Ferrière-sur-Beaulieu (Wikipedia) est un village du Sud-Est de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Ferrièrois, les Ferrièroises.
Il a porté les noms de: Ferrariae (1105, charte de l'abbaye de Villeloin), Ferrariae subtus Bellum locum et Ferrariae propre Bellum locum (1270 et 1271, cartulaire du Liget), Ferreriis supra Bellum Locum (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Ferrières-sur-Beaulieu (1305, cartulaire du Liget), Ferrieres (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Ferrières (1820, carte de l'état-major).
Il a porté les noms de: Ferrariae (1105, charte de l'abbaye de Villeloin), Ferrariae subtus Bellum locum et Ferrariae propre Bellum locum (1270 et 1271, cartulaire du Liget), Ferreriis supra Bellum Locum (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Ferrières-sur-Beaulieu (1305, cartulaire du Liget), Ferrieres (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Ferrières (1820, carte de l'état-major).
L'ancien prieuré, fondé au XIIIe siècle par Dreux de Mello, relevait de l'abbaye de Miseray en Berry.
Le plus ancien registre paroissial date de 1545.
Coordonnées GPS de Ferrière-sur-Beaulieu: 1°02'17"E - 47°08'21"N
Code INSEE: 37108 - Code postal: 37600 - Superficie: 1963 hectares
Altitudes: de 75 à 144 mètres
Cours d'eau: le Boutineau, l'Archette, le Bois Clair
Code INSEE: 37108 - Code postal: 37600 - Superficie: 1963 hectares
Altitudes: de 75 à 144 mètres
Cours d'eau: le Boutineau, l'Archette, le Bois Clair
Au centre du bourg, l'église Saint-Gilles, ancienne église prieurale devenue paroissiale, est, de ce fait, proche du logis du Prieur.
L'église Saint-Gilles (appellation traditionnelle, mais, en fait, elle est dédiée à Notre-Dame), construite au XIe siècle (nef), a été modifiée aux XIIe (porte de la façade) et XIIIe siècles (chœur, abside). Au XIXe siècle, elle a subi des remaniements et les fenêtres absidales furent murées.
La façade Ouest et les murs de la nef sont parementés en petit appareil irrégulier. Il est à noter que la façade fut surélevée mais que le pignon d'origine a été conservé. L'arc de la porte en plein cintre est orné de palmettes et d'une chaîne de fleurs-hélices. Au-dessus d'elle s'ouvre une petite fenêtre en plein cintre. La nef, couverte d'une charpente avec bardeaux du XIIIe siècle (restaurée au XVe), communique, au Nord, avec une petite chapelle couverte d'une fausse voûte. Le chœur est composée d'une travée voûtée sur ogives et liernes en style angevin. L'abside, à sept pans, était éclairée par sept fenêtres étroites en plein cintre condamnées et masquées par un retable en 1711. Cette abside est aussi voûtée sur ogives et liernes en style angevin. Au Sud du chœur, on accède, par la sacristie, à une tourelle cylindrique d'escalier à vis de Saint-Gilles. Sur le toit de la nef, se trouve un clocheton octogonal en bois recouvert d'ardoises.
La façade Ouest et les murs de la nef sont parementés en petit appareil irrégulier. Il est à noter que la façade fut surélevée mais que le pignon d'origine a été conservé. L'arc de la porte en plein cintre est orné de palmettes et d'une chaîne de fleurs-hélices. Au-dessus d'elle s'ouvre une petite fenêtre en plein cintre. La nef, couverte d'une charpente avec bardeaux du XIIIe siècle (restaurée au XVe), communique, au Nord, avec une petite chapelle couverte d'une fausse voûte. Le chœur est composée d'une travée voûtée sur ogives et liernes en style angevin. L'abside, à sept pans, était éclairée par sept fenêtres étroites en plein cintre condamnées et masquées par un retable en 1711. Cette abside est aussi voûtée sur ogives et liernes en style angevin. Au Sud du chœur, on accède, par la sacristie, à une tourelle cylindrique d'escalier à vis de Saint-Gilles. Sur le toit de la nef, se trouve un clocheton octogonal en bois recouvert d'ardoises.
Les fenêtres de cette église sont munies de verrières à losanges et à bornes.
Cette église renferme deux peintures murales du XVe siècle. La première (photo), située entre la chapelle latérale et le chœur, représente saint Gilles ou saint Hubert. La seconde (très effacée), à gauche de l'entrée, représente saint Christophe aidant l'Enfant Jésus à traverser un gué.
Les clefs de voûtes du chœur sont sculptées. On distingue un évêque bénissant et la Vierge à l'Enfant.
Cette église renferme deux peintures murales du XVe siècle. La première (photo), située entre la chapelle latérale et le chœur, représente saint Gilles ou saint Hubert. La seconde (très effacée), à gauche de l'entrée, représente saint Christophe aidant l'Enfant Jésus à traverser un gué.
Les clefs de voûtes du chœur sont sculptées. On distingue un évêque bénissant et la Vierge à l'Enfant.
