Saint-Hippolyte

Saint-Hippolyte (Wikipedia) est un village du Sud-Est de la Touraine, dans la vallée de l'Indre. Ses habitants sont appelés les Saint-Hippolytains, les Saint-Hippolytaines.
Il s'est appelé: Capellam Sancti Ypoliti (1243, cartulaire de Villeloin), Capella Sancti Ypoliti (1290, pouillé de Tours), Sanctus Hippolytus (XIIIe siècle, cartulaire du Liget), capelle Sancti Ypoliti (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), la Chappelle Saint Ypolite (1358 et 1365, cartulaire de l'archevêché de Tours). En 1793, il portait le nom de La Chapelle-Saint-Hippolyte. Le 17 avril 1827, il prend le nom de Saint-Hippolyte après sa fusion avec Vitray.
Le fief relevait de Bridoré et, au XVIIIe siècle, appartenait aux religieuses Viantaises de Beaulieu-lès-Loches.
Le plus ancien registre paroissial de Saint-Hippolyte date de 1604, celui de Vitray de 1663.
Coordonnées GPS de St-Hippolyte: 1°06'07"E - 47°03'29"N
Code INSEE: 37221 - Code postal: 37600 - Superficie: 3299 hectares
Altitudes: de 76 (à l'Ouest de la source de la Bondoire) à 152 mètres
Cours d'eau: l'Indre, le ruisseau de Rigny
L'église Saint-Hippolyte, construite au XIe siècle (nef, chœur, abside), a été modifiée aux XVe (façade Ouest) et XVIe siècles (portail latéral Sud).
La nef présente des murs goutterots parementés en petit appareil. Ce dernier, mélangé à des éléments allongés, est bien visible dans le mur Nord où l'une des petites fenêtres primitives a subsisté. Le mur Sud est percé d'une porte en plein cintre protégée par un porche en charpente. A l'Ouest, la porte de la façade était surmontée d'une accolade qui a été bûchée. Couverte d'une charpente avec lambris enduit de plâtre, la nef est suivie par une abside semi-circulaire restaurée et éclairée par trois fenêtres en plein cintre.
Au Sud, son clocher date du XIIe siècle mais la flèche en pierre (avec quatre lucarnes à gâble) qui le surmonte est du XVe. Une fenêtre en plein cintre, dont l'arc est soutenu par une colonnette, ajoure les faces Ouest et Est de l'étage du beffroi.
Cette église renferme trois vitraux signés par Julien-Léopold Lobin (Tours 1858): le Christ bénissant (📷), saint Martin et sainte Radegonde. Trois verrières sont des œuvres de Lux Fournier (1922): la Nativité et deux grisailles ornementales. Cinq vitraux anonymes sont des verrières à losanges jaunes sur fond de bornes bleues, de type aniconique.
Le château privé de Vitray a été édifié au XVIe siècle (deux tours), agrandi au XVIIe, puis très restauré au début du XXe. Il est composé d'un bâtiment rectangulaire avec, à l'Est, deux tours. La première, circulaire, est coiffée d'un toit pointu; la seconde, de plan carré, est couronnée par les corbeaux de ses mâchicoulis et terminée par une terrasse. Les combles du bâtiment principal sont éclairés par trois lucarnes au linteau courbe.
Sur une carte postale du tout début des années 1910, on peut voir à l'Ouest du château, dans le parc, une tour cylindrique coiffée en poivrière qui pourrait être un pigeonnier.
Le moulin de Lège, initialement construit sur l'Indre au XIIIe siècle, a été agrandi à la fin du XIXe siècle. Jadis, il était le moulin banal de la seigneurie de La Roche.
Le moulin des Bordes, sur le ruisseau de Vitray, apparait, pour la première fois, dans un acte de 1672. En 1791, il fut vendu comme bien national.
Le hameau des Basses-Bordes possède son lavoir.
Dans la rue du Château, une maison présente encore une enseigne en fer forgé de bourrelier. Celui-ci devait fabriquer et vendre des harnais, des sacoches et des courroies.

