Louans

Plaque datée (30-10-30) et numérotée (1027A-214)
Louans (Wikipedia) est un village du Sud de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Louannais, les Louannaises.
Il a porté les noms de: Villa Lupantia (997, cartulaire de l'abbaye Cormery), Lupanno (1026-1047, cartulaire de Cormery), Lupantia (1180, cartulaire de Cormery), Loantium (1228, cartulaire de Cormery), Loanz (1290, pouillé de Tours), Loanciis (1338, cartulaire de Cormery), Louans (XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Depuis 791, il appartenait à l'abbaye de Cormery. Au XIVe siècle, le village de Louans fut fortifié.
Le plus ancien registre paroissial date de 1600.
Coordonnées GPS  de Louans: 0°44'47"E - 47°11'05"N
Code INSEE: 37134 - Code postal: 37320 - Superficie: 1802 hectares
Altitudes: de 99 à 126 mètres (aux bois Moreau)
Cours d'eau: le Becquet, le Ruandon
L'église Notre-Dame date du XIIe siècle (croisée du transept voûtée sur trompes, clocher carré à contreforts d'angle, abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four, deux absidioles et tourelle circulaire d'escalier à vis). Les corbeilles des chapiteaux présentent des feuilles sculptées entre lesquelles apparaissent des têtes humaines stylisées. Une petite tour ronde, attenante au clocher à l'Est, renferme un escalier à vis permettant d'accéder aux combles modernes. Sa nef, détruite par un incendie le 23 août 1899, a été reconstruite en 1904, en style néo-roman, selon les plans de l'architecte Charles Guérin. Cette église remplace une chapelle, dédiée aux saints Pierre et Paul et à la Vierge, fondée en 987 par Thibault, abbé de Cormery.
Ces photographies montrent l'ancienne nef en 1869.
Ses murs étaient couverts de fresques du XIIe siècle qui furent retrouvées en 1891, sous un badigeon, par l'abbé Couratin. On y voyait, dans la partie supérieure, deux apôtres et, dans la partie inférieure, la vie du Christ et de sa mère.
Les trois vitraux de l'abside, signés Antoine Lusson (Paris, 1864), représentent saint Clodoald (saint Cloud), la Vierge à l'Enfant (📷) et saint Joseph.
L'autel Notre-Dame de la Salette, en plâtre polychrome, a été réalisé en 1914 par le peintre Georges Giraud et le plâtrier Justin Leblois. Il commémore l'apparition de la Vierge, le 19 septembre 1846, à deux jeunes bergers de La Salette (Isère), Maximin Giraud et Mélanie Calvat.
Un vitrail (📷) de Lux Fournier (Tours, 1931) décrit cette apparition. Douze autres verrières ont été réalisées, au début du XXe siècle, par Étienne-Joseph Lobin, fils de Lucien-Léopold Lobin. Elles représentent: saint Augustin, saint François de Sales, saint Michel terrassant le démon, sainte Jeanne d'Arc, l'Apparition de la Vierge à sainte Bernadette, l’Éducation de la Vierge par sainte Anne, saint Henri, saint Louis, saint Jean l'évangéliste, sainte Madeleine, saint Pierre, saint Paul. Enfin, une grisaille ornementale est anonyme et sans date.
Au centre du bourg, l'ancien logis seigneurial a été reconstruit aux XVe (logis rectangulaire) et XVIe siècles (deux tours rondes à toitures coniques). L'une des tours possède encore une meurtrière pour armes à feu. Les ouvertures de la façade Est ont perdu leurs meneaux sauf, au premier étage, une petite fenêtre à deux panneaux. Une lucarne à fronton triangulaire éclaire les combles qui sont recouverts par une charpente aux poinçons ouvragés. Une tour polygonale, accolée à la façade Ouest, renferme un escalier à vis conduisant aux étages. Le grenier, pavé de petits carreaux rouges, est couvert par une charpente aux poinçons façonnés en forme de colonnettes. Jadis, ce logis était entouré de hautes murailles et de douves que franchissait un pont-levis. Il a remplacé un édifice de 996.
Au centre du cimetière, on trouve une croix du XVe siècle érigée sur un socle de pierre entouré de marches.
Le Christ en Croix est entouré par la Vierge (à gauche) et saint Jean (à droite).
Dans la rue Principale, la Croix Rouge est en pierre. A sa base, sont gravées une date (1660) et une inscription (Étienne Champion, notaire royal, sieur du Fresne).
Dans la rue de la Gare, l'ancienne gare, construite vers 1888-1889, se trouvait sur la ligne de chemin de fer Esvres-sur-Indre - Le Grand-Pressigny. L'exploitation de cette ligne commence en 1889 (cette gare a été mise en service le 8 mai 1889) et cesse en 1949.
Dans la rue des Jardins, une maison présente un blason de compagnon charpentier composé d'un compas, d'une équerre, d'une bisaiguë et d'une date (1901).

A voir
  • La grange aux dîmes de l'ancien prieuré, très remaniée, datant du Moyen Âge, est située près de la mairie.
  • Au 10 rue du Petit-Fort, le presbytère (XVIIIe siècle) a été agrandi en 1893 par l'architecte Hardion..

Lieux-dits: La Barrerie, La Boule-d'Or, La Bréchotière, La Chachie, La Chaumeraye, La Chauvellière, La Chevalerie, La Croix, La Fosse-Plate, La Garenne, La Gougrenière, La Grande-Rue, La Grande-Tambre, L'Aireau-Bréchot, La Lande, La Petite-Chaumeraye, La Petite-Rue, La Petite-Tambre, La Pièce-Longue, La Séguinière, La Sénerie, Le Bois-Moreau, Le Carroi-du-Vau, Le Grand-Fresne, Le Grand-Jagon, Le Grand-Pont, Le Grand-Varnelle, Le Grand-Village, Le Noyer-Commun, Le Petit-Fresne, Le Petit-Varnelle, Le Pressoir, Le Puy-de-la-Tambre, L'Ereau-Bréchot, Le Séberois, Les Bas-de-Louans, Les Basses-Maisons, Les Beauvais, Les Bondis, Les Buissons, Les Cailloux, Les Courances, Les Coutures, Les Grands-Champs, Les Guillemets, Les Hauts-Bois, Les Hauts-Sicots, Les Houx, Les Jolinières, Les Lisardes, Les Mouillères, Les Perruches, Les Poinçons, Les Prés-de-Sée, Les Sicots, Les Tremblaies, Les Trompées
Blason de Louans

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