Saint-Christophe-sur-le-Nais

Saint-Christophe-sur-le-Nais (Wikipedia) est une commune du Nord de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Christophoriens, les Christophoriennes.
Vers 1050, le village apparait sous le nom de Sanctus Christophorus. Par la suite, il s'appela Ecclesia castelli quod dicitur S. Christophori (1068, Cartulaire de l'abbaye Saint-Florent de Saumur), Castelliana S. Christophori (1239, Charte de la Clarté-Dieu), Saint-Christofle (1306, Charte de la Clarté-Dieu), Saint Cristofle (1402, Cartulaire de l'archevêché de Tours), Saint-Christophe (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Val-Riant (1793), Saint-Christophe-sur-le-Nais (à partir de 1895, Annuaire de Tours et Indre-et-Loire). Ce nom fut confirmé par décret, le 23 octobre 1938.
La châtellenie, érigée en baronnie, fut incorporée au duché de la Vallière en 1667.
Le plus ancien registre paroissial date de 1533.
Coordonnées GPS de St-Christophe-sur-le-Nais: 0°28'31"E - 47°36'57"N
Code INSEE: 37213 - Code postal: 37370 - Superficie: 1827 hectares
Altitudes: de 52 à 127 mètres
Cours d'eau: le Nais ou l'Escotais
L'église Saint-Christophe a été formée, vers 1700, par la réunion d'une église et d'une chapelle qui ont été reliées par une large ouverture. L'église paroissiale date du XIVe siècle (nef lambrissée), ...
... modifiée au XVIe (clocher de 1505, collatéral restauré en 1903), ...
... et la chapelle de l'ancien prieuré (de l'ordre de saint Benoît) Saint-Pierre de 1061 (abside semi-circulaire), modifiée aux XIVe (chœur) et XVe siècles (deux chapelles au Nord).
Dans la façade Ouest subsiste la porte, murée en 1838, de l'église paroissiale (première photo). Les voussures en arc brisé sont moulurées de tores en amande et retombent sur les chapiteaux, garnis de crochets, de colonnettes logées dans les retraits des jambages. Cette porte indique l'axe primitif de l'église qui, au début, n'avait pas de collatéral.
Au XVIe siècle, la nef fut divisée, dans sa largeur, en une nef principal et un collatéral Nord reliés par cinq arcades en arc brisé à deux rouleaux retombant sur des piles octogonales.
Le chœur rectangulaire, dont l'axe est plus au Sud que celui de la nef, a eu son sol surélevé lors de la réunion des deux églises. Son mur Sud date du XIVe siècle et est percé d'une porte et de deux fenêtres dont la première a été refaite au XVIe siècle. Au Nord, ce chœur est d'abord relié à une chapelle (dédiée à saint Gilles) communiquant aussi avec le collatéral. Elle a été construite en même temps que celui-ci. A l'Est de cette chapelle, le mur du chœur présente une grande arcade aveugle dont l'arc et le support gauche datent d'environ 1840. Le support droit est composé par deux colonnes à chapiteaux ornés de crochets, de la fin du XIIe siècle, créées lors d'un remaniement de l'église priorale.
A l'Est, le chœur est fermé par un grand mur plat du XIVe siècle et fut reparementé, à l'intérieur, vers 1840. C'est à ce moment que fut supprimé, dans sa moitié Nord, l'accès à l'abside de la fin du XIe siècle. La partie moyenne du mur de l'abside est parementée en écailles de poisson. Ses fenêtres furent remaniées et agrandies au début du XVIe siècle. Sa voûte a été refaite au XIVe siècle sur quatre branches d'ogives.
La chapelle Saint-Nicolas rajoutée au Nord, au XVe siècle, de cette abside et du chœur était celle du prieur. Elle sert de sacristie. Rectangulaire, elle est constituée par trois travées dont la première est voûtée d'un berceau en arc surbaissé soutenu par un doubleau. Les travées suivantes sont voûtées sur croisée d'ogives.
Cette église renferme de nombreuses peintures murales représentant la Crucifixion (XVIe siècle)...
... un saint Évêque entouré par deux autres saints (XVe siècle)...
... une Vierge à l'Enfant (XIVe siècle)...
... saint Cosme et saint Damien (XVe siècle)...
... et, sur l'arc doubleau séparant le chœur d'une chapelle, les travaux des mois de l'année (XIVe siècle). D'autres peintures murales des XIVe, XVe et XVIe siècles peuvent être aussi observées.
Une importante statue de saint Christophe du XVIIIe siècle (vers 1773) mesure environ 4,45 mètres de hauteur. Elle est l’œuvre de Mathurin Roquantin.