A voir
  • Le moulin à tan de Vitray (XVIe siècle), en aval du château, a porté les noms de moulin du Gué-Bault puis de Gretault.
  • Les maisons du bourg des XVIe et XVIIe siècles.
  • Le puits à toit plat des Hautes-Bordes (XIXe siècle).
Patrimoine disparu
  • L'église Saint-Germain de Vitray.
  • Le lavoir communal (début du XXe siècle) se trouvait près de la source de La Bondoire.

Lieux-dits: Ballon, Beauregard, Bois-de-Sennevières, Bourg-Neuf, Braud, Carrefour-Adam, Château-de-Vitray, Douète, Fosse-Sèche, Gué-de-la-Gravelle, La Basse-Jarnière, La Baugetière, La Biosse, La Cossonnière, La Couarde, La Dorée, La Fontaine, La Fournaise, La Galicherie, La Gratelière, La Guche-à-Poules, La Haute-Jarnière, La Haute-Prône, La Jucherie, La Queue-des-Charpes, La Roche, La Vallée-des-Vignes, Le Bas-Rigny, Le Bas-Saint-Paul, Le Bois-Poulain, Le Buisson, Le Buisson-Rochais, Le Chêne-Girault, Le Chillou, Le Cornon, Le Donjon, Le Grand-Village, Le Gué, Le Haut-Rigny, Le Haut-Saint-Paul, Le Livernou, Le Migny, Le Moulin-de-Lège, Le Moulin-de-Vitray, Le Moulin-des-Bordes, Le Roule-Couteau, Le Traillet, Les Aunas, Les Bardoux, Les Basses-Bordes, Les Bernardries, Les Bourdeaux, Les Bourdines, Les Bournais, Les Charpes, Les Coteaux, Les Grandes-Croix-Pilots, Les Grands-Gas, Les Hautes-Bordes, Les Jussiaumes, Les Marguats, Les Marnes, Les Mauds, Les Moreaux, Les Paradis, Les Perronnes, Les Perruches-de-Bourg-Neuf, Les Petites-Croix-Pilots, Les Petites-Fontaines, Les Pins, Les Plantes, Les Plegus, Les Reuilles-du-Parc, Les Roux, Les Sables, Les Taupins, Les Varennes, Les Vaudelles, L'Ornay, Malville, Marchais-de-Saugé, Pièce-des-Devants, Pille-Bourse, Vallée-de-Maufras, Villecuite, Vitray
Anciens lieux-dits: La Gautrie, Saint-Genouph