Le logis du prieur est une haute construction en moellons du XVe siècle, entre deux hauts pignons qui devaient être jadis à rondelis. Tous les percements ont été modifiés mais la façade Nord reste flanquée par une tour pentagonale avec chaînages d'angles en pierres de taille et aux faces irrégulièrement arasées au sommet pour soutenir une toiture à deux versants. Deux petites ouvertures rectangulaires, dont l'une a été murée, éclairaient la cage circulaire de l'escalier à vis de pierre, desservant les différents niveaux. Au rez-de-chaussée, l'une des salles est chauffée par une cheminée du début du XVIIIe siècle, aux jambages galbés et rudentés, au trumeau encadré de pilastres ioniques supportant une large corniche. La partie supérieure d'une cheminée à hotte a subsisté dans la cuisine et un four était adossé en appentis au pignon Ouest. Le premier étage, composé jadis de deux chambres à cheminée, avec entre elles une garde-robes à boisure, ne forme plus aujourd'hui qu'une seule pièce, limitée au Nord par une cloison où s'ouvrent trois portes à chambranle saillant surmonté par un panneau quadrangulaire. Si la toiture a été refaite, la charpente d'origine est intacte avec deux poinçons reposant directement sur le sol carrelé du comble, éclairé à l'Est par une grande baie. Le 30 avril 1947, ce logis a été acheté par la commune pour 240.000 francs. A l'époque, le rez-de-chaussée devint la cuisine et la cantine de l'école publique alors que le premier étage était transformé en salle de classe.
Le manoir privé de Beauregard a été bâti au XVIIIe siècle dans le style classique. La façade du logis présente un fronton triangulaire percé par un oculus ovale et, à l'arrière, une porte encadrée par deux pilastres doriques. L'aile perpendiculaire, vers l'Est, possède une porte en anse de panier. Beauregard est le lieu de naissance de Moreau de Beauregard, élu abbé de Beaulieu-lès-Loches, en 1442, sous le nom de Guillaume III.
Le manoir privé L’Ébaupinaye date du XIXe siècle. (CPA collection P. Calmettes)
La ferme privée du Puits-Bertin (XVe et XVIIIe siècles) comprend des corps de logis situés autour d'une cour rectangulaire ouverte vers l'Ouest. Le bâtiment le plus ancien est un logis de plain-pied surmonté par un toit de tuiles à quatre pans et dont les murs sont en moellon en petit appareil. Le bâtiment principal (photo), datant du XVIIIe siècle, présente un étage et est couvert d'un toit à double versant. Le domaine possède aussi une importante grange, des écuries, un puits et les vestiges d'un portail.
La Persillère est un ancien rendez-vous de chasse du XVIIe siècle. On y accède par une porte charretière composé de deux piliers de pierre et d'un linteau reposant sur une poutre de bois. A sa gauche, se trouve un guichet pour piétons en anse de panier. Le logis comprend un rez-de-chaussée et un comble éclairé, à l'Ouest, par une seule lucarne à fronton courbe. Cette lucarne surmonte la porte centrale précédée par un perron de cinq marches et encadrée par des pilastres ioniques. Toutes les baies à linteau cintré, disposées symétriquement, trois de part et d'autre de la porte, sont munies d'huisseries à petits carreaux. L'extrémité Sud s'ouvre sur la cour par une porte de plain-pied avec elle.
Le manoir privé de Beauregard a été bâti au XVIIIe siècle dans le style classique. La façade du logis présente un fronton triangulaire percé par un oculus ovale et, à l'arrière, une porte encadrée par deux pilastres doriques. L'aile perpendiculaire, vers l'Est, possède une porte en anse de panier. Beauregard est le lieu de naissance de Moreau de Beauregard, élu abbé de Beaulieu-lès-Loches, en 1442, sous le nom de Guillaume III.
Le manoir privé L’Ébaupinaye date du XIXe siècle. (CPA collection P. Calmettes)
La ferme privée du Puits-Bertin (XVe et XVIIIe siècles) comprend des corps de logis situés autour d'une cour rectangulaire ouverte vers l'Ouest. Le bâtiment le plus ancien est un logis de plain-pied surmonté par un toit de tuiles à quatre pans et dont les murs sont en moellon en petit appareil. Le bâtiment principal (photo), datant du XVIIIe siècle, présente un étage et est couvert d'un toit à double versant. Le domaine possède aussi une importante grange, des écuries, un puits et les vestiges d'un portail.
La Persillère est un ancien rendez-vous de chasse du XVIIe siècle. On y accède par une porte charretière composé de deux piliers de pierre et d'un linteau reposant sur une poutre de bois. A sa gauche, se trouve un guichet pour piétons en anse de panier. Le logis comprend un rez-de-chaussée et un comble éclairé, à l'Ouest, par une seule lucarne à fronton courbe. Cette lucarne surmonte la porte centrale précédée par un perron de cinq marches et encadrée par des pilastres ioniques. Toutes les baies à linteau cintré, disposées symétriquement, trois de part et d'autre de la porte, sont munies d'huisseries à petits carreaux. L'extrémité Sud s'ouvre sur la cour par une porte de plain-pied avec elle.