Des vitraux ont été réalisés par le maître-verrier Étienne-Joseph Lobin (Tours): Notre-Dame des Pèlerins (1911, 📷), saint Gilles (sans date), sainte Aquiline et sainte Nicette (1911). Joseph-Prosper Florence est l'auteur de plusieurs verrières: la vénérable Jeanne d'Arc et sainte Geneviève (1900), saint René et sainte Mathilde (1902), saint Dominique et saint Jean-Baptiste de la Salle (sans date), la Vie de saint Christophe (sans date). Un vitrail anonyme et sans date représente saint Christophe passant le gué avec l'Enfant Jésus. Le chœur et les parties Est de l'église possèdent des verrières à simples losanges incolores, sauf la baie Est de la chapelle Nord qui est dotée d'une grisaille ornementale signée Lobin et datée de 1882.
Le chœur, le collatéral Nord et une chapelle sont couverts de lambris en bois garnis de couvre-joints et ornés de médaillons sculptés et peints (photo: la reine Claude et François 1er).
Près de l'église (1 rue des Pèlerins), l'ancien presbytère a été bâti au XVe siècle puis modifié en 1722. Sur la cour, il comporte trois éléments en léger décrochement dont le dernier présente une longue meurtrière qui permettait de défendre l'entrée. Celle-ci forme un porche en plein cintre avec judas et vantaux à gros clous en fer forgé. Il donne accès à la cour sur laquelle la maison ouvre, sur deux niveaux, ses fenêtres à petits carreaux. L'une d'elles, au premier étage, est à linteau cintré, alors qu'une autre est surmontée par un fronton à volutes qui coupe la ligne du toit d'ardoises.
Du couloir, limité par une cloison en colombage, part un escalier en bois de quatre volées rectilignes avec rampes à balustres tournés dans le style du XVIIe siècle. Les cheminées sont d'une époque plus tardive avec leur linteau en arbalète creusé sur le bord inférieur d'une moulure se prolongeant sur les jambages galbés, mais se retournant au centre, de part et d'autre d'une coquille. Le trumeau s'encadre de pilastres supportant une corniche très moulurée.
Du jardin, on accède à la cave par une voûte en pierres d'appareil. De sa base, part, à gauche, une galerie perpendiculaire creusée dans le rocher, d'environ 3 mètres de large sur 2,30 de hauteur à la clef. Elle est partiellement murée au bout de 13 mètres. A cette extrémité, un petit caveau est aménagé dans l'une des parois, alors qu'à l'opposé, au-dessus d'un espace maçonné, on voit le départ d'un autre boyau, situé à une plus grande hauteur.
Située au nord du bourg, la petite chapelle Saint-Gilles, fondée en 1122, a été remaniée aux XVe (agrandissement) et XIXe siècles. Sa restauration date de 1979. Le 1er septembre de chaque année, c'était un lieu de pèlerinage.
Elle est composée d'une nef unique dont le plafond a été lambrissé au XVe siècle. Cette nef est percée de trois baies en arc en plein cintre: une fenêtre sur le mur Nord, une porte sur le mur Sud et une grande porte, surmontée d'une fenêtre, sur la façade Ouest. Cette façade est surmontée par un petit clocheton en ardoise. A l'intérieur, un Christ en croix, en terre cuite peinte, est placé sur le poinçon de la poutre du chevet. Un autel à gradins, en bois, est orné de l'agneau aux sept sceaux. Il est entouré d'une bordure formée de grappes de raisins et de fleurs.
Près de cette chapelle, le clos de Saint-Gilles est une demeure privée du XVIIIe siècle. Jadis, cette maison était fortifiée et entourée de douves dont il reste une portion au Nord-Ouest.
Le manoir privé de Vaudésir a été construit en 1532 pour René Bonamour, marchand à Tours. On accède au manoir, entouré de douves, par un pont dormant d'une seule arche. La cour d'honneur est bordée à l'Est par le principal corps de bâtiment bâti en pierres de taille de moyen appareil. Son comble élancé à quatre pans présente, à l'Est, cinq grandes lucarnes à deux fenestrelles et fronton triangulaire. L'étage est éclairé, sur chaque face, par des fenêtres à meneaux plats, encadrées par des pilastres doriques comme la porte en plein cintre ouvrant sur un perron où mène une volée rectilignes d'une dizaine de marches. Deux des salles, séparées par des cloisons en colombage, sont chauffées par des grandes cheminées plus ou moins remaniées, mais qui ont gardé leur hotte droite avec corniche au plafond. Sur l'une d'elles, on voit encore les restes de fresques. L'angle Sud-Est du manoir est protégé par un pavillon en fort décrochement dont les fondations plongent directement dans l'eau. Deux meurtrières horizontales pour armes à feu surveillent l'entrée. Le toit pyramidal est percé au Sud par un oculus, alors que sur la face Est la création d'un conduit de fumée a condamné une baie dont il ne subsiste que les pilastres et l'appui.