    Saint-Pierre-des-Corps

    Saint-Pierre-des-Corps (Wikipedia) est une ville de la banlieue Est de Tours, située entre la Loire et le Cher. Ses habitants sont appelés les Corpopétrussiens, les Corpopétrussiennes.
    Elle a porté les noms de: Ecclesia Sancti Petri (IXe siècle), Sanctus Petrus de Corporibus (1280, cartulaire de l'archevêché de Tours), La Clarté-Républicaine (1793), Saint-Pierre-du-Corps (1820, carte de l'état-major), Saint-Pierre-des-Corps (1837, cadastre).
    Jusqu'en 1794, c'était une paroisse de Tours.
    Ravagée par des inondations de la Loire en 1527, 1577, 1755 et 1856, elle a été, de plus, en grande partie détruite lors de bombardements en 1944, en particulier dans la nuit du 10 au 11 avril 1944. C'est un centre ferroviaire important de l'Ouest de la France.
    Le plus ancien registre paroissial date de 1538.
    Coordonnées GPS de St-Pierre-des-Corps: 0°43'12"E - 47°23'25"N
    Code INSEE: 37233 - Code postal: 37700 - Superficie: 1128 hectares
    Altitudes: de 46 à 51 mètres
    Cours d'eau: la Loire, le Cher, le Filet
    Très peu du patrimoine ancien a été conservé mais on peut observer la mairie qui a été inaugurée le 4 juin 1922. En fait, elle avait été bâtie en 1913 selon les plans des architectes Hardion et Labadie. Pendant la guerre de 14-18, elle a servi de caserne pour les soldats américains. Elle comprend un pavillon central, en légère saillie, à fronton courbe et balcon. Il est coiffé par un dôme à l'impériale à égout retroussé. Ce dôme est terminé par un campanile abritant une horloge et se finissant par un clocheton. De chaque côté de ce pavillon, se trouvaient les écoles des filles et des garçons.
    Au 3 avenue de la République, l'église Notre-Dame-de-la-Médaille-Miraculeuse, construite en 1909, comprend une nef unique rectangulaire prolongée par une abside à pans coupés. La façade Ouest est dominée par une statue de la Vierge. Trois de ses vitraux sont signés par la Manufacture de vitraux peints de Tours (1847): la Vie de saint François de Paule et la Fuite en Égypte; la Vie de saint François de Paule et l'Annonciation; la Vie de la Vierge (la Présentation au Temple, la Sainte Famille, les Noces de Cana). Cinq verrières ornementales, sans date, sont des œuvres d’Étienne Lobin (Tours).
    L'ancienne église avait été bâtie au XIIIe siècle et remaniée au XIVe. Au XVe, le portail Nord fut reconstruit. La sacristie avait été rebâtie en 1787.
    Au 28 avenue Lénine, l'église Notre-Dame de l'Assomption (1952-1954) a été consacrée en 1954 par Mgr Gaillard. Elle possède un vitrail circulaire (la Vierge à l'Enfant) d’Étienne Blanchet de 1974.
    Près de la mairie, la bibliothèque municipale ressemble à une église avec un clocher et un chevet.
    Dans le passage Trousseau, on peut entrevoir un logis, très remanié, des XVIe et XVIIe siècles, de l'ancienne abbaye de femmes de Saint-Loup. On ne connait pas la date de sa fondation mais on sait que Hildegarde en était abbesse en 940. Au XIe siècle, elle dépendait de l'abbaye Saint-Julien de Tours. Elle fut reconstruite en 1270. Les religieuses de l'Union Chrétienne l'occupa de 1699 à 1789.
    Au 1 quai de la Loire, l'ancien bureau de l'octroi date du XIXe siècle.
    Une locomotive à vapeur Pacific 231 E 41 de 1935 est garée, depuis le 30 mai 1974, dans un square du boulevard des Déportés.
    Une des particularités de Saint-Pierre est la présence dans certains jardins ouvriers (rue des Ateliers ou passage André-Sabatier) de puits à balancier. Localement appelés les cigognes, ils ressemblent aux chadoufs égyptiens. Le mât, haut de 4 à 5 mètres, supporte une perche qui possède, d'un côté, un contrepoids et, de l'autre, une chaîne à laquelle est attaché un seau. (📷 Eric Caillé)

    Patrimoine disparu

    - Le moulin à vent situé au Nord-Ouest de la ville, près de la Loire, était encore signalé par le cadastre de 1811.

