droite du vitrail central, ce personnage serait, peut-être, l'archange saint Michel terrassant le dragon. Des sondages ont montré que l'ensemble du chœur était décoré.
Cette église renferme des vitraux créés par plusieurs maîtres-verriers comme celui-ci, œuvre de Jacques Grüber (Paris), représentant saint Symphorien.
Un autre vitrail, de Max Ingrand (Paris, vers 1955), représente l'Assomption et le Couronnement de la Vierge (📷). Ce dernier a aussi réalisé, à la même époque, neuf autres verrières: saint Martin, saint Henri, sainte Barbe, sainte Bernadette et cinq verrières abstraites.
Julien-Léopold Lobin (Tours, sans date) est l'auteur d'un vitrail (la Vierge à l'Enfant) et d'une grisaille ornementale. Lux Fournier (Tours, 1924) a créé, côté Nord, trois grisailles ornementales. Il faut noter que la vitrerie des ateliers Lobin et Fournier (façade et côté Sud) a été partiellement détruite au cours de la Seconde Guerre mondiale.


Une autre maison du XVe siècle se trouve au 21 rue de la Mairie. Son étage, en colombage, est en encorbellement sur le rez-de-chaussée en pierre. A l'intérieur, se trouve un escalier en vis de pierre. Le sous-sol renferme un cave voûtée du XIIIe siècle. Cette demeure a été restaurée au XIXe siècle.
Sur le linteau de sa porte d'entrée, son année de construction a été peinte: 1442.Au 8 rue de la Mairie, cette demeure a été édifiée au XVIe siècle. Elle a conservé les encadrements de ses anciennes ouvertures Renaissance à chapiteaux ioniques.
Dans la rue de l'Abreuvoir, cette petite tour cylindrique, privée de son couronnement, est un des derniers vestiges de l'enceinte de la ville bâtie entre 1442 et 1466 avec l'accord de Charles VII.
La façade Sud (photo du haut), dont les percements ont été modifiés, est flanquée d'une tour polygonale ceinturée d'un triple cordon en saillie. Au sommet, chaque face est percée par deux petites baies rectangulaires. Elle renferme un large escalier de pierre. A l'angle Ouest de cette façade, se trouve une tour cylindrique avec, dans l'angle rentrant, une tourelle d'escalier ronde.
Il est connu pour ses jardins qui se visitent. Sur la seconde photo, on voit les communs du XVIe siècle accompagnés, à l'Ouest, par une tour circulaire de défense.
Son pigeonnier cylindrique est, en fait, une ancienne tour défensive Sud-Est.
Son pigeonnier cylindrique est, en fait, une ancienne tour défensive Sud-Est.


Le manoir privé du Val-d'Aunay (ou d'Aulnay), édifié au XVIe siècle, présente, au Sud, une longue façade flanquée par deux tourelles en encorbellement à chacun de ses angles. Au Nord, l'ensemble des communs entoure une cour intérieure.
Situé près de la gare, le château privé de La Clousière a été construit au début du XVIIe siècle puis agrandi (pavillons) au XIXe siècle. Dans le logis, il existait une chapelle dédiée à saint Claude.
Ce pigeonnier cylindrique, se trouvant dans son parc, est soutenu par des contreforts. Son larmier est un bandeau plat constitué de pierres en surplomb.

Le château privé de L'Aulée a été construit en 1856 par la famille Cordier, négociants bordelais. Il est composé de deux pavillons. Au Nord, le plus grand a des linteaux sculptés. Son toit porte un campanile.

A l'intérieur, une des pièces du premier étage a conservé une cheminé avec hotte droite sur des jambages en forme de demi-colonne engagée. Celle du rez-de-chaussée, qui lui correspond, est à faux manteau sur consoles avec deux bouches de four aveuglées dans le foyer.