S'il ne reste plus au Sud-Ouest que les fondations d'un ouvrage de défense détruit formant terrasse, l'angle Nord-Ouest a conservé un pavillon semblable renforcé par une petite tour carrée en saillie dont les meurtrières protègent les fossés dans tous les sens. Leurs orifices circulaires se voient dans la petite salle du premier étage où l'on voit des latrines dont l'évacuation en encorbellement est soutenue extérieurement par deux corbeaux de pierre au-dessus de l'eau. La pièce voisine possède une cheminée dont la hotte est ornée par un grand médaillon représentant Diane Chasseresse et deux lévriers, avec en bordure masques, arc et carquois. Ce décor se prolongeait sur le faux linteau et des panneaux de bois qui dissimulaient les jambages de pierre en forme de consoles où les trous de chevillage sont encore visibles. La cheminée du rez-de-chaussée a des jambages rectangulaires.
Au Nord, une aile étroite ferme la cour et réunit les divers éléments du manoir. A sa jonction avec le logis d'habitation, un escalier à vis totalement en bois, à rampe moulurée dans le noyau, est logé dans une cage rectangulaire formant tourelle au-dessus du toit avec deux baies inégales et une porte en plein cintre. La galerie occupant le rez-de-chaussée est ajourée par quatre arcades. Au niveau supérieur, entre les fenêtres à croisée de pierre et fronton triangulaire, apparaît un motif sculpté, sans doute un blason bûché où l'on devine trois animaux superposés. Il s'agit des armes des Testu.
Le château privé de Gesnes ou Gênes (seconde moitié du XVIIe siècle) est composé d'un logis central, élevé d'un rez-de-chaussée et d'un comble, qui est flanqué à chaque extrémité par un pavillon en légère saillie sur lui à l'Ouest, mais en fort décrochement formant une cour intérieure à l'Est. Les ouvertures, disposées symétriquement, ont des huisseries à petits carreaux. Les combles, couverts de toits à la Mansart, sont éclairés, à l'Ouest, par des lucarnes alternativement à frontons courbes et triangulaires, amortis d'un fleuron. A l'opposé, deux oculus de pierre encadrent la lucarne médiane. La chapelle, située du Sud, a été reconstruite en 1778. Sa toiture d'ardoise porte une croix en guise d'épi. Sous une voûte en plâtre, on trouve à l'intérieur un petit bénitier, à droite en entrant, et une niche dans la paroi Est.
Un acte de 1825 indique dans le jardin, à l'Est, un pigeonnier construit parallèlement à une écurie. Tous les deux ont disparu. L'orangerie, en mauvais état, a été détruite dans les années 1980.
Le manoir privé du Bas-Sion (appelé aussi La Roche-Sion) comprend un logis rectangulaire (XVIIIe siècle) recouvert d'un toit en croupe. Une tour ronde (seconde moitié du XIXe siècle), située au centre de la façade Nord, contient un escalier à vis en bois. Elle est couverte par une toiture conique. La fenêtre centrale de la façade Sud, dont l'appui est supporté par deux consoles en forme de volutes, est encadrée d'un grand arc en plein cintre formant un fronton.
Au 6 place Jehan-d'Alluye, le logis privé de La Perrine (XVIIe siècle) a été transformé en 1821. Son portail est situé entre deux piliers flanqués d'une porte piétonne. L'entrée de son sous-sol est aménagée au Sud, sous l'arcade du perron, où aboutissent deux volées convergentes. La construction de cet escalier en 1821 a condamné la porte ancienne de plain-pied avec le jardin et placée exactement dans l'axe de la cave. Celle-ci forme une vaste salle, atteignant presque vingt mètres de long sur environ quatre de large. Elle se prolonge donc bien au-delà du logis et son extrémité communique avec le puits d'aération situé dans la cour Nord. Sur les murs entièrement appareillés, prennent appui, à intervalles réguliers, sept arcs doubleaux qui soutiennent la voûte en berceau. On peut voir quelques traces de fresques (des feuilles de vigne) et sur une pierre on lit la date de 1713. Mais cette cave est certainement plus ancienne et pourrait être attribuée aux XIIe et XIIIe siècles. La hotte d'une cheminée, construite postérieurement, est accrochée à la paroi Est où un passage donne accès à deux galeries en équerre, l'une d'une quinzaine de mètres, l'autre d'une dizaine, taillées dans le rocher et formant un couloir bientôt muré, d'environ 1,10 mètre de large sur 1,90 de haut. Le boyau d'entrée communique avec une petite cave voûtée placée perpendiculairement à la grande, ouvrant une arcade sur une autre galerie qui, elle, lui est parallèle.