    Lieux-dits: Bas-Chemin, Bois-Rideau, Fonds-des-Justices, Îles-des-Buttereaux, Jéricho, La Boire-du-Bois-de-Plante, La Bretèche, La Brosse, La Chassepinière, La Diablerie, La Feuillarde, La Galboisière, La Grand-Cour, La Grande-Planche, La Grange-Quillet, La Mignotière, La Morinerie, La Motte, La Noue, La Petite-Habéau, La Pichotière, La Poudrerie, La Rabaterie, La Sennellerie, La Taupinière, La Tonnelle, L'Aubrière, La Verderie, La Vicairerie, La Vieille-Madeleine, Le Bois-de-Plante, Le Carroir-Voyet, Le Cheval-Blanc, Le Clos-des-Suets, Le Colombier, Le Petit-Pressoir, Le Pré-Hulot, L’Éridence, Les Bastes, Les Belles-Maisons, Les Dix-Neuf, Les Épines-Fortes, Les Grands-Mortiers, Les Grillonnières, Les Justices, Les Levées, Les Petites-Vallées, Les Piliers, Les Prébendes-du-Bois-de-Plante, Les Sablons, Les Vallées-Bouju, Les Yvaudières, L'Ouche-du-Rochin, Petite-Madelaine, Pièce-de-la-Pierre, Porte-Bourbon, Prairie-du-Bois-de-Plante, Saint-Gobain, Saint-Marc (alias Saint-Loup)
    Anciens lieux-dits: Belair, Carroir-Cosson, Carroir-de-la-Croix-de-Bois, Clos-Carteau, Grand-Habéau, Isle-Samson, La Boulangerie, La Chaumine, La Couratrie, La Fuie, La Gangnerie, La Girouette, La Petite-Bretèche, La Regneterie, Le Gros-Buisson, Le Jardin-d'Alençay, Le Poussinpou, Les Almandiers, Les Aunées, Les Basses-Voÿes, Les Butelles, Les Demorences, Les Hauts-Champs, Les Maupruns, Les Muriers, Les Sables, L'Ouche-Paris, Moulin-à-Vent, Pâture-de-la-Feuillarde, Petite-Planche, Pré-Clos, Prés-aux-Bœufs
      Communes voisines: La Ville-aux-Dames, St-Avertin, Tours
      Blason de Saint-Pierre-des-Corps

      Saint-Flovier

      Saint-Flovier (Wikipedia) est un village du Sud-Est de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Flovéens, les Flovéennes.
      Il a porté les noms de: Parochia Sancti Flodovei (1125, charte de Saint-Martin de Tours), Sanctus Flodoveus (1230, cartulaire de La Merci-Dieu), Sancti Flodovei (1285), Sanctus Flodoveus (1290, pouillé de Tours), Sancti Flodovei (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours), Saint Flovier (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Flovier (1793), Saint Flovier (1820, carte de l'état-major).
      Au XIIIe siècle, cette châtellenie relevait des barons de Preuilly pour la forteresse du Roulet. Le 16 novembre 1826, par ordonnance de Charles X, la commune de Sainte-Julitte fut réunie à Saint-Flovier.
      Le plus ancien registre paroissial de Saint-Flovier date de 1619, celui de Sainte-Julitte de 1650.
      Coordonnées GPS de St-Flovier: 1°01'47"E - 46°58'05"N
      Code INSEE: 37218 - Code postal: 37600 - Superficie: 2922 hectares
      Altitudes: de 102 à 146 mètres (dans le bois de Laré)
      Cours d'eau: le Ruban, le Brignon, l'Aiguillon, le ruisseau de la Fontaine-Martin
      L'église Saint-Flovier a été reconstruite de 1883 à 1888, dans le style néo-roman, selon les plans de l'architecte parisien Anatole de Baudot. L'édifice comprend une nef à quatre travées orientée au Nord-Ouest, prolongée par un chœur à deux chapelles collatérales s'ouvrant sur une abside en hémicycle.
      Par contre, la base de son clocher et la chapelle qu'elle abrite datent de 1747.
      L'ancienne église datait du XIIe siècle mais sa nef avait été allongée d'une travée vers l'Ouest en 1840.
      Cette église renferme de belles stalles sculptées en chêne des XVe (photos), XVIIe et XVIIIe siècles qui proviendraient de l'église de Sainte-Julitte. On peut voir, entre autre, un bouffon avec sa marotte (photo du haut) et un personnage contorsionné et grimaçant (photo du bas).
      Deux verrières de l'abside, réalisées par le maître-verrier Eugène-Stanislas Oudinot (Paris, 1888), représentent saint Flovier et sainte Julitte. Les deux vitraux quadrilobés des oculi de la chapelle baptismale, signés par Joseph-Prosper Florence (Tours, 1896), figurent: Adam et Eve chassés du Paradis, le baptême du centurion Corneille par saint Pierre. Ce dernier peintre-verrier a aussi créé, en 1898 et 1900, quatre verrières ornementales et quatre vitraux figuratifs représentant les quinze Mystères du Rosaire et une scène montrant l'apparition de la Vierge à saint Dominique (don du Rosaire). On voit les mystères joyeux: Annonciation, Visitation, Nativité, don du Rosaire à saint Dominique, Présentation au temple, Recouvrement au temple; les mystères douloureux: Agonie au Jardin des Oliviers, Flagellation, Ecce Homo, Montée au Calvaire, Crucifixion; les mystères glorieux: Résurrection, Transfiguration, Pentecôte, Assomption et Couronnement de la Vierge.
      Deux verrières, signées L. Henry (Orléans, 1935), les Vies des Saints; l'apparition du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie Alacoque, l'apparition de la Vierge à sainte Bernadette, sainte Thérèse de Lisieux faisant tomber une pluie de roses, saint François d'Assise prêchant aux oiseaux (📷). Un vitrail a été réalisé par Amand Clément (Chédigny, 1886): le Sacré-Cœur.
      Ce panneau en bois, réalisé en 1921 par Lux Fournier, est un monument aux morts de la Grande Guerre. Une peinture à l'huile sur toile occupe son centre. 54 photographies, portraits des soldats disparus, ont été placées dans des médaillons.
      Dans la rue du Commerce, cet ancien prieuré, édifié au XVIIe siècle, est devenu une habitation privée. La chapelle Saint-Barbe, une de ses dépendances, est, désormais, un abri de jardin.
      Dans la rue Sainte-Barbe, on peut encore observer cette ancienne publicité peinte pour la marque de vêtements Le Mont-Saint-Michel - Ariès. Le slogan tronqué était: un vêtement pour chaque usage.