Route de Langeais, le moulin Charrière (vers 1760) a été reconstruit après un incendie qui le toucha en 1972. Il a conservé une roue sur les deux d'origine.
Le moulin de Perré fut bâti, sur une île de l'Indre, au début du XVIe siècle. Le toit à longs pans en tuiles recouvre un bâtiment en pierre de taille jaune, orné, sur un de ses pignons, de deux échauguettes d'angle entourant un important four à pain. Certaines de ses fenêtres présentent des traverses en pierre. Des deux roues, seule celle du Nord subsiste. Ce moulin est cité en 1509 comme moulin à draps (foulon) mais le 24 juin 1740, un texte citait les moulins de Perré à blé et à foulon. Vers 1920, il produisait de l'électricité. Ce site possédait un moulin dès 1040, disparu de nos jours.
Le moulin à eau d'Aunay (ou Aulnay), sur l'Indre, date du XVIIIe siècle. Ce haut bâtiment à deux étages est couvert d'un toit en bâtière. Des deux roues primitives, une seule a subsisté.
Le pigeonnier carré des Frogeraies a été transformé en logis.
Il existe un petit pigeonnier carré, surplombant l'Indre, dans la rue de l'Abreuvoir.
Au Puits-Brunet, cette construction carrée, avec des murs à colombage et un toit surmonté d'un lanternon, semble être un ancien pigeonnier.
Le moulin de Perré fut bâti, sur une île de l'Indre, au début du XVIe siècle. Le toit à longs pans en tuiles recouvre un bâtiment en pierre de taille jaune, orné, sur un de ses pignons, de deux échauguettes d'angle entourant un important four à pain. Certaines de ses fenêtres présentent des traverses en pierre. Des deux roues, seule celle du Nord subsiste. Ce moulin est cité en 1509 comme moulin à draps (foulon) mais le 24 juin 1740, un texte citait les moulins de Perré à blé et à foulon. Vers 1920, il produisait de l'électricité. Ce site possédait un moulin dès 1040, disparu de nos jours.
Le moulin à eau d'Aunay (ou Aulnay), sur l'Indre, date du XVIIIe siècle. Ce haut bâtiment à deux étages est couvert d'un toit en bâtière. Des deux roues primitives, une seule a subsisté.
Le pigeonnier carré des Frogeraies a été transformé en logis.
Il existe un petit pigeonnier carré, surplombant l'Indre, dans la rue de l'Abreuvoir.
Au Puits-Brunet, cette construction carrée, avec des murs à colombage et un toit surmonté d'un lanternon, semble être un ancien pigeonnier.
Azay-le-Rideau est réputé pour ses vins AOC. Cela explique la présence, sur la commune, de quelques loges de vigne comme celle-ci qui date de 1897.
Dans la rue de Pineau, une maison du XIXe siècle présente cet emblème sculpté d'un compagnon maçon. Entourés par deux branches d'olivier, se trouvent l'équerre, la truelle, le marteau, le compas et le niveau.
Dans la rue de Pineau, une maison du XIXe siècle présente cet emblème sculpté d'un compagnon maçon. Entourés par deux branches d'olivier, se trouvent l'équerre, la truelle, le marteau, le compas et le niveau.
Au 9 rue de Pineau, cette plaque émaillée polychrome (XXe siècle), placée sur la façade d'une maison, indique qu'il y avait ici, jadis, un marchand de graines et de fruits, M. H. Néret.
A Marnay, le musée Maurice Dufresne présente 3000 machines anciennes:...
... alambics, avions (dont le monoplan type XI de Louis Blériot: photo du bas), calèches, camions, métiers à tisser, moissonneuses-batteuses, motos, locomotives à vapeur, outils, planeurs (dont celui du film La Grande Vadrouille: photo du milieu), tracteurs, voitures (dont la première voiture électrique Peugeot de 1941: photo du haut).
Dans la vallée des Goupillières, on peut visiter trois anciennes fermes troglodytiques et un souterrain-refuge.
A l'intérieur de ces fermes, on peut voir les fours à pain et l'ameublement rustique.
Dans cette vallée, un souterrain-refuge du Moyen-Âge, l'un des 53 connus en Touraine, permettait aux familles de paysans de se protéger des guerres, des invasions et des brigandages. L'entrée du souterrain était protégée par une porte que l'assaillant devait casser. Il se retrouvait alors dans une pièce de 1,40 mètre de hauteur où il ne pouvait marcher qu'accroupi.
A droite de l'entrée, un goulet descendait jusqu'à une pièce de 2 mètres de haut où les paysans se cachaient avec des petits animaux (poules, lapins, ...), du pain et de l'eau. Ce goulet était dissimulé par un système de rondins.
L'assaillant ne pouvait continuer à avancer, accroupi, que vers le couloir très étroit situé en face de l'entrée. Le piège était là. Ce couloir menait à la salle de garde. De sa salle, un gardien tirait des flèches et des épieux ferrés dans le trou de visée. L'assaillant recevait ces flèches en pleine poitrine.
Azay-le-Rideau possède son girouet dont la partie centrale représente le château de la ville.
Le manoir privé du Plessis a été édifié au XVIIIe siècle et très remanié au début du XIXe.
A Marnay, le musée Maurice Dufresne présente 3000 machines anciennes:...