Au 14 place Jehan-d'Alluye, l'hôtel du Croissant (XVIIIe siècle, agrandi en 1865) est un bâtiment à un étage couvert d'un haut toit en croupe. La baie centrale du premier étage est entouré de pilastres et surmonté par un fronton, orné d'un croissant de lune. Sur des cartes postales anciennes, il est aussi appelé Hôtel Hureau.
Au 12 avenue Eugène-Hilarion, un logis, appelé Bourg-Labbé (fin du XVIIIe siècle), couvert d'un toit en croupe, est composée d'une partie placée parallèlement à l'avenue Hilarion, en calcaire moellon enduit, percée par des fenêtres rectangulaires et d'une partie en retour d'équerre, vers le jardin, avec un pan de bois à l'étage. Un pan coupé fait la liaison entre la façade Est et la façade Sud. Deux lucarnes en pierre de taille, encadrées par deux pilastres et surmontées par un fronton triangulaire mouluré, ornent ces deux façades. La remise à voitures, couverte d'un toit à longs pans, est percée par de grandes ouvertures en arc en plein cintre et par des oculi soulignés par un bandeau plat et des claveaux alternés.
Au 11 rue Chaude, ce logis est appelé la maison des médecins car deux docteurs y sont nés. Antoine-Émile Mançais (né le 1 juin 1833) était chirurgien major de la marine lors de la guerre de Crimée. Son neveu, Raphaël Anatole Émile Blanchard (né le 28 février 1857) était professeur à la faculté de médecine de Paris. Deux autres médecins connus sont nés à Saint-Christophe: Fulgence Raymond, successeur de Charcot, et Édouard Labbé, chirurgien à Paris.
Au 12 rue des Potiers, cette demeure (seconde moitié du XVIIe siècle) avait, jadis, une enseigne en forme de dauphin. Depuis, elle porte le nom de maison du Dauphin. En 1739, cette maison fut achetée par Pierre Epron, fondateur (en 1738) d'une faïencerie à Saint-Christophe. A gauche de sa façade, une niche abrite une statue de saint Pierre en faïence.
La façade en pierres de taille présente sur la rue des ouvertures à linteau cintré et un large bandeau court au niveau des appuis des fenêtres du premier étage. Ce corps de bâtiment est prolongé sur le jardin par deux ailes inégales perpendiculaires. La plus courte forme une avancée quadrangulaire renfermant un escalier de bois à quatre volées à rampe à gros balustres. Il mène au grenier couvert par une charpente à triple faîtage dont les entraits font saillie sur le carrelage. La cheminée de la salle à manger, au rez-de-chaussée, présente un manteau à grosse nervure ovalaire et corniche au plafond très moulurée reposant sur deux pilastres doriques. Ils encadrent un trumeau où une peinture a été découvert sous cinq couches d'enduits successifs. Ce décapage a fait apparaître une femme assise, aux cheveux tombant sur les épaules. Les pieds nus passent sous sa longue robe. Le bras gauche replié maintient un crucifix, alors que la main droite tient un crâne. Il s'agit peut-être de Madeleine. La cheminée correspondante à l'étage possède des jambages galbés.
Au 1 rue des Rabines, la demeure dite des Rabines date des XIVe, XVIIIe et XIXe siècles. Son volume architectural, ses murs enduits, l'utilisation d'encadrement en pierre et la présence d'une corniche moulurée, aussi en pierre de taille, évoquent une construction du XIXe siècle. Cependant, cette maison a été bâtie sur une cave voûtée du XVe siècle. A l'intérieur, sur le mur de la façade Ouest, on peut voir une peinture murale du XVe et, au premier étage, sur le pignon Nord, une cheminée monumentale de la fin du XVe siècle. Au second étage, une autre cheminée date du XVIIIe. Intérieurement, la demeure a été, en partie, réaménagée dans les années 1960. Elle est composée de deux bâtiments perpendiculaires séparés: un logis à un étage et une grange. Chaque façade du logis est percée, à chaque niveau, de cinq baies rectangulaires.
Près de l'église, le monument aux morts de la guerre de 1914-1918 a été sculpté par Médéric Bruno. Sous le poilu, l'inscription est: on ne passe pas. Ce monument a été restauré en 2015.