      A voir
      • L'ancien presbytère du XVIIe siècle de Sainte-Julitte.
      • Les restes du château de Sainte-Julitte (milieu du XVe siècle) qui a perdu sa partie Ouest. Il subsiste une salle basse avec bassie et cheminée.
      • Au 19 rue de la République, le logis de La Fontaine (XVIIe siècle) comprend quatre corps de bâtiment. Côté rue, la porte d'entrée est encadrée par des pilastres à chapiteaux corinthiens. Tous les piédroits des ouvertures sont appareillés en bossage. Mais ceux des fenêtres ont été entaillée pour permettre la pose de volets. Au midi, le corps de logis, dont l'entrée est ici flanquée de pilastres doriques, est prolongé par deux ailes en retour d'équerre. Celle de l'Ouest est peu importante, mais celle de l'Est, légèrement postérieure, présente une façade d'une stricte symétrie. De part et d'autre de la porte centrale, s'ouvrent deux fenêtres et, à chaque extrémité, une autre entrée, celle du Sud étant murée. La maison renferme plusieurs cheminées du XVIIe siècle. Toutes les pièces ont la leur, mais toutes montrent une légère différence dans leurs jambages légèrement galbés, leurs hottes peu saillantes ou leurs corniches au plafond. L'une, au rez-de-chaussée, a la sienne soulignée par deux têtes d'angelots au-dessous d'une guirlande en spirale. Une charpente, dont les faîtages sont reliés par des croix de Saint-André, domine un vaste grenier d'une seule pièce, entièrement carrelé et s'étendant sur tout le bâtiment.
      • La glacière de La Basse-Cour, au trois quarts enterrée, peut dater de la seconde moitié du XIXe siècle. De l'extérieur, on la remarque par la motte de terre qui la recouvre et par la porte ouvrant sur les marches y descendant. A l'intérieur, elle est sphérique et en pierre de taille.

      Patrimoine disparu
      1- Le troisième château du Roulet, construit de 1881 à 1884 pour M. Paul Gravier, fut démoli vers 1950. Le second château avait été bâti vers 1780 par René-Louis-François, marquis de Menou, puis détruit vers 1871.
      Il reste quelques vestiges du premier château du Roulet (XIIe, XIIIe et XIVe siècles): salle basse d'une tour et quelques pans de murs. Il avait été pris par les Anglais en 1359 puis racheté par le maréchal Boucicaut en 1362.
      2- L'église Saint-Pierre-Sainte-Julitte (XVe siècle) a été détruite en 1900. Il en reste une petite baie à remplage, réemployée dans le mur d'une dépendance de ferme située sur le chemin accédant au château.
      3- Les murailles et les douves qui entouraient le bourg ainsi que le donjon (situé non loin de l'église) ont été démolis au XIXe siècle.
      4- Située près du bourg, la chapelle Sainte-Barbe, signalée dans un aveu du 3 novembre 1578, fut vendue comme bien national en 1791.