A l'Est, la disposition des ouvertures est moins symétrique et le toit de tuiles plates est percé de deux lucarnes de pierre. En 1781, le logis a été agrandi, au Nord, par une construction en pierres de taille, formant cage d'escalier près de la poterne. Toute la partie du grenier de la maison primitive ne forme qu'une seule nef sous une charpente à double faîtage.
Ce corps principal est flanqué, à distance, par deux hauts pavillons carrés à toiture à quatre pans et comportant deux niveaux. La date 1777 est répétée sur trois côtés, à l'intérieur dans celui du Nord.
Une vaste grange fait partie de la propriété. Elle est construite sur une cave voûtée sur couchis qui a 15 mètres de long sur 7 de large. Ce domaine possède toujours son pigeonnier carré (photo).
Dans l'allée du Lavoir, le lavoir communal (début du XXe siècle) a été récemment restauré.
Située dans la forêt de Loches, la fontaine d'Orfonds alimentait en eau l'aqueduc gallo-romain de Contray. Elle est entourée par un muret en forme de fer à cheval et deux petits escaliers permettent de descendre jusqu'à elle.
A proximité, la Cave de Charles VII (un rendez-vous de chasse) présente encore un reste de mur et l'entrée d'une cave voûtée aujourd'hui comblée. Toujours dans ce lieu, il y avait, jusqu'au XVIe siècle, la chapelle Saint-Nicolas-du-Bois qui était celle d'un prieuré supprimé en 1759.
Aux limites de la commune, dans la forêt de Loches, on découvre trois pyramides de 1770, anciens points de ralliement aux équipages de chasse: la pyramide de Genillé...
... la pyramide de Montaigu, et...
... la pyramide de Saint-Quentin. Ces pyramides jalonnaient la route Georges-d'Amboise qui traverse, du nord-ouest au sud-est, la forêt de Loches. A proximité de chacune d'elles se trouvait une maison forestière pour héberger les gardes. Celle de Saint-Quentin a été détruite dans les années 1980.
Près du lieu-dit Le Haut-Puits-Bertin, on peut voir cette loge de vigne de la fin du XIXe siècle.
Située dans la forêt de Loches, la fontaine d'Orfonds alimentait en eau l'aqueduc gallo-romain de Contray. Elle est entourée par un muret en forme de fer à cheval et deux petits escaliers permettent de descendre jusqu'à elle.
A proximité, la Cave de Charles VII (un rendez-vous de chasse) présente encore un reste de mur et l'entrée d'une cave voûtée aujourd'hui comblée. Toujours dans ce lieu, il y avait, jusqu'au XVIe siècle, la chapelle Saint-Nicolas-du-Bois qui était celle d'un prieuré supprimé en 1759.
Aux limites de la commune, dans la forêt de Loches, on découvre trois pyramides de 1770, anciens points de ralliement aux équipages de chasse: la pyramide de Genillé...
... la pyramide de Montaigu, et...
... la pyramide de Saint-Quentin. Ces pyramides jalonnaient la route Georges-d'Amboise qui traverse, du nord-ouest au sud-est, la forêt de Loches. A proximité de chacune d'elles se trouvait une maison forestière pour héberger les gardes. Celle de Saint-Quentin a été détruite dans les années 1980.
Près du lieu-dit Le Haut-Puits-Bertin, on peut voir cette loge de vigne de la fin du XIXe siècle.
A voir
- Les manoirs privés: Les Fourneaux (XVIIIe siècle), La Montrotterie (XIXe siècle).
Patrimoine disparu
- Au Nord-Ouest du bourg, la chapelle Sainte-Monégonde, de forme carrée, mesurait 7 mètres de côté et avait des murs de 1,50 mètre d'épaisseur. Cette chapelle a été détruite vers 1820.
Lieux-dits: Baille-de-la-Brétignière, Baille-du-Puits-Bertin, Beauchêne, Beauregard, Bois-Clair, Casse-Cou, Château-Neuf, Ferrières, Gratte-Chien, La Baille-de-Luain, La Belle-Noue, La Brossardière, La Buhetterie, La Cave-Morinet, La Galocherie, La Grande-Brétignière, La Montrotterie, La Noue-du-Chilloux, La Persillère, La Petite-Brétignière, La Pommeraie, La Ragottrie, La Reine, La Vallée-Verte, La Vente-Moreau, La Vinaigrerie, Le Bas-Puits-Bertin, L’Ébaupinaye, Le Bosquet, Le Chêne-Sec, Le Clos-Garnier, Le Haut-Puits-Bertin, Le Puits-Bertin, Le Rossignolet, Les Briquions, Les Coupées, Les Ées, Les Fourneaux, Les Grandes-Ventes, Les Menous, Les Minées, Les Mousées, Les Placiers, Les Rives, Les Trois-Cheminées, Orfonds, Pièce-des-Chilloux
Communes voisines: Beaulieu-lès-Loches, Chambourg-sur-Indre, Genillé, Loches, Perrusson, St-Quentin-sur-Indrois, Sennevières
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