Le pigeonnier en tuffeau, appelé la fuie de La Forêt, dépendait du fief de Racan. Il a perdu son toit mais a conservé 15 rangées de 40 boulins (nids de pigeons), 687 trous d'après un graffito.
Il existe deux lavoirs sur le Nais. Le lavoir communal (1837) du Gué-Couvert (au bout de la rue de l'Abreuvoir)...
... et le lavoir privé, en partie ruiné, de La Perrine.
Sur le territoire de la commune, on peut encore découvrir quelques loges de vignes.
Ce cadran solaire est peint sur le mur du restaurant Les Glycines.

A voir
  • La maison de la Patoiserie (XVIIIe siècle) se trouve au 16 place Jehan-d'Alluye.
  • Le moulin Basset, au nord du bourg, sur l'Escotais, cité au XVIe siècle, date du XVIIIe et a été agrandi au XIXe.
  • Le moulin Bouleau, sur l'Escotais, au Nord de la commune, cité en 1558, a été modifié et agrandi au XIXe siècle.
  • La fuie murale (8 rue des Caves-Blanches) avec 69 boulins sur trois rangées.
  • Les habitations troglodytiques.
Patrimoine disparu

- Le château dont il reste les vestiges du donjon carré (vers 1025). Il a été rasé à hauteur du second étage et ne mesure plus que 8 mètres de haut environ et ses murs ont une épaisseur de 2,50 mètres. Des contreforts plats épaules ces murs. La porte d'entrée en arc surbaissé s'ouvrait au premier étage, à l'Est.
- Près de l'église, le monument en l'honneur d'Eugène Hilarion, bienfaiteur du village, a été inaugurée le 23 août 1925. Le buste en bronze a été réalisé par le sculpteur Georges Delpérier et le socle en mosaïque par Sante Vallar. Le buste a été fondu en 1942.
- Place de l'Hôtel-de-Ville, le monument commémoratif du docteur Fulgence Raymond, œuvre du sculpteur Bigot, avait été inauguré le 5 octobre 1913. Le buste en bronze a été fondu lors de la Seconde Guerre mondiale.
- Place de l'Hôtel-de-ville, le monument commémoratif du docteur Raphaël Blanchard, œuvre du sculpteur Bigot, avait été inauguré le 6 juillet 1924. Le buste en bronze a été fondu lors de la Seconde Guerre mondiale.

Lieux-dits: Beaujeu, Beau-Soulage, Belle-Fosse, Bellevue, Bois-des-Cœurs, Bois-Molet, Gênes, Grand-Sart, Hardraie, La Bardouillère, La Basse-Grisardière, La Bâte, La Bayonnerie, La Beauce, La Belle-Étoile, La Billetière, La Borde, La Borde-Bouleau, La Boulairie, La Briardière, La Cave-Godet, La Chartrie, La Chevalerie, La Coudre, La Courtésière, La Croix-Papillon, La Cuinière, La Fêlerie, La Frésatière, La Gadrière, La Gilletière, La Godrière, La Gouétière, La Goupillière, La Grande-Souricière, La Grandinière, La Grisardière, La Hardière, La Haute-Grisardière, La Lizardière, La Malle-Poste, La Massicaudière, La Métairie, La Moisière, La Noiraie, L'Antinière, La Paumerie, La Petite-Bardouillère, La Petite-Belle-Étoile, La Petite-Souricière, La Peuleverie, La Pichonnière, La Plée, La Plissonnière, Larré, La Renardière, La Touche, La Tremblaie, La Vallée, La Vallée-des-Moujues, La Violière, La Vrille, Larré, Le Bas-Sion, Le Bois-Clavier, Le Calvaire, Le Grand-Aubry, Le Haut-Sion, Le Joncheray, Le Moulin-Basset, Le Moulin-Bouleau, Le Petit-Aubry, Le Pigeon-Blanc, Le Point-du-Jour, Le Porc, Le Prieuré, Le TeDeum, Le Verger, Les Bodins, Les Caves-Blanches, Les Douves, Les Forêts, Les Grands-Moulins, Les Granges, Les Rabines, Les Resallés, Les Richardières, Les Rochettes, Les Rondeaux, Roche-Blanche, Saint-Gilles, Tannerie, Tout-l'y-Faut, Vaudésir, Vaunoble, Vaux-la-Vacherie, Vaux-Malherbe, Vienne
    Communes voisines: St-Aubin-le-Dépeint, St-Paterne-Racan, Villebourg
    Blason de Saint-Christophe-sur-le-Nais

    Aucun commentaire:

    Enregistrer un commentaire