        Lieux-dits: Bel-Air, Bois-de-Laré, Bois-des-Grenouillères, Bois-du-Roulet, Bois-Mitet, Bruyères-des-Grenouillères, Champ-Bourdon, Corlouet, Germain, La Basse-Cossonnière, La Basse-Cour, La Bauchetière, La Bergeottière, La Berlaudière, La Bigotière, La Brissandière, La Bruyère, La Cossonnière, La Croix-de-Beaulieu, La Folie, La Fontaine, La Fortignière, La Frainaye, La Gauterie, L'Ajonc, La Mibellerie, La Montée, La Pairaudrie, La Renaissance, La Rougerie, La Souche, La Tricherie, La Tuilerie, Laleu, Le Bois-Farraud, Le Champ-du-Chêne, Le Château, Le Faubar, Le Greffier, Le Moulin-Premier, Le Roffay, Le Roulet, Le Rublin, Le Terrier, Les Bedonnières, Les Bois-de-l’Étang, Les Boutelais, Les Bruasseries, Les Châteaux, Les Chéreaux, Les Clous, Les Coteaux, Les Crailes, Les Creusettes, Les Feuillards, Les Grenouillères, Les Jardinières, Les Mahutaux, Les Minéraux, Les Plantes, Les Raffoux, Les Sauvagettes, Les Taupinières, Les Terrages, Les Terres-Charles, Mouline, Pièce-de-la-Mibellerie, Pièce-du-Volier, Pièce-de-la-Gauterie, Pièce-du-Bois, Pièces-de-Corlouet, Pièces-de-la-Porte, Pièces des Grenouillères, Prés-Jacquet, Sainte-Barbe, Sainte-Julitte, Saut-du-Loup, Taille-des-Rafoux, Tailles-de-la-Simolière, Tanchou