... alambics, avions (dont le monoplan type XI de Louis Blériot: photo du bas), calèches, camions, métiers à tisser, moissonneuses-batteuses, motos, locomotives à vapeur, outils, planeurs (dont celui du film La Grande Vadrouille: photo du milieu), tracteurs, voitures (dont la première voiture électrique Peugeot de 1941: photo du haut).
Dans la vallée des Goupillières, on peut visiter trois anciennes fermes troglodytiques et un souterrain-refuge.
A l'intérieur de ces fermes, on peut voir les fours à pain et l'ameublement rustique.
Dans cette vallée, un souterrain-refuge du Moyen-Âge, l'un des 53 connus en Touraine, permettait aux familles de paysans de se protéger des guerres, des invasions et des brigandages. L'entrée du souterrain était protégée par une porte que l'assaillant devait casser. Il se retrouvait alors dans une pièce de 1,40 mètre de hauteur où il ne pouvait marcher qu'accroupi.
A droite de l'entrée, un goulet descendait jusqu'à une pièce de 2 mètres de haut où les paysans se cachaient avec des petits animaux (poules, lapins, ...), du pain et de l'eau. Ce goulet était dissimulé par un système de rondins.
L'assaillant ne pouvait continuer à avancer, accroupi, que vers le couloir très étroit situé en face de l'entrée. Le piège était là. Ce couloir menait à la salle de garde. De sa salle, un gardien tirait des flèches et des épieux ferrés dans le trou de visée. L'assaillant recevait ces flèches en pleine poitrine.
Azay-le-Rideau possède son girouet dont la partie centrale représente le château de la ville.
Le manoir privé du Plessis a été édifié au XVIIIe siècle et très remanié au début du XIXe.
Ce manoir possède un pigeonnier cylindrique dont le toit est surmonté par un lanternon. Il a été bâti à proximité d'un pigeonnier antérieur dont l'ancien mur d'enceinte a conservé les boulins.
Le manoir privé de La Grande-Loge (ou de La Loge) date de la fin du XVIe siècle mais il a été entièrement restauré en 2010. Il présente un rez-de-chaussée et un comble à deux versants, éclairé à l'Est par trois lucarnes à fronton triangulaire. La plus grande, au centre, a conservé sa croisée de pierre à meneaux plats. La façade est accostée à son extrémité Sud par une tour polygonale couverte en dôme. Elle renferme un escalier à vis de pierre. A l'angle Sud-Ouest, se trouve la chapelle quadrangulaire (XVIIIe siècle).
A voir
- Les maisons anciennes des rues Balzac, de la Mairie, Descartes, du Château, Gambetta, Jeanne-d'Arc, Rabelais et Thiers.
- Les moulins privés sur l'Indre: Marnay (XVIIIe siècle) et Luré (un moulin du XVIIe siècle et un autre du XIXe).
- Le pigeonnier du Moulin de Luré.
- La croix sculptée (XVe siècle) à Perré.
Lieux-dits: Aunay, Baulay, Bellevue, Bois-de-Luré, Caves-Méclines, Caves-Orteaux, Charrière, Château-du-Val-d'Aunay, Hameau-de-Plessis, La Baubinière, La Boissellière, La Boulaudière, La Brifaudière, La Bruyère, La Cave, La Cave-Feuillet, La Cave-Moricet, La Chatonnière, La Clémencerie, La Clousière, La Corvée, La Cossonnière, La Couinière, La Couture, La Dalvinière, La Faucheraye, La Fourassière, La Ganeraie, La Gaudin, La Goujonnière, La Goussardière, La Grande-Loge, La Haute-Bourgère, La Huaudière, La Lande-au-Chat, La Loge, La Maison-Rouge, La Malpièce, La Petite-Bruère, La Petite-Faucheraye, La Petite-Ganeraie, La Petite-Loge, La Touche, L'Aulée, L'Autière, La Varenne, Le Bas-Luré, Le Bas-Port-Huault, Le Champ-Clos, Le Château-Gaillard, Le Châtillon, Le Fourneau, Le Gerfaut, Le Haut-Luré, Le Haut-Port-Huault, Le Marchais, Le Moussou, Le Paradis, Le Plessis, Le Port-Huault, Le Puits-Brunet, Le Sureau, Le Val-d'Aunay, Le Verger, Les Babinières, Les Badinons, Les Brosses, Les Caves-Orteaux, Les Chauvelles, Les Désartières, Les Fontaines, Les Frogerais, Les Gaucheraies, Les Gesartières, Les Goupillères, Les Grandes-Coutures, Les Grandes-Vignes, Les Grands-Champs, Les Granges, Les Haies-de-Rideaux, Les Lisières, Les Martinières, Les Méchinières, Les Perrés, Les Perrières, Les Perruches, Les Plantes, Les Renaudières, Les Ribotières, Les Roches, Les Rogareaux, Les Roncières, Les Rosses, Les Touchereaux, Lionnière, L'Islette, Marnay, Mazère, Moulin-d'Azay, Moulin-de-la-Motte, Moulin-de-Marnay, Moulin-de-Perré, Perré, Pineau, Près-de-Lotière, Taille-du-Gerfaut, Vallée-Bureau, Vallée-Girard, Vaudagu
Bonjour,
RépondreSupprimerCet article est très intéressant.
Cependant, lorsque vous citez le Moulin de Luré tout à la fin, sur quoi vous basez-vous pour assumer q'il date du XVII, s'il vous plaît ? Ceci m'intéresse beaucoup
Très bonne journée à vous.
Je me base sur l'inventaire Mérimée du ministère de la culture, http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=37014&NUMBER=3&GRP=0&REQ=%28%2837014%29%20%3aINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous.
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