              La Riche

              La Riche (Wikipedia)(Perceval) est une ville de la banlieue Ouest de Tours. Ses habitants sont appelés les Larichois, les Larichoises.
              En 1787, elle portait le nom de La Varenne-de-La-Riche. La commune de La Riche a été créée en 1793.
              Le registre paroissial de l'ancienne église Saint-Mathias du Plessis-lès-Tours débute en 1572, celui de l'église Notre-Dame-de-la-Riche en 1674.
              Coordonnées GPS de La Riche: 0°39'57"E - 47°23'24"N
              Code INSEE: 37195 - Code postal: 37520 - Superficie: 817 hectares
              Altitudes: de 43 à 51 mètres
              Cours d'eau: la Loire, le Cher
              Le prieuré de Saint-Cosme (Perceval), fondé en 1092 par Hervé de Buzançais, a conservé des vestiges de son église du début du XIIe siècle (le chevet et les chapiteaux romans, l'arc gothique et le croisillon sud). Le mur gouttereau a gardé une porte en anse de panier surmontée d'une accolade bûchée, ainsi qu'une fenêtre en arc brisé qui a perdu son amortissement. La nef, le carré du transept et le croisillon nord ont disparu. Le prieuré fut supprimé canoniquement en 1742. Cet édifice avait été partiellement démoli en 1744. A noter que le théologien Bérenger de Tours est mort à Saint-Cosme en 1088.
              Dans le chœur, aujourd'hui disparu, se trouve la tombe de Pierre de Ronsard, le Prince des Poètes, qui avait reçu la commende du prieuré en mars 1565. Il la conservera jusqu'à sa mort, le 27 décembre 1585. Sa tombe ne fut retrouvée que le 10 mai 1933. Il était né le 11 septembre 1524 au manoir de La Possonnière, à Couture-sur-Loir dans le Vendômois.
              La maison du prieur (XVe siècle) a été remaniée au XVIIe siècle. Sur la façade Nord, elle est munie d'un étage en encorbellement et à colombage. Cet édifice abrite le petit escalier primitif en colimaçon.
              Au premier étage, se trouvent les appartements de Ronsard dont le petit cabinet où le poète écrivait ses œuvres. Il se compose d'une seul pièce couverte en charpente et chauffée par une cheminée à hotte. Au nord, il communique avec deux petites pièces situées dans le bâtiment du XIIIe siècle.
              Le réfectoire des moines a été construit au début du XIIe siècle.
              On y pénètre par une porte dont la décoration en dents-de-scie a été reconstituée entre 1946 et 1948 après avoir été endommagée par les bombardements de 1944.
              Le réfectoire est couvert en charpente et est éclairé par des fenêtres en plein cintre accostées, à l'intérieur, de colonnettes ornées.
              La chaire du lecteur présente des voussures, ornées de palmettes, qui retombent sur des colonnettes tapissées de sculptures. Pendant les repas, un moine montait dans cette chaire pour lire les Saintes Écritures.
              La colonne Ouest est décorée de feuillages et d'animaux.
              A coté du réfectoire, l'hôtellerie a été bâtie au XIIIe siècle.
              Le château de Plessis-lès-Tours (Perceval) a été édifié à partir de 1469. Auparavant, il existait à cet endroit une forteresse appelée Les Montils. C'était une châtellenie ayant appartenu, en 1143, à Sulpice II d'Amboise, fils de Hugues 1er. Elle resta la propriété de ses descendants jusqu'au 15 février 1463. A cette date, Hardouin de Maillé, époux de Perrenelle d'Amboise, vendit Les Montils à Louis XI pour la somme de 5500 écus d'or.
              De cet édifice, il ne reste que ce logis rectangulaire et une tourelle d'escalier octogonale. Louis XI habita ce château et il y mourut le 30 août 1483. Son ancienne église, dédiée à saint Mathias, a disparu.
              Une cheminée monumentale du XVIe siècle de l'hôtel des Bohier à Tours a été transférée dans une des salles de ce château.
              De l'ancien couvent des Grands Minimes du Plessis (Perceval), il ne reste que le logis du XVIIe siècle, une petite tour octogonale du XVIIIe siècle. Acheté en 1807 par un prêtre, il est transformé en petit séminaire en 1824, puis en orphelinat en 1838. En 1870, il fut utilisé comme hôpital militaire.
              La chapelle néo-gothique de 1877 (inachevée), conçue par l'architecte Gustave Guérin, a été rénovée en 1984. L'église, achevée en 1490, a disparu. En 1562, elle avait été saccagée par les Huguenots.
              Elle renferme le tombeau vide de saint François de Paule (fondateur du couvent en 1489), mort le 2 avril 1507.
              Ses trois vitraux, représentant des étapes de la vie du saint, sont signés par J. Claveau de l'atelier Van Guy (Tours, 1984).
              Cette gravure représente le couvent des Minimes du Plessis en 1699.
              Le prieuré Sainte-Anne dépendait du prieuré de Saint-Cosme. Si les bâtiments prioraux ont disparu, la chapelle, édifiée au XVIe siècle, est encore visible dans le square Roze. Très remaniée, elle comprenait, initialement, une nef unique couverte en charpente, et dont les bardeaux ont subsisté, un chœur d'une travée et une abside à trois pans, l'un et l'autre voûtés sur ogives. En 1668, ces pans avaient été décorés (Trinité peinte et bas-reliefs) par le sculpteur Charpentier.
              L'église Sainte-Anne (Perceval) a été construite du 17 avril 1855 (pose de la première pierre) au 20 février 1856 (consécration par Mgr Morlot, archevêque de Tours) dans le style néo-gothique selon les plans de l'architecte Gustave Guérin. Elle comprend un clocher-porche (achevé en 1857) avec une flèche hexagonale en pierre, une nef unique à trois travées, un transept saillant et un chœur à trois pans entouré par deux sacristies. Elle renferme une fresque de Léon Brard (1874) et des peintures murales de Grandin (1877).
              Les trois vitraux du chevet représentent saint François de Paule, sainte Anne et la Vierge (📷), sainte Jeanne de France. Ce sont des œuvres de l'atelier Gouffault (Orléans, après 1945).
              Les deux verrières de la chapelle Nord, œuvres de Julien-Léopold Lobin (Tours, 1856, 📷), relatent des épisodes de la vie de saint François de Paule. Les vitraux ornementaux de la nef sont signés par Lux et Pierre-Lucien Fournier (Tours, 1947).
              Le manoir privé des Pavillons (1640)(Perceval) présente une tour centrale carrée entourée par deux ailes plus petites. Elle est couverte par un haut comble éclairé par des lucarnes à fronton. A l'angle Sud-Ouest, une petite chapelle présente encore des traces de peintures murales. Le corps de logis a gardé des lucarnes à fronton. A l'Est, il est accompagné par une tour d'escalier. La fenêtre Est présente une tête de femme sur sa partie supérieure.
              Le manoir privé de La Rabaterie (seconde moitié du XVe siècle)(Perceval) comprend un bâtiment central rectangulaire avec deux ailes inégales en retour d'équerre vers l'Ouest et une tour carrée d'escalier à vis. Il a été construit sur un bâtiment plus ancien dont il subsiste les caves voûtées. Au XVe siècle, ce lieu s'appelait La Motte-Chapon. Ce manoir a été restauré en 1994.
              Au 2 rue du Pigeonnier, une ancienne fuye carrée a été transformée en logis privé. Son toit a conservé un vestige de lanternon. La ferme dont elle dépendait date des XVIe ou XVIIe siècles. Sa grange a été aussi modifiée en logis.
              La ville possède son girouet dont la partie centrale représente le logo de La Riche.

              A voir
              - La grange de La Balaterie (XVIIe siècle)(Perceval).
              - La Grande-Maison (XVIIe siècle)(Perceval).
              - La grange de La Fuie (XVIe ou XVIIe siècle)(Perceval).
              - La grange de La Métairie (XVIIe siècle)(Perceval), 80 route de Saint-Genouph).
              - Au 19 rue du Doyenné, un logis du XVIe siècle (Perceval) qui a été remanié aux XIXe et XXe.
              - La demeure du Saugé ou du Grand-Saugé (Perceval) date du XVIe siècle.

              Patrimoine disparu
              • L'ancien couvent des Carmes, fondé au XIVe siècle, était situé au 39 rue du Plessis. Les bâtiments rescapés de la Révolution furent détruits en 1932.

                Lieux-dits: Gévrioux, Îles-de-Gévrioux, La Balaterie, La Bourdaisière, La Chevrette, La Folie, La Fosse-au-Gras, La Fosse-Cornouaille, La Fuye, La Gare-de-Saint-Cosme, La Grande-Maison, La Grange-David, La Métairie, La Parmentière, La Poirière, La Potéterie, La Poudrière, La Rabaterie, La Rabinière, La Rifardière, La Rue-Chesneau, La Tuilerie, L'Aumônerie, La Vergerie, Le Bois-Minime, Le Cassereau, Le Grand-Carroi, Le Grand-Pré, Le Petit-Plessis, Le Pigeonnier, Le Plessis-lès-Tours, Le Pont-Libert, Le Pont-Neuf, Le Port-Cordon, Le Saugé, Les Closeaux, Les Devalleries, Les Dussous, Les Hautes-Marches, Les Îles-Noires, Les Îles-Pottet, Les Minimes, Les Montils, Les Pâtys, Les Pavillons, Les Sables, Les Tourelles, Ligner, Pièces-de-la-Grange-David, Pont-Guédon, Prieuré-de-Saint-Cosme, Sainte-Anne, Saint-Cosme, Saint-François
                  Communes voisines: Ballan-Miré, Joué-lès-Tours, St Genouph, Tours
                  Blason de La